[TEST FLASH] Urban Rivals : le manga

URBAN RIVALS_CP-5 Avant de tomber sur ce manga je ne connaissais pas Urban Rivals, pour me plonger dans l’histoire j’ai donc fait les choses à l’envers : j’ai commencé par lire le manga … Pour ceux qui comme moi ne connaissaient pas, en gros on se situe sur une oeuvre basée sur un jeu de carte, une inspiration non cachée de l’univers Yu Gi Oh, voire Pokémon …

L’histoire : Bastien, orphelin, vient de fêter ses 15 ans. Il n’a qu’un rêve : intégrer l’école d’Urban Rivals pour devenir joueur professionnel. Mais après des années d’échec aux tests d’entrée, il se contente de jouer avec de fausses cartes. Brutalisé par le tyran du lycée,  la vie ne lui fait pas de cadeau. À moins que la sexy conseillère d’orientation ne le protège et l’aide à rejoindre la ligue officielle.

Vous l’avez compris on est dans le plus pur style Shonen, on retrouve un héros maltraité, limite serial loser, un événement inattendu vient perturber son quotidien, et il se voit confier des pouvoirs qu’il va devoir apprendre à maîtriser.

Cela faisait longtemps que je n’avais pas réussi à accrocher sur un manga, les derniers que j’ai lu restent au top pour moi, rien depuis Prophecy ou Death Note … On est loin de leur registres sombres. Ce Tome 1 nous apporte un vent de fraîcheur, le concept n’est pas une surprise : on est sur un univers de « jeu de carte » donc on sera pas bluffé par l’idée de base, mais il faut avouer que c’est tellement bien amené que ça se laisse lire, qu’on se laisse prendre et qu’on en veut plus …

URBAN RIVALS_CP-3

On a un double univers dans l’histoire : un univers dans lequel vit Bastien, et une ville qui nous est présentée pour le moment comme « virtuelle », on sent que tout le potentiel va se dévoiler petit à petit dans les tomes à venir. Pourtant n’allez pas croire que ce Tome 1 n’a rien à nous dire : il nous présente les personnages, l’univers, et surtout il nous plonge dans le voyage de Bastien. Si les auteurs ne cachent pas leurs influences, on retrouvera tous les stéréotypes qui nous rassurent : le héros chétif, la brute épaisse sans cervelle qui est aujourd’hui l’ennemi du héros (mais vu son charisme rien ne nous dit qu’ils ne deviendront pas potes !), la prof/conseillère super sexy en tailleur le jour et … je vous laisse découvrir pour la nuit ! Tous les persos sont originaux, mais ils ont tous un petit air de déjà vu rassurant. Le dessin lui aussi est un condensé de ce que j’adore pour un shonen, pas trop de détails, pas surchargé, mais juste beau. Aucune longueur dans la narration, de l’action dès le début et pour un tome 1 c’est assez rare pour le souligner …

En ce qui concerne les auteurs, le collectif Makma à l’origine de ce manga, n’en est pas à son coup d’essai, si vous ne les connaissez pas ils interviennent à toutes les étapes de la création : scénario, dessin, encrage, couleur, lettrage. Le studio regroupe une quarantaine d’auteurs de bande dessinée venus du monde entier et de tout horizon : franco-belge, manga, comics. Makma est par exemple à l’origine de la bande dessinée Banc de touche et du manga Amour Sucré (Akileos). L’équipe réalise également des traductions et adaptations de comics américains pour le marché français (Batman, Superman, Wonder Woman…). Ils s’occupent notamment de la traduction de Walking Dead pour les Éditions Delcourt. Ils réalisent également des outils de communication pour des entreprises qui souhaitent communiquer par la bande dessinée.

Si comme moi vous accrochez, je vous conseille aussi de jeter un oeil sur le jeu en ligne, il est bien foutu, le tutoriel est juste bien fait, et du coup on se prend au jeu à retrouver des persos qu’on a pu croiser dans le manga.

Pour finir, si vous avez la possibilité de vous rendre à Japan Expo cette année, sachez que le principal scénariste Stephan, et le dessinateur, Albert, seront présent sur le stand Delcourt du 2 au 6 juillet prochains.

Urban Rivals de MAKMA :
Collection : Shônen Delcourt
Format : 127 x 180
Pagination : 192 pages
ISBN : 978-2-7560-5416-2
Prix : 7,99 €
URBAN RIVALS_CP-35Urban Rivals le jeu :
2 milliards de parties jouées depuis le lancement.
Plus de 25 millions de joueurs.
Environ 10 000 nouveaux joueurs par jour.
Une majorité de joueurs masculins de 12 à 25 ans
Près de 258 000 fans sur Facebook.
Déjà disponible en 8 langues: français, italien, espagnol, anglais, allemand, hollandais, portugais, russe.
A voir : http://www.urban-rivals.com/

[NEWS] Urban Rivals, le célèbre jeu en ligne, devient un manga !

9782756054162vAujourd’hui, le célèbre jeu en ligne devient un manga ! À la croisée des univers de Yu-Gi-Oh ! et de Pokémon, les gamers ne seront pas déçus, et les fans de BD non plus ! Une création des Éditions Delcourt.

Bastien, orphelin, vient de fêter ses 15 ans. Il n’a qu’un rêve : intégrer l’école d’Urban Rivals pour devenir joueur professionnel. Mais après des années d’échec aux tests d’entrée, il se contente de jouer avec de fausses cartes. Brutalisé par le tyran du lycée, la vie ne lui fait pas de cadeau. À moins que la sexy conseillère d’orientation ne le protège et l’aide à rejoindre la ligue officielle.

Le manga : 80 % des personnages du manga sont des figures du jeu en ligne. Les personnages créés pour le manga devraient bientôt être adaptés pour devenir de nouveaux personnages du jeu. Le 1er arc de la série se déroulera sur 3 tomes. Bonus, le principal scénariste, Stephan, et le dessinateur, Albert, seront présents à la Japan Expo 2014 sur le stand Delcourt du 2 au 6 juillet prochains et le tome 2 paraîtra en novembre 2014… Une histoire à suivre !

 
Infos :
– Collection : Shônen Delcourt
– Format : 127 x 180
– Pagination : 192 pages
– ISBN : 978-2-7560-5416-2
– Prix : 7,99 €
– Site officiel : http://www.urban-rivals.com/

[TEST]Dungeon Keeper sur IOS et Android

L’ère numérique n’a pas fini de nous surprendre : les petits jeux par navigateur sous HTML5 tels que Grepolis présenté sur Browsergames ne cessent de croître, les jeux de consoles utilisent le concept de réalité augmentée pour des effets visuels exceptionnels et les jeux rétro, eux reviennent sur le devant de la scène, mais en version mobile cette fois ! C’est ainsi que nous avons redécouvert avec plus grand plaisir l’ancien jeu PC cultissime qui a captivé de nombreux joueurs par le passé : Dungeon Keeper.

« It’s good to be Evil »

Dungeon Keeper (Bullfrog) est un jeu mythique de stratégie pour PC qui date de 1997. Le jeu passionnant proposait des parties solo ou en réseau. Le concept est simple : Vous êtes le gardien maléfique du donjon, celui qui doit construire son royaume et défendre ses biens tout en récoltant de l’or et en combattant ses ennemis. Vous êtes à la tête de créatures maléfiques telles que des sorciers, des larbins, des trolls, des nuages noirs, des vampires, des démons ou encore des dragons.
En voici le teaser (en anglais) du jeu sur téléphone mobile :

Un avis mitigé

Peter Molyneux, créateur du jeu de 1997 n’a pas approuvé l’application mobile avec enthousiasme. Selon lui, le concept est ridicule et le jeu en perd toute sa substance, de par l’ajout de nouvelles fonctions et de son aspect trop commercial via le Free to play. (sources : Pcgames.de). Certaines critiques traitent même cette nouvelle version « d’ennuyeuses ». Mais si celle-ci n’est pas à même de convaincre les joueurs assidus de Dungeon Keeper, elle peut séduire de nouveaux fans notamment grâce à son interface agréable et ergonomique.

Télécharger le jeu

Le jeu « free to play » Dungeon Keeper pour IOS et Android est disponible gratuitement sur AppStore et Google Play. Les nostalgiques préféreront sûrement les graphiques de l’ancienne version, plus old-school, également disponible. sur Kotaku.com par exemple.

[SORTIE] Soirée Shoot Them Down !

Notre ami, le site « Le Serpent Retrogamer » organise, en partenariat avec la salle d’arcade Arcade Coin-op Legacy à Ivry Sur Seine le 28/06/2014 à partir de 20h30 une soirée spéciale SHMUP. Si vous savez ce qu’est un SHMUP et que vous êtes dans le coin il vous faut y aller … Si vous ne savez pas ce que c’est : il vous faut réviser, donc il vous faut y aller ! Le genre en question, le Shoot’em up pour les intimes sera à l’honneur, genre idéal (avec la baston) des salles d’arcade, vous permettra de passer une bonne soirée. Plus de 35 bornes d’arcade, des guests comme DamDam et « Prof » Florent (Les oubliés de la Playhistoire, Omake Books, …) seront présents. Des softs drinks à volonté, concours et lots à gagner, et le tout pour 15 euros … pas mal moi je dis, et j’y serai ! (place limitées, inscriptions sur le lien ci-dessous).

Allez voir le programme ici : http://www.le-serpent-retrogamer.org/evenement-soiree-shoot-them-down-venez-jouer-aux-classiques-du-shmup-en-arcade-le-samedi-28-juin-chez-coin-op-legacy/

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[TEST] Trials Frontier

Et voilà, c’est fait, malgré tout ce que j’ai pu lire ou entendre sur Trials Frontier j’ai quand même trouvé le courage de l’installer … J’ai en principe très peur quand un jeu est gratuit, il y a une règle assez universelle : « si ça semble trop beau pour être vrai, c’est que c’est trop beau pour être vrai ! ».

Trop beau pour être vrai ?

Pour une fois je vais me faire l’avocat du diable : est-ce qu’on peut imaginer que des développeurs travaillent gratuitement juste pour nous donner du plaisir ? Est-ce qu’on peut imaginer notre livreur de Pizza nous laisser avec la commande et un grand sourire sans nous demander des sous ? Non pas vraiment … Certes la situation est plus vicieuse avec les Pay-To-Play … pardon je voulais dire Free-To-Wait … rhooo je vais y arriver : Free-To-Play (F2P) ! Surfer sur un succès comme Trials/Trials EVO/voire Trials Fusion … pour nous sortir une version mobile c’est compréhensible, et en sortant un jeu de qualité l’éditeur doit prendre la décision : est-ce que je fais payer une seule fois quitte à pas faire voir que mon jeu et beau ou bien je le mets gratuit et surfe sur la tendance dégueulasse du F2P ? Revenons à notre livreur de pizza : si le gars vous apporte votre commande et vous dit « La première part de pizza est gratuite, mais si vous en voulez une deuxième faut payer un tout petit peu, si vous voulez une demie pizza faudra payer plus, et si vous êtes gourmand et que vous voulez la pizza entière va falloir payer beaucoup » … A l’arrivée votre pizza junior vous aura coûté un bras, trop cher, bien plus que si vous l’aviez achetée … mais pour le gars qui a un petit appétit ça fait la blague … Là où ça me dégoûte un peu (non beaucoup en fait) … c’est que ce système pénalise la base de fans de Trials, des gamers ! Les mecs comme moi la pizza junior ça me suffit pas !!! Après un casual va pouvoir y jouer 10 minutes aux WC (pas la pizza ! le jeu !),  entre deux réunions, ou pendant un trajet en transports, mais ça m’étonnerait que ce même casual joue aux versions PC/Console.

Ceci étant dit, qu’est-ce qu’il vaut ce jeu ???

Mais quand même beau ?

Alors oui, le jeu est beau, il est propre, parfois même plus que son grand oncle Trials, j’irai pas jusqu’à oser dire que lui contrairement à Trials EVO ne perd pas ses textures, ça va finir en gros troll des bois de ma part, et en plus j’adore EVO ^^
Donc il est beau, vous n’avez qu’à jeter un oeil sur la galerie, il est dynamique, on se laisse prendre au jeu (et c’est bien la le problème … pizza compléte tout ça tout ça …). Des personnages nous proposent des « missions » dont l’intérêt est plus que douteux, mais sans doute faut-il ça dans un F2P, ça doit rassurer le casual payeur gamer et ça fait plus joli qu’une bête liste de pistes, mais il ne faut pas se leurrer ça revient au même. Niveau bande son, pas de quoi s’émerveiller : les bruitages sont correct mais la musique est … ABSENTE, on est loin de la musique pêchue de la série Trials … Après, niveau contrôles ils sont simples, et encore heureux, on reste sur du trials mais tactile uniquement (voir plus bas). Bref c’est propre, c’est assez fun, y a pas un nombre incalculable de pistes mais on est sur du jeu mobile …

Le modèle économique :

Sur un Free To Play, il est je pense important de préciser le modèle économique.
Pour jouer une course, il vous faut de l’essence (sans déconner …). Vous pourrez améliorer votre moto chez le mécano, mais pour ça il vous faut de l’or … Vous pourrez acheter (et oui on ne les gagne plus !) vos motos, mais pour ça il vous faut de l’or. Pour gagner de l’or il faut faire des courses, mais si vous avez suivi pour faire une course il vous faut de l’essence ! Pour gagner de l’essence il faut gagner des XP. Pour gagner des XP il faut faire une course ! Mais bien entendu vous aurez moyen de patienter parce que l’essence ça pousse comme ça dans le désert de Trials Frontier ! Du coup en attendant vous allez gagner (un peu !) d’essence … MAIS (et c’est là qu’on voit le matelas crasseux à l’arrière de la camionnette du monsieur qui nous proposait des bonbons) vous aurez moyen d’accélérer tout ça grâce à des joyaux, et pour gagner des joyaux je vous le donne en mille : $$$_IL_FAUT_PAYER_$$$. C’est très raisonnable cela va de 4.49€ à 89.99€ … non je déconne c’est hors de prix !!! Pour les améliorations de votre bécane, la cerise sur le pompon que je vous gardais pour la fin, il faut certes payer avec l’or mais il faut attendre que le mécano bosse … au début ce sera 2 secondes, puis 30, puis 30 minutes puis … arrrgggggghhhh !!! La meilleure offre selon l’éditeur est à quasiment 90 euros ! Sérieusement ? 90 euros pour un petit jeu ??? C’est le prix d’une PSP avec une bonne dizaine de jeux sur les sites d’occasion ! Vous avez un bonus aussi qui vient de temps en temps vous offrir des pièces pour votre moto, ou même des joyaux, c’est pas grand chose mais prenons ça comme un acte de générosité, pour nous inciter à ne pas lâcher le jeu sans doute. Si l’équilibrage du jeu et les contrôles ne sont pas parfaits, le modèle économique a été pensé aux petits oignons. Ne soyez pas dupes, si ça semble trop beau c’est que c’est trop beau pour être vrai !

Le dernier coup de gueule :

J’ai investi il y a quelques semaines dans un pad pour iPhone/iPod, et j’ai adoré ! Je me retrouve avec un iPod qui peut concurrencer les PSP/3DS avec des bons vieux boutons des bois ! MAIS bien sûr gérer ce genre de périphérique ça devait être trop compliqué, car vous devrez vous farcir les contrôles tactiles bien pourris par rapport à de vrais boutons … (c’est un avis personnel hein ^^ ), bien entendu sur un jeu comme Angry Birds (si si avouez vous y avez joué !) ou 2048, bien sûr que le tactile me va et que je sors pas le tank de joystick à greffer sur mon iPod, mais Trials franchement Trials quoi … Boutons hein … Une mise à jour serait bienvenue.

Pour résumer :

Trials Frontier est un bon petit jeu, son concept de progression peut vous donner envie de vomir, ou vous convenir si vous ne consommez pas un jeu jusqu’à l’overdose, là vous ne pourrez pas sans vous ruiner en « in-app purchases » … Bon cela dit pour ma première partie j’ai joué plus d’une heure sans être frustré, j’ai même eu quelques joyaux (sans payer !) la progression du départ est très généreuse histoire de vous appâter (la première dose est gratuite !!!). Il faut voir si on peut à la longue se contenter de jouer sans payer. Après c’est un jeu, il n’est pas mauvais, alors un conseil, si vous vous sentez capable de ne pas craquer sur les achats in game, testez le, ça vaut le coup, après si vous avez les moyens de vous ruiner, ou la patience d’attendre de pouvoir jouer foncez ! Un conseil quand même, évitez de payer, si plus personne ne paye, cette pratique dégueulasse sera peut-être remplacée par un modèle économique plus traditionnel, un achat à prix raisonnable … Le jeu serait sorti en version payante entre 5 et 10 euros ça n’aurait pas été du vol … sauf si on s’aperçoit qu’il se boucle en 2 heures …

Liens utiles :

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Testé sur iOS, iPod touch (2013).