Coup de coeur littéraire: "Comment j'ai mangé mon père, ma mère … et retrouvé l'amour" de S.G.Browne

Je vais vous parler aujourd’hui d’un livre qui est un véritable coup de coeur : « Comment j’ai cuisiné mon père, ma mère… et retrouvé l’amour » de S.G. Browne. Ne vous fiez pas à ce titre un peu burlesque, qui est assez éloigné de l’original (« Breathers. A Zombie’s lament » soit « Respirants. La complainte d’un zombie ») et qui, comme souvent dans les titres français, spoile partiellement l’histoire.

Histoire de vous mettre un peu en appétit (de chair fraîche ?), voici la quatrième de couverture de l’édition de poche Folio SF: « Il n’est jamais agréable de se réveiller sur le sol de la cuisine , baignant dans une mare de glace à la fraise fondue et entourés de plusieurs bouteilles de vin… vides, évidemment. Le trou noir dans mes souvenirs n’est pas, non plus, quelque chose de très réjouissant. Qu’ai-je bien pu faire pour en arriver là ? Et pourquoi ai-je vidé le congélateur de son contenu ? Le mieux est encore d’aller voir par moi-même…

Après vérification, c’est finalement assez logique : pour y ranger les corps de mes parents. Bien.. Il va falloir que je me remémore deux ou trois choses mais par où commencer ? Peut-être par la façon dont je suis devenu un zombie ?».

Cet extrait met exactement dans le ton du livre : vous avez déjà l’humour mordant (dans tous les sens du terme) et le fait que le narrateur que vous accompagnerez tout au long du livre est un zombie, en l’occurence Andy, revenu à la vie voici quelques mois et squattant la cave de ses parents qui ne sont pas très heureux de ce retour inattendu. L’histoire se passe dans un monde où les zombies, minorité qui n’ont pas le droit de parole, existent depuis une trentaine d’années et ne correspondent pas aux clichés du genre : ils ne se trainent pas en quête de cerveaux ou d’êtres humains à dévorer, avec le QI d’une moule en fin de vie. En fait, ils ressemblent à vous et moi, juste dans un état de décomposition plus avancé.

Alors, que trouve-t’on dans ce livre ? Déjà, beaucoup d’humour : Andy a clairement choisi de prendre la vie de façon ironique et fataliste et ça se sent dans ses propos sur son état physique (il a une jambe et un bras hors d’usage et plus de cordes vocales), le monde qui l’entoure ou les situations qu’il vit. Le style narratif est parfois proche de celui des Dexter de Jeff Lindsay dans son ton sarcastique/réaliste. Andy est de plus entouré d’autres zombies eux aussi riches en couleur.

On y trouve ensuite de l’action avec la survie plus ou moins dure des zombies dans un monde qui leur est hostile et bien entendu, comme l’indique si bien le titre français, de la romance (mais sur ça, je n’en dis pas plus).

Mais on y trouve surtout des situations qui amènent le lecteur à des prises de conscience et à réfléchir sur le monde qui l’entoure. Andy est un personnage qui va fortement évoluer tout au long du livre, tout comme ses camarades, et va chercher à s’affirmer en tant que personne dans un monde qui considère les zombies comme des abominations non pensantes. Les zombies ne bénéficient d’aucun droit et ils sont l’objet de tests scientifiques, sont exposés dans des zoos, mutilés par jeu et n’ont pas le droit de se mêler aux respirants. Le parallèle avec d’autres cas de l’Histoire comme la condition du peuple noir lors de l’esclavage n’est pas difficile à faire et Andy ne s’en prive pas. Toute son histoire est l’occasion pour lui de fustiger les médias et leur influence sur le peuple (sur ce thème, je conseille la réflexion d’Andy sur les médias du début du chapitre 13), l’intolérance dont peuvent faire preuve les gens envers ce qui ne leur ressemblent pas et l’hypocrisie des gouvernements. Bien entendu, zombie oblige, tout cette réflexion se fait sur fond de description de dégénérescence physique et d’effets indésirables de la non-mort mais l’impact n’en est pas moins grand.

Bref, durant ma lecture, j’ai beaucoup souri, ri, pleuré parfois, mais surtout réfléchi et c’est pour cela que je l’aime autant et pense en faire mon livre de chevet.

J’espère vous avoir donné envie de découvrir à votre tour cette petite perle littéraire. Et si vous aimez ce tome, sachez que sa suite, « Le jour où les zombies ont dévoré le père-noël » (« I saw zombies eating Santa Claus »), est déjà disponible en version française en grand format aux éditions Mirobole.

Titre : « Comment j’ai cuisiné mon père, ma mère .. et retrouvé l’amour »

Edition de poche : Folio SF

Nombre de pages : 389

Prix indicatif : 8€

ISBN : 9782070455256

[IRL] Paris Comics Expo 2014

Paris Comics Expo est un évènement regroupant fans de la culture comics, artistes et commerçants qui fête cette année son troisième anniversaire.

Le festival n’est vraiment pas très grand : un peu plus de 5. 000 m². Comparé à ceux dont j’ai l’habitude (Japan Expo, Geekopolis…), il m’a paru minuscule et j’ai été un peu déçue sur le coup par rapport au prix du billet journalier. Dans de bonnes conditions comme celles du dimanche matin, on en fait le tour en un peu moins de vingt minutes en prenant son temps.

A noter que j’ai eu la chance de profiter du festival dans de très bonnes conditions, le public n’étant pas au rendez-vous à l’ouverture le dimanche matin, les 10h00 en ayant échaudé plus d’un. Cela m’a permis de pouvoir approcher tranquillement les artistes et cosplayers. D’après les artistes présents la veille, le festival était tellement encombré le samedi qu’il était quasiment impossible de circuler dans les allées.

Mais la force du festival est dans sa diversité. Bien sûr, il y a les artistes : un des invités vedettes de cette édition était Tim Sale, connu pour ses oeuvres autour du personnage de Batman. Au total, j’ai pu apercevoir près de 50 dessinateurs en dédicace ainsi que des acteurs comme Kenneth Backer, interprète de R2D2. Ce festival est effectivement l’occasion pour les collectionneurs d’autographes de découvrir de nouveaux artistes ou d’obtenir le précieux sésame de la part d’un artiste célèbre dont les venues en France sont rares.

Plusieurs stands d’associations étaient présents, représentant de nombreux univers chers au fans: Star Wars avec entre autres la 59ème Légion et le fabuleux R2 Builder dont les R2 radiocommandés m’ont épaté, Jurassic Park avec Cuzco Animatronics et son incroyable T-Rex, Walking Dead avec les décors de En-Phaz productions, Ghostbusters avec Ecto-1 et Ghostbusters France ou encore Stargate avec l’association SG4F.  Cette immersion était prolongée par les nombreux cosplayeurs présents sur le salon.

Des activités étaient proposées par plusieurs stands : par exemple, Urban Comics proposait pour les plus jeunes des ateliers dessins et maquillage sur le thème de My Little Pony, le stand d’Anigetter, présents dans de nombreuses conventions et qui exposait ses nouvelles créations (papercraft, origami…), permettait aux gens de s’initier aux origamis de super-héros et le stand de La Petite Muse proposait une initiation au dessin. Niveau animation, sur la scène du festival, quizz et concours de cosplay permettaient aux visiteurs de se divertir et d’admirer le travail des cosplayeurs, souvent très poussé de ce que j’ai pu en voir. Pour en apprendre plus sur l’univers des héros et des comics, le programme de conférence était assez complet : j’ai assisté à celle sur Alan Moore animé par l’équipe de Comic Box et je l’ai beaucoup apprécié. Les visiteurs pouvaient aussi profiter de petites expositions autour du cosplay ou du comics.

Enfin, les boutiques étaient assez variées : produits de collection anciens à ceux plus récents, goodies, comics, tee-shirts, vêtements et même cupcake ou bière avec verre décoré.

Bref, je suis un peu déçue par cette convention que j’imaginais beaucoup plus grande mais, si l’on fait dédicaces, conférences et animations, elle permet de passer un très bon moment dans une ambiance conviviale et agréable avec de vrais passionnés.

 Parce qu’un dessin vaut mieux qu’un long discours, je vous laisse voir cela plus en détails dans la galerie photo ci-dessous.

[IRL] Video Games Live : quand les jeux vidéo résonnent de concert

J’ai pu assister le 05 novembre dernier au concert de Video Games Live en France, dans la mythique salle de spectacle du Palais des Congrès de Paris. De passage à Paris pour la 3ème fois, cet événement était attendu de pied ferme par les fans, le dernier concert dans notre pays datant de près de 4 ans. De mon point de vue, celui-ci a réussi son retour.

Tout d’abord, qu’est-ce que Video Game Live ? Pour ceux qui ne le sauraient pas, Video Games Live est un spectacle créé par Tommy Tallarico et Jack Wall, tous deux compositeurs pour les jeux vidéo, voilà près de 10 ans. Il mélange musiques de jeux vidéo jouées en direct par un orchestre symphonique et un choeur avec,en arrière fond, une vidéo d’extraits des jeux synchronisée sur la musique et des effets de lumière mettant dans l’ambiance (dans le cas de celui de Paris en 2014, effets de projecteurs de tour de vigie pour Metal Gear Solid ou de vitraux pour Final Fantasy).

C’est aussi une occasion pour les fans de jeux vidéo de tout bord de se réunir dans une ambiance conviviale. C’est d’ailleurs dans cet optique qu’une petite exposition de jeux jouables du type Chrono Trigger, Dragon’s Lair ou Street Fighter 2, tous sur machine d’origine, était organisée par Mo5.com, afin que le public puisse s’y adonner avant le spectacle ou pendant l’entracte.

L’édition de Paris 2014 a alterné vidéos parodiques et/ou musicales de jeux vidéo avec des interventions sympathiques et rythmées de Tommy Tallarico (qui a participé tout au long du spectacle en interprétant la guitare électrique des différents morceaux), celle des invités surprise et, bien entendu, plus d’une vingtaine de morceaux interprétés soit par l’orchestre symphonique, les choeurs et Tommy Tallarico soit par le groupe Random Encounter qui reprenait de façon magistrale de façon rock et avec accordéon des thèmes comme ceux de Zelda ou de FF7 (« Fight On !).

Les invités  surprise de cette édition étaient donc le groupe Random Encounter, le compositeur Austin Wintory et la chanteuse Riva Taylor. Nous avons pu aussi assister à des petits messages vidéo de Kojima Hideo, créateur de Metal Gear, et du créateur de Sonic.

Concernant les oeuvres interprétées par le Budapest Hungarian Virtuosi Chamber Orchestra, il y a eu Castlevania, Metal Gear Solid, Sonic, Monkey Island, Assasin’s Creed Black Flag et Assasin’s Creed Unity avec la chanson phare du titre chantée en direct par son interprète Riva Taylor, Journey conduit par son compositeur d’origine Austin Wintory, Megaman, WOW, Skyrim, Street Fighter 2 (les airs de Guile, Ken et Ryu). Les plus belles interprétations furent celles de Halo alliant morceau classique avec de la guitare électrique, Silent Hill 2 (même si celle effectuée en direct par Yamaoka Akira lors des 5 ans de Nolife restera forcément inégalée),  « One Winged Angel » de FF7, Shadow of the colossus et Chrono Trigger/Chrono Cross. Dans un autre registre, les airs très rock d’Earthworm Jim étaient un régal à écouter.

Le concert s’est terminé sur un karaoké de « Still Alive », la chanson de fin de Portal, interprétée par Riva Taylor. L’air est beaucoup moins impressionnant sans les intonations mécaniques de GladOs.

Le concert était magnifique, les effets visuels et les vidéos tournant en arrière-fond totalement dans l’esprit, y compris pendant les entractes : je pense au « Now Loading » pendant l’entracte et à l’écran Trophée X-Box « Encore unlocked : « Put your hand together » » pour le rappel.

Le concert n’était cependant pas exempt de bémols : dans les chansons jouées en direct, le playback trop présent donnait une impression de dédoublement de la voix très désagréable et gâchant les morceaux. Autre problème indépendant de la volonté de l’organisateur du spectacle : pendant la seconde partie, un des haut-parleurs de gauche s’est mis à grésiller, gâchant un peu certains morceaux. Cela ne m’empêchera pas de revenir avec plaisir pour la prochaine édition.

Afin de (re)trouver un peu l’ambiance du concert, vous pouvez trouver en cherchant sur Youtube des extraits des réinterprétations rock du groupe Random Encounter, dont le medley d’Ocarina of Time, ou un extrait des Vs de Machinima passés durant le concert (ici, Mortal Kombat Vs Donkey Kong, mais il en existe bien d’autres que je vous invite à visionner dont la Frogger Vs GTA).



[TEST] "Theatrythm Final Fantasy : Curtain Call" : une suite attendue.

Ayant énormément apprécié le premier volet de « Theatrythm Final Fantasy » et ayant pu tester le 2ème volet rapidement à Japan Expo, j’étais assez impatiente de pouvoir jouer pour de bon au 2ème volet, « Theatrythm Final Fantasy : Curtain Call ». Bilan après plus de 15 heures de jeu, cet opus est aussi bon que le précédent, voire meilleur.

 Plus de chansons.

Rien de nouveau au niveau du système de jeu en lui-même, pas grand chose. Il s’agit toujours de taper en rythme l’écran tactile en essayant de faire le plus de Critical possible pour faire le meilleur score. Petite nouveauté mais pas des moindres pour les joueurs qui voudraient avoir encore un écran de 3DS après le jeu : on peut à présent jouer aux gâchettes et à la croix directionnelle ou choisir un système de jeu incluant stylet et gâchettes pour ceux et celles qui n’arriveraient pas à se décider. Les phases de jeu sont toujours de 3 sortes : « Battle » avec 4 lignes à gérer (une par personnage), « Field » avec une seule ligne à suivre, ce qui finit par se révéler assez difficile en mode Ultimate et, quasiment absent de cet opus, le mode « Event Music» couplé à une vidéo, utilisé ici uniquement pour les jeux les plus récents. Le mode « introduction » et « conclusion » où il fallait tapoter le cristal plus ou moins en rythme juste pour augmenter le nombre de Ryhtmia a disparu, ce qui est plutôt une bonne chose étant donnée qu’il n’était pas très ludique.

Le catalogue de chanson est vaste et il est difficile d’en faire le tour : plus de 220 titres disponibles dont certains de Dissidia ou de Chocobo Tales et d’autres en version longue par rapport au précédent opus (on imagine que cela contient les DLC de l’opus précédent). Les notations vont jusqu’à SSS pour une chanson réussie avec toutes les notes parfaites. Il y a 3 niveaux : Basic (assez lent, peu de variété de touches), Expert (plus rapide, beaucoup de touches) et Ultimate (trèèèèèès rapide). Pour les vrais hardcore, il est possible d’ajouter le niveau « Ultimate debout dans la ligne 4 du métro parisien » (un des métros le plus brusque dans ses nombreux ralentissements et freinages).

Plus de personnages.

Les décors qui défilent durant les phases de jeu sont beaux, les personnages équivalents niveau design à l’épisode précédent et nombreux (même si malgré ça, certains restent réservés à l’achat en DLC). Comme dans le précédent opus, chacun a ses propres habiletés qu’il acquiert au fur et à mesure qu’il monte de niveau. Le côté RPG de ce jeu musical est ce qui en fait son intérêt : on voudra à tout prix monter le maximum de personnages au niveau 99. De plus, plus les habiletés des personnages et leur niveau sont élevés, plus il est facile dé gérer les chansons ou les niveaux difficiles.

Plus de modes.

En plus de cet ajout de chansons, 2 nouveaux modes de jeux viennent étoffer cette version  dont l’un des plus attendus étaient sans doute le mode Versus : la plupart des personnages et chansons étant  à débloquer, il vous faudra cependant jouer quelques chansons puis, une fois le mode Quest débloqué, en faire une avant de pouvoir y accéder. Vous pouvez à présent prouver votre dextérité en combattant un adversaire de votre choix, humain ou virtuel, en local ou par Internet, à une chanson en mode Battle. Mais attention, ici, un mode bonus aléatoire permet d’envoyer vers votre adversaire des petites joyeusetés comme les touches qui apparaissent au dernier moment, l’obligation de faire une note parfaite pour qu’elle soit validée, les flèches qui tournent sur elle-même ou les notes qui vont à toute vitesse… Inutile de vous dire que même en mode Basic, il faut avoir une bonne maitrise des chansons pour réussir à avoir le rang SSS.

L’autre nouveau mode vient remplacer les ensembles « Field-Battle-Event Music» proposé par jeux de la saga et la quête des joyaux, relativement dure,  du précédent opus. Il s’agit du mode Quest : des niveaux de longueur variée vous menant à un boss, proposant des chansons plus ou moins dures en fonction de niveau de la quête, en mode Field et Battle et surtout, des objets et des joyaux (vous permettant de débloquer de nouveaux personnages) à gagner. Vous surprendrais-je vraiment en vous disant qu’il faut de longues (dizaines d’) heures et une très grande maitrise du jeu avant de voir ne serait-ce que le bout du nez de Sephiroth ?

 Bilan 

En bref, oui, cet opus ne révolutionne pas le précédent et est surtout une amélioration du précédent que ce soit dans sa durée ou sa variété. Mais c’est si plaisant de jouer avec ces personnages en mode chibi et les magnifiques compositions des jeux Final Fantasy. Même en n’étant pas fan des Final Fantasy, voire en ayant joué à aucun (ce qui est mon cas), vous apprécierez sûrement ce jeu musical qui est un des meilleurs de la console.

NDLR : La Rédaction tient à préciser que les photos de la galerie prises durant les niveaux proviennent du mode Démo du jeu.

[HUMEUR] Ce temps où filles et garçons jouaient aux mêmes Lego…

Je voulais vous faire part d’un petit coup de gueule contre la marque LEGO. Pas un gros, hein : franchement, comme beaucoup d’entre vous sans doute, j’apprécie cette marque et je le rends bien, comme j’ai pu le démontrer dans mon dernier post sur la présentation des nouveautés LEGO pour l’hiver. C’est justement à cette occasion que j’ai découvert quelque chose qui m’a fait un peu tiquer. Parmi les produits offerts par le service de presse, il y avait 2 Lego Club (le magazine envoyé par Lego aux enfants faisant partie du club) pour les plus de 8 ans, comportant chacun un numéro ISSN différent : un basé sur les produits « garçons » et un basé sur les produits  « filles ».

Au menu de l’un : gammes Chima, Lego City, Star Wars, couleurs à dominance sombre, labyrinthe et jeux de recherche, histoires d’aventure, photos de petits garçons posant avec les modèles qu’ils ont créé

Au menu de l’autre : gammes Disney Princesse et Lego Friends, couleurs pastels et vives, simili-tests de personnalité, présentations d’animaux mignons, jeux de lettres et travaux manuels, histoires « de filles » (défilé de mode), photos de petites filles posant avec les modèles qu’elles ont créé.

Au final, les seules pages équivalentes dans ces 2 magazines sont celles concernant la série 14 à venir des Lego Figures et la page de jeu centrale « Mystère arctique ».

Sur le coup, j’ai été choquée. Mon mari étant abonné au club, il reçoit par défaut le magazine « pour garçon » et jamais je ne m’étais dit qu’il pouvait y en avoir un autre. Ca me paraissait normal de recevoir le magazine traitant des aventures pleines d’action dans des mondes fantastiques, tout simplement parce que c’est EXACTEMENT ce que je faisais au même âge que le lectorat de base.

D’accord, j’exagère un peu. Ma première gamme de Lego était pour les âges intermédiaires, la collection Fabuland, avec des animaux anthropomorphes, des maisons à construire avec un frigo qui s’ouvrait dans lequel on pouvait glisser des aliments dessinés sur des briques plates : qu’est-ce que j’ai pu m’amuser avec cette collection, à faire du slalom de skate-board avec les alligators ou les lions ou encore construire encore et encore la chambre du mouton et la maison de la biche, si ma mémoire est bonne.

Mais en parallèle, j’avais les bon vieux Lego cosmonaute/spationaute/rayer la mention inutile de mon oncle grâce auxquels je vivais de grandes aventures dans l’espace et des Lego policiers avec lesquels je faisais des courses poursuite. Plus tard, lorsque j’avais normalement passé l’âge, ce fut la première collection Lego Star Wars Episode 1 avec Darth Maul et Qui-Gon-Jin, le speed-racer d’Anakin, la première collection Harry Potter puis celle pour les plus jeunes, très colorée, avec potions, balai, dortoir et passage secret. Mes derniers achats pour cette marque furent des produits de la gamme Toy Story, Iron Man, Teenage Mutant Ninja Turtles, ou les Simpson.

Bref, là où je veux en venir, c’est que pour une fille, il n’est pas inconcevable de jouer à des univers « fille » comme des univers « garçon ». Et que la pauvre petite qui aime jouer à Chima ou aux jouets Star wars et qui a eu le malheur de cocher qu’elle était une fille sur le bordereau d’inscription se voit privée d’actualités sur ces séries. Vous me direz que je suis une adulte et que je suis plus intéressée par le côté merchandising que le jouet en lui-même. Il n’empêche que vous ne m’ôterez pas de l’idée que toutes les petites filles ne sont pas toutes pareilles et n’ont pas toutes les mêmes goûts identiques et préformatés par la Société (regardez les illustrations d’un catalogue de jouets ou des publicités à la télévision, c’est flagrant). D’ailleurs, je parle de petite fille aimant l’univers Star Wars mais c’est aussi valable pour le petit garçon aimant l’univers des films d’animation Disney.

Les 2 magazines sont tous les 2 sympathiques et pour avoir pu feuilleter les 2, j’apprécie la trame et le ton choisi pour chacun, même s’il est très différent. Mais pourquoi ne pas avoir créé un magazine mixte ? Sans cet événement, je n’aurais jamais su qu’il y avait 2 magazines ! Oui, la plupart des garçons se seraient sans doute plaints des pages sur Lego Friends et les filles auraient peut-être boudés les pages action. Alors pourquoi ne pas, au premier envoi, envoyer les 2 et demander ensuite à l’enfant de trancher lequel il souhaite recevoir (si ce n’est les 2) ? Là, on ne leur laisse même pas le choix de dire « j’aime » ou « je n’aime pas ». Et la petite fille que j’étais qui rêvait d’aventure ailleurs que dans des centres commerciaux et sur des podiums aurait été bien triste…

 NDLR : Bien entendu, s’il y a la possibilité de choisir tel ou tel magazine en fonction des goûts cochés lors de l’inscription, alors ce coup de gueule n’a pas lieu d’être.

[SHOPPING] Pour Noël, vous prendrez bien un Lego ?

LEGO logo_RGBLego, est-il encore utile de présenter cette entreprise, célèbre pour ses petites briques avec lesquelles on peut créer tout et n’importe quoi et connue aussi , pour ces 20 dernières années, pour ces licences fameuses, que ce soit Marvel ou son concurrent DC, Disney, Star Wars ou Les Simpson pour la dernière en date ?

 
 
 
 
Nouveautés Star Wars
Lego a présenté cette semaine ses nouveaux produits pour les mois à venir et tout particulièrement décembre. Site geek oblige, je vais me concentrer sur les licences.
L’évènement de cette année est leur 15 ans de collaboration avec Star Wars. Je me souviens encore de l’achat du premier set, sorti à l’occasion de l’épisode 1 au cinéma, comprenant Dark Maul sur son véhicule et Qui-Gon Jinn et sa « moumoute », que ma camarade nommait ainsi car la chevelure avait tendance à se détacher dès qu’on lui montait le bras (tout ça ne nous rajeunit pas).
Parmi les produits à venir, on retrouve les vaisseaux aussi mythiques qu’imposants dont l’Imperial Star Destroyer qui comporte rien de moins que 1359 pièces. A la fois jouet et produit de collection, il est le produit dont tout fan de Star Wars rêve.
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Du même niveau, nous avons l’AT-AT articulé, tout droit sorti de l’épisode 5, il ne manque que la neige. A peine moins riche en pièces que l’Imperial Star Destroyer (1137 éléments), il s’en rapproche cependant niveau prix : comptez 143€ pour ce dernier et 130€ pour l’AT-AT.
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Lego a aussi pensé aux bourses plus modestes en proposant plusieurs kits à 30€ : le Vulture Droïd , l’Intercepteur Jedi, le V-Wing Starfighter et enfin, mon préféré, ne serait qu’à cause des personnages de Qui-Gon Jinn et du général Grievous livrés avec, le General Grievous’ Wheel Bike.
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Dans la même lignée, comme tous les ans, Lego proposera ses calendriers de l’avant. Si les calendriers classiques Lego City et Lego Friends coûteront autour d’une vingtaine d’euros, il vous faudra mettre la main à votre porte-monnaie pour acquérir celui de Lego Star Wars dont le prix monte à 35€. Mais de mon point de vue, ce calendrier a 2 excellentes raisons d’être acheté : le Dark Vador exclusif Père Noël et le droïde Sapin de Noël. Ils ont littéralement été mon coup de coeur de cette présentation.
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Nouveautés Disney 
Pour les enfants et les adultes fan des 2 longs métrages associés, Lego propose pour cet hiver la tour de Raiponce fournie avec Raiponce, Flynn et bien sûr Pascal (40€) ainsi que le château de Cendrillon avec Cendrillon, le Prince ainsi qu’un chien et un chat provenant de la collection Lego Friends (environ 77€). Je regrette que Pascal soit beaucoup moins attachant en figurine Lego que dans le long-métrage ou les autres produits existants. De plus, la chevelure de Raiponce semble n’avoir qu’une taille normale, ce qui gâche un peu le personnage.
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Nouveauté jeu vidéo

Enfin, la plus belle nouveauté que j’ai pu voir à cette présentation était la démo du jeu Batman 3 : Beyond Gotham sur PS4, disponible en novembre prochain. Pas de Batman ni même de Robin dans cette démo mais Martian Hunter, Flash et Cyborg, ce qui lui donnait plus un côté Justice League. Je n’ai pas moi-même pris en main le jeu mais j’ai pu voir les détails dans le décor et les personnages qui ressortaient dans cette démo, ceux-ci étant presque plus détaillés que les figurines réelles. Lorsque Martian Hunter utilise son pouvoir de révélation des objets cachés, l’écran passe en couleur dichromatique que j’ai trouvé très bien fait, le jeu restant facilement jouable malgré cela.

Côté phases de jeu, on a pu voir dans cette démo une phase  shoot-them-up où, à bord d’un vaisseau, vous devez tirer sur les vaisseaux ennemis pour vous en débarrasser ainsi qu’une phase mission sur une planète étrangère, plus proche du jeu Lego traditionnel où vous devez vous débarrasser des ennemis, tout en éclatant tout  sur votre passage afin de récupérer les plus de pièces Lego possible, et résoudre des énigmes collaboratives (vous avez 3 personnages à chaque fois et seul un de ses personnages peut effectuer une action précise permettant d’avancer dans le niveau). Le jeu contient plus de 150 personnages ayant chacun 5 à 6 costumes différents permettant d’effectuer des actions précises. Martian Hunter peut voler, faire des tirs laser ou se transformer pour devenir plus puissant et casser plus facilement des choses. Flash a une super vitesse. Cyborg peut attirer à lui des objets en fer ou les faire exploser, ou encore se transformer en machine à laver mais, attention, une machine à laver qui effectue des tirs lasers (si vous ne me croyez pas, je vous invite à regarder la bande annonce plus bas). Le plus difficile dans le jeu semble être de connaître toutes les capacités de chaque personnage afin de savoir quel personnage utiliser pour pouvoir avancer et de bien assimiler les boutons de transformation et d’utilisation des pouvoirs.

Côté histoire, on trouve  l’humour parodique habituel ainsi que les détails qui font sourire, comme un des héros effrayé par une araignée ou les poissons lego nageant dans l’eau d’un étang.
Pour en savoir plus, je vous invite à visionner la bande-annonce présentée au Comic-Con 2014.

[MUSIQUE] MagoYond, le groupe qui fait revenir les morts à la vie

En ce  14 juillet, c’est le jour idéal pour fêter … les zombies (pourquoi faire comme tout le monde ?). Et plus précisément le rock zombie.

Le rock zombie, qu’est-ce donc ? C’est exactement la question que j’ai posé à un des musiciens de MagoYond lorsqu’il m’a interpellé lors de ma visite de Geekopolis.  Si le nom de MagoYond vous dit peut-être quelque chose, c’est que j’en ai déjà parlé brièvement dans mon article sur Geekopolis ou que vous avez peut-être vu leur première partie du Naheulband au Geek Faeries 2011.

Revenons à notre sujet : le rock zombie, c’est du rock avec des thèmes qui parlent aux zombies mais aussi aux humains fan de « La nuit des Morts Vivants », « Walking Dead », « Shaun of the Dead » ou tout autre oeuvre où des anciens humains en état de décomposition plus ou moins avancée avancent en tendant les bras et en râlant. Le groupe lui-même disait récemment sur sa page Facebook que c’est la scène de fin de « Shaun of the Dead »  où Shaun joue à la console avec son pote Ed qui leur avait inspiré la chanson « Adopte un Zombie ».

Convaincu par les quelques notes que j’avais pu entendre et les 2 musiciens du stand, j’ai pris leur deuxième et dernier CD, « Z » pour tester. Et j’ai adoré ! Tellement qu’une semaine après, j’achetais leur premier album, « Pandemia ». MagoYond, c’est surtout trois choses :

– des textes plus ou moins humoristiques tournant, vous l’aurez compris, autour des zombies mais aussi de certains monstres mythologiques ou de tueur fictifs ou réels, comme par exemple dans « Kraken Palace » ou « Jack ». Surtout, ce sont des textes qui restent en tête : « Adopte un zombie, mais quelle c******, il fallait s’échapper, ne pas se faire bouffer », « Maintenant t’es mourru, mais je reste complètement mordu de toi », « Fini les nuits de dures luttes dans les plaines, les campements de fortune dans la forêt, je voudrais être six pieds sous terre » (note au groupe s’il passe sur cet article : je vous l’ai déjà dit en direct mais non, on ne comprend pas forcément « dure lutte »)….

– des riffs endiablés, particulièrement dans le dernier album avec ma préférée « 6 pieds sous terre ». Mais aussi des très beaux morceaux de piano dans « Hector ZAM » ou des rythmes plus dansants  se mêlant à la trompette dans « Vegas Zombie » ou « Kraken Palace ». J’avoue avoir eu un peu de mal avec la voix de Le Mago la première fois mais je l’ai très vite apprécié. C’est de la musique qui donne envie de bouger et de faire des headbang, même si vous écoutez ça dans le métro ou à l’imprimante. Elle donne aussi envie de chanter les paroles à tue-tête, ce qui peut être gênant à l’imprimante de votre travail lorsque vous en êtes à « Mais il y a toujours un mec pour venir te faire c****  » dans « 6 pieds sous Terre » (véridique).

– des musiciens accessibles et extrêmement sympathiques, même si je n’ai vu pour le moment que les représentants Le Mago et Aspic. La photo ci-dessous (prise avec leur aimable autorisation) les représente sur le stand du Dernier Bar avant la Fin du Monde à Japan Expo 2014  :

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Si vous aimez le « Troll Métal » du Naheulband, vous ne pouvez qu’aimer MagoYond ! Leur musique est exactement dans la même veine et dans un domaine aussi geek que Naheulband, sauf que l’on passe du jeu de rôle aux trépassés qui râlent.

Les morceaux de MagoYond sont facilement accessibles : gratuitement sur leur chaîne Youtube, sur Deezer et sur Spotify, de façon payante sur I-Tunes ou en leur commandant les albums physiques. Vous les retrouverez facilement sur leur site : http://www.magoyond.com/ , ou sur leur page facebook MagoYond.

En attendant, vous pouvez écouter leur nouvel album en entier sur Youtube  à cette adresse

https://www.youtube.com/watch?v=UqpuAPpHW_4
Je vous conseille aussi leur chanson la plus connue « Adopte un zombie » :
http://youtu.be/a_E-_73NDaQ
En espérant que vous ferez vous aussi une bonne découverte.
Mon mot de la fin sera : « Agrrrrr ».

[SORTIE] Ma première fois à Geekopolis

Dans ce compte-rendu, je ne vous énumérerai pas toutes les activités ou animations disponibles à Geekopolis. Déjà, parce que le site web du festival et les communiqués de presse le font beaucoup mieux que moi, ensuite parce qu’il s’agissait de ma 1ère fois dans ce festival (qui a fait 15 000 entrées cette année) et que c’est par mes yeux de béotienne que je souhaite le partager avec vous.
Samedi
A mon arrivée samedi après-midi, je me sens un peu comme un dresseur dans une arène de Pokémon : il faut plusieurs tapis roulants et escalators avant d’arriver sur les lieux de la convention.
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Au sein même de la convention, cette sensation persiste : combien de temps m’a-t’il fallu avant de comprendre qu’il faut que je traverse un rideau noir, soit une sortie de secours, pour pénétrer dans Metropolis, espace que j’ai d’ailleurs découvert plus par hasard qu’autre chose ? Au sein de chaque espace, on se sent comme une souris dans un labyrinthe, allant à gauche puis à droite, jetant un coup d’œil dans ce couloir au fond, sans vraiment savoir exactement où on est. Bien que ça aie été un plaisir de m’égarer, l’apparition des pastilles « vous êtes ici » sur les plans le dimanche n’a pas été malvenue, surtout pour le quartier de Métropolis dont les allées, plus étroites que dans les autres espaces, étaient très vite bouchées.
La proximité des univers fait qu’ils finissent par se mélanger : il n’est pas incongru de croiser le roi Arthur dans le Nautilus ou un personnage de Steampunk au sein d’un stand Star Wars.
Parmi tous les univers présents, le plus beau est véritablement celui dédié à l’univers du steampunk, présent un peu dans les autres festivals, mais ici vraiment mis à l’honneur dans espace dédié. Bien que je n’aie pas d’atomes crochus avec cet univers, les costumes et les décors sont magnifiques. Félicitations tout particulièrement aux stands de la Steam Rocket et à celui du Nautilus qui mettent des étoiles plein les yeux et 3L1C pour sa jolie galerie.
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Je visite tous les espaces tant bien que mal. Dans le quartier Teklab, je m’attarde sur les robots de Caliban et ne jette qu’un œil rapide à l’Occulus Rift ou la harpe sans corde en démonstration. Je fais bien entendu le détour incontournable aux stands de Mo5.com, et de Marcus Fait Son Show  (dont les machines sont fournies par Nemcoshow) qui sont situés côte à côte, histoire de dire bonjour aux copains d’association. MO5.com a axé ces jeux rétro sur la thématique de l’Alien, ce qui me  permet de me ramasser joyeusement à Duke Nukem sur Saturn alors que je connais les niveaux par cœur. Le stand de Marcus Fait Son Show bénéficie quant à lui aussi de la présence de consoles rétro,  de celle de Marcus (ce qui semble assez logique) mais aussi d’une Wii U jouable et d’une fausse game boy géante pour prendre des photos insolites.
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A la fin de cette première visite, mon ressenti est mitigé :
–       d’un côté, le festival me fait penser aux espaces créateurs de Japan Expo (ce qui est un bon point) mais aussi à une succession de boutiques, le monde présent ne permettant pas vraiment de se sentir à l’aise.
–       De l’autre côté,  l’ambiance au sein du festival est excellente : la majorité des gens sont souriants, gentils et ouverts, prêts à discuter de leur passion. De plus, j’ai pu faire quelques bonnes découvertes comme le groupe de rock zombie MagoYond  ou le dessinateur Vinz El Tabanaz dont j’ai adoré le style graphique. Je les recommande d’ailleurs tous les deux chaudement.
En quittant le festival ce samedi, j’aurai pu en rester là. Pourtant, il me reste comme une sensation d’inachevé. Je décide donc de sacrifier de mon sommeil pour revenir le lendemain matin et profiter ainsi mieux du festival et de ses activités.
Dimanche
Arrivant à l’heure d’ouverture au public, j’ai le plaisir de trouver des allées dégagées permettant d’accéder aux stands. Je visite ainsi correctement les espaces Steampunk, Avalon et Nautilus qui étaient difficilement pratiquables la veille. Un de mes regret : malgré mes recherches, je n’arrive pas à remettre la main, ou plutôt l’œil, sur l’exposition dédiée à la série animée à venir du Donjon de Naheulbeuk.
Je profite de l’accalmie afin de me faire tirer les cartes au tarot et m’initier à reconnaître les épices au sein du sympathique stand The Geek Side.
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J’assiste à quelques démonstrations de combats de GN par Les Compagnons de l’Ouest , à la baïonnette par Hycarius et Onyros  puis me fait initier au combat au sabre à laser face à un jedi de Geek And Sword, pauvre padawan que je suis . Tenir un sabre laser lumineux, ça n’a pas de prix.
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La matinée étant presque achevée et la foule commençant à revenir, j’en profite pour faire le tour des rédactions sur place et que j’apprécie pour les féliciter de leur travail : celle de Canard PC sur le stand d’Intel où ils présentent leur PCP Box, Animeland ou encore feu Dixième Planète sur le stand Gentlemen Collectionneurs avec une très belle expo sur « 2001, Odyssée de l’Espace », reprenant l’univers de leur Hors-Série n°2 dont quelques exemplaires étaient d’ailleurs en vente sur le stand.
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Je termine par une micro-conférence sur le sexe chez Tim Burton, présentée par l’association Timburton.net.
Mon bilan sur ce festival est qu’il est plus que complet. Ajoutez aux stands les ateliers, les démonstrations et les conférences : le don d’ubiquité ne suffirait pas pour pouvoir profiter totalement du festival !
Il y a tellement d’autres animations et stands dont je pourrais vous parler : la fresque de vaisseau peinte en directe, l’atelier d’origami, le jeu de rôle, le stand de laser tag, l’initiation au vol de poisson volant, les stands de papercraft, etc. D’ailleurs, je vous conseille d’aller lire en parallèle le compte-rendu du site Hobby Forever que j’ai beaucoup aimé.
La liste des associations ou groupes cités dans ce compte-rendu est loin d’être exhaustive : encore une fois, je ne peux que vous inciter à aller sur le site de Geekopolis  afin d’y consulter la liste des artisans ou des participants. Le choix est tellement vaste que vous y trouverez sûrement une association vous intéressant.
Bref, une très bonne expérience à renouveler l’année prochaine !

 

[SORTIE] Festival Geekopolis : Ne les appelez pas « geekettes », elles n'aiment pas ça !

LogoElles sont geek et elles le revendiquent. Elles sont très nombreuses à aimer les jeux vidéo, le médiéval fantastique ou le combat au sabre laser mais aiment aussi l’ikebana, la mode steampunk ou le maquillage Shibuya-Style.
Au-delà des clichés
S’il fallait une preuve de l’intérêt que la gente féminine porte à la culture geek, il nous suffirait de dire que ce sont trois femmes qui définissent le contenu de notrefestival.
La forte présence de femmes et jeunes filles dans la communauté geek permet d’exprimerles aspects féminins de cette culture qui en sont indissociables.
Tous les domaines abordés lors du festival Geekopolis sont appréciés autant par les femmes que par les hommes. Loin du cliché du jeune adulte masculin, le geek se décline également au féminin.
S’entrainer à lancer le marteau de Thor, combattre des zombies dans les ruelles de l’Undead Zone ou participer à un jeu de rôle grandeur nature en incarnant une guerrière d’un moyen-âge fantastique sont des activités que les geeks au féminin affectionnent et pourront expérimenter.
De l’ikebana (art de l’arrangement floral) aux épreuves sportives physiques telles que le Troll Ball, du jeu vidéo aux combats à la canne ou à l’ombrelle en passant par le défilé de mode, la discrète et pourtant très influente communauté geek féminine partage toutes les passions de son homologue masculine avec cette évidente et plaisante manière de tout aborder et faire différemment.
A l’image d’une société en pleine évolution, les geeks femmes et hommes pourront grâce aux ateliers de costumes ou de maquillage de Grandeur Nature, de coiffures du trône de fer ou création de cosplay apprendre à créer leurs prochaines tenues ou parfaire l’existante.
En représentant presque la moitié du public du festival, les femmes montrent que Geekopolis est vraiment le festival dont Elles sont les héroïnes.
Festival Geekopolis
17 – 18 mai 2014
Paris Expo Porte de Versailles
www.geekopolis.fr

[INSOLITE] Pourquoi Animal Crossing n’est PAS la vraie vie

Comme vous avez pu le comprendre si vous en avez lu le test, je fais partie de ces gens bizarrement accro à Animal Crossing et capables de passer 45 minutes par jour à arroser des fleurs virtuelles qui finiront de toutes façons par sécher sans raison apparente (bande d’ingrates). Mais une chose est sûre,  s’il est fréquent au bout de trop d’heures de jeu de vouloir sortir son filet à papillon pour en attraper un dans la vraie vie, les 2 ont beaucoup trop de différences pour réellement les confondre. La preuve avec ce comparatif de ce que vous pourriez dire à vos enfants

« On est en hiver, il fait froid, couvre-toi »

On est en hiver, il neige dans le jeu, mes administrés se promènent en tee-shirt à manches courtes et sans pantalon ni chaussures, tout va bien.

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« Voler les gens, c’est mal »

Prendre dans les objets perdus des objets qui ne vous appartenaient pas, ce n’est pas grave. Elle est belle, la morale, tiens. On parle de GTA mais Animal Crossing , ce n’est parfois pas mieux.

« Maltraiter les gens, c’est mal »

Certes, c’était sans faire exprès mais il m’est déjà arrivée d’arroser les pieds ou de frapper avec la pelle ou le filet mes administrés et après m’avoir évité, ils ont continué à me sourire en se dandinant. Poussez-les pour passer et ils ne vous diront rien. Dans la vraie vie, ils vous auraient déjà hurlé dessus (sauf dans le métro parisien, et encore).

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« L’argent ne pousse pas sur les arbres »

L’argent pousse sur les arbres. Avec les outils adaptés, il y a moyen de faire pousser un arbre à clochettes soit un arbre qui donne de l’argent au lieu de fruits. Sinon, il suffit de secouer un arbre et parfois, 100 clochettes en tombe. Parfois ce sont d’autres objets comme un papier-peint, un micro-ondes… « Je ne comprend pas : j’étais sur le chemin pour aller au travail, j’ai tapé dans un arbre par inadvertance avec ma sacoche et un micro-ondes m’est tombé sur la tête. ».

« Ne tape pas dans les pierres, tu vas te faire mal »

Tapez dans les rochers avec votre pelle, vous risquez de trouver des pièces, des sacs de pièces et même des joyaux déjà taillés comme des rubis, des saphirs, de l’argent, de l’or…

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« Les cadeaux ne tombent pas du ciel « 

Oh, des ballons qui flottent avec un cadeau attaché ! Vite, mon lance-pierre.

 » Il faut respecter l’écosystème »

Pêchez autant de poissons que vous voulez, ils sont en quantité illimité. Idem pour les insectes lorsque c’est la bonne saison.

« Ne pêche pas la baleine, c’est un animal protégé. De toutes façons, il te faudrait des outils adaptés comme des harpons »

Une canne à pêche normale suffit et vous pouvez parfois en pêcher 8 par soir.

 » Il faut respecter les proportions : un carré ne rentre pas dans un rond »

La baleine citée ci-dessus fait seulement le double de la taille d’un humain lorsqu’on la pêche et à peine le triple de la taille d’un bar. Et les flocons de neige font la taille de ma main.

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« Le sac de Mary Poppins, c’est de la fiction »

Dans mon sac, qui n’est même pas sur mon dos d’ailleurs (ou alors, il est invisible), j’ai une pelle, un filet, un lance-pierre, un arrosoir à réserve d’eau illimité, 9 pommes, un buffet, une baleine (oui, j’aime beaucoup les baleines), etc.

D’ailleurs, mes administrés arrivent à voir ce que j’ai dans mon sac à dos invisible puisqu’ils demandent parfois à me racheter un des objets ou des poissons que je viens d’avoir. Pas forcément idéal pour les surprises : «  – Oh, mon chéri, c’est une bague de fiançailles ? « 

 » La loi de l’offre et la demande fait varier les prix »

Ramenez 25 poulpes à Risette, la boutique d’occasion, et elle vous en offrira toujours le même prix. Par ailleurs, elle vous rachète quasiment tout, à se demander où elle met tout ça.

 » Devenir propriétaire est devenu impossible »

Au bout de 6 mois de jeu, j’ai une maison énorme avec 4 pièces au rez-de-chaussée, un étage et un sous-sol. Et encore, je n’ai pas fini d’agrandir toutes les pièces annexes.

 » La peau de la banane ne se mange pas. »

Offrez une banane à vos administrés et ils la mangeront complètement. Pareil pour les pommes (trognon et queue compris) ou pire, les noix de coco. Les emèdes de chez Méli et Mélo doivent partir comme des petits pains avec les problèmes de digestion que ça doit entraîner.

 » Il faut faire attention à la planète et ne pas polluer « 

Dans ma ville, il y a mes administrés et moi, sauf dans la zone commerciale où certains de mes anciens habitants viennent zoner et dans le camping où des personnes d’autres villes viennent s’installer pour une journée (mais ce dernier est un ajout assez récent). Donc quand je récupère des chaussures ou des pneus lorsque je pêche, c’est que soit mes administrés soit les gens des autres villes sont des gros pollueurs. Je ne savais pas que j’étais limitrophe de Paris (mauvaise expérience du métro parisien, désolée).

 » Les fleurs, c’est fragile « 

Si tu cours dedans, oui. Sinon, tu peux faire rouler une boule de neige aussi grande que toi, elles s’en fichent. Idem quand mes administrés marchent allégrement dedans. Elles ont une forme d’invulnérabilité partielle bien à elles.

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 » Le sens du bon goût, c’est important « 

Certaines des recettes de ce que boivent mes administrés me font peur : par exemple, un milkshake au cerfeuil ou du jus d’épinard. Bon, j’invente, mais on n’est pas loin. Et pour embellir la ville et qu’elle soit un peu plus à la mode, ils leur arrive de me proposer les projets d’une montagne de pneu, d’un empilement de tuyaux ou d’une poubelle…

 » Aie un peu de bon sens, voyons « 

Proposer l’installation d’un hamac en plein hiver ou d’un feu piéton alors qu’il n’y a ni route ni voiture ne les choque pas. Leur propos aussi est parfois quelque peu incohérents.

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 » C’est ton anniversaire, souffle les bougies de ton gâteau « 

Pour le coup, ça c’est pareil ! Il faut souffler dans le micro de la 3DS pour souffler les bougies. Dans le RER en heures de pointe, vous n’avez pas l’air bête, tiens.

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Je pourrais aussi dire que dans la vraie vie :

– quand on tape du pied dans une petite boule de neige, elle explose, elle ne devient pas un peu plus grande

– les boules de neige qui font une taille humaine ne disparaissent pas parce que l’on a discuté avec un habitant pendant qu’on les poussait. Elles ne disparaissent pas non plus en l’espace de 10 minutes parce qu’on a mis trop de temps à rapporter la seconde et encore moins pour réapparaitre plus petite à l’autre bout de la ville.

– vos voisins ne passent pas leur temps à vous interpeller pour vous demander de leur pêcher quelque chose, leur ramener un fruit, vous vendre un truc ou leur confirmer que leur salutation ou leur ponctuation de fin de phrase sont bien… Ils ne s’invitent pas non plus chez vous dès que vous y restez plus de 2 minutes. Même quand vous êtes au milieu de l’océan et que vous pensez être tranquille, Pascal surgit derrière vous dès que vous avez pêché un pétoncle pour vous le racketter ! Mes administrés sont des stalkers ! Non mais regardez, je vous assure que ça fait peur, la première fois ! *musique des Dents de la Mer*

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– il n’y a pas de micro-climat au dessus des îles qui fait qu’il y fait beau et chaud toute l’année

Bref, autant de petites choses qui font que non, même s’il y ressemble un peu, Animal Crossing, ce n’est définitivement pas la vraie vie. Finalement, c’est peut-être ça, sa force. Allez, je retourne arroser des fleurs et construire des bonhommes de neige.