Time capsule interview dDamage

J’adore tout ce qui est time capsule, si vous ne connaissez pas le concept, il s’agit d’enfermer ou d’enterrer des objets, des textes, ou n’importe quoi représentatif d’une génération et de laisser le soin à une autre de l’ouvrir, un peu ou beaucoup plus tard. J’aime aussi beaucoup retomber sur ce que j’ai pu écrire quand j’étais gamin, ou sur certains de mes premiers essais de photomontage … Et récemment j’ai eu une grosse surprise en recevant un email.

En avril 2012 j’avais assisté au concert « Nolife indies » organisé par la regrettée chaine de télévision Nolife : https://clem2k.com/2012/04/01/nolife-indies/ et j’avais beaucoup aimé. A la base j’y allais principalement pour 2080, mais j’ai eu le plaisir de découvrir le groupe français dDamage, composé de deux frangins Fred et JB. Leur prestation électro déjantée m’avait bien marqué, leur énergie sur scène, leur musique, tout a réussi à me captiver et à me faire bouger (et pour me bouger faut en vouloir). J’ai tellement accroché que j’ai pris leur cd au merch du concert, et je l’écoute encore aujourd’hui, 10 ans plus tard. A l’époque, donc, je me suis dit que ça serait sympa d’avoir une interview de ces deux frangins pour le site et je les ai contactés, on a échangé un peu à l’époque avec JB et il m’avait répondu que ce serait avec plaisir dès qu’il aurait le temps (et avec les tournées  du groupe et les prods de l’époque je savais que ça serait pas pour tout de suite). Puis le temps passe et j’avoue que même moi j’avais oublié que j’avais envoyé cette demande d’interview.

Le temps passe, jusqu’à cet été où je reçois un mail de JB pour me dire qu’il a retrouvé cette interview et les réponses qu’ils ont pris le temps de m’écrire avec Fred. On se retrouve donc avec une sorte de capsule temporelle avec ce petit fichier word qui date de plus de 10 ans. En une décennie il s’est passé tellement de choses que cette capsule a d’autant plus de valeur à mes yeux. Fred nous a malheureusement quitté en 2018 et dDAmage n’existe plus depuis, et pour JB, retrouver cette interview inédite était assez dingue. De mon côté, on va pas se mentir, le blog clem2k.com est en jachère, internet a évolué et les blogs ne font quasi plus de vues. Je le conserve en ligne tout simplement parce que ce site, à la base, je l’ai créé en 1998 pour moi, et c’était pas fou fou (mais j’avais envie d’avoir mon domaine, et je l’ai conservé depuis). Si vous voulez voir l’évolution, web archive a capturé le site depuis 2003 … Bref je ne poste plus trop, et c’est plus pour nous que pour les vues que le site existe toujours … Quand JB me contacte cet été, donc, je ne peux que vouloir poster cette interview.

Avant d’en venir à ce texte, j’aimerai juste dire que j’en ai appris un peu plus sur dDamage que je ne connaissais que par ce concert, un cd acheté au merch, et un autre sur bandcamp plus tard … JB en plus d’être un musicien accompli, est aussi aujourd’hui écrivain, et il a sorti un premier roman « Sales Chiens ». Je ne peux que vous conseiller la lecture, l’histoire est touchante, drôle malgré les galères et drames décrits. C’est très bien écrit, tellement que l’on ressent la pression et la tension que le groupe a pu subir pendant les tournées, on vit la frustration liée aux entourloupes (voire putasseries) liées à la production musicale professionnelle, on espère que la galère qu’on est en train de lire sera la dernière d’une longue série … Si vous aimez la musique indé, lisez le ne serait-ce que pour comprendre ce que certains artiste peuvent vivre. Et vous découvrirez aussi le chien le plus attachant de la littérature : oui même plus que croc-blanc …

Sales chiens sur amazon

Je tiens à préciser que rien n’est sponso dans cet article, je vous le conseille parce que j’ai adoré, c’est tout.

Et bien entendu je ne peux que vous conseiller de faire un tour sur le bancamp de dDamage pour de l’électro indie de qualité : https://music.ddamage.org/ 

Voilà, après une intro comme on en a jamais vue, une interview inédite de dDamage, datant de 2012.


– Bon je vais vous faire la question bâteau et standard : vous pouvez vous présenter les gars siouplait ?

Jb : Hello. dDamage. Duo français de musique électronique. Avec mon frère Fred, nous sommes officiellement actifs depuis 2000. Nous avons sorti six albums et une flopée de maxis sur des labels du monde entier comme Tsunami-Addiction (France), Planet-Mu (Angleterre), Tigerbeat6 (USA), Tigerbass (USA/Allemagne), Cock Rock Disco (Allemagne), Murder Channel (Japon), Intikrec (Japon), Shanshui (Chine) et d’autres encore que j’oublie.

Fred : Nous avons travaillé avec beaucoup de gens de la scène hip-hop indé aux USA (Shapeshifters, Anticon…), mais également avec des personnes de la scène rock (John Spencer Blues Explosion, The Horrors, Jack Dangers, Meat Beat Manifesto, Angil) ou des pontes de la musique électronique (Bomb the Bass, Black Devil Disco Club).

Jb : Notre parcours est fruit de rencontres, de collaborations, de voyages autour du monde et d’évolution constante de notre vision de la musique. Depuis 10 ans, nous avons pas loin de 800 concerts autour du monde à notre actif.

– Une journée de production de son chez les dDamage ça se résume comment ? 

Jb : En général, on travaille la composition en séparé, chacun chez soi. Puis on se retrouve avec Fred pour terminer dans mon appart (qui est un home studio) pour assembler nos idées et peaufiner ensemble. En ce qui me concerne, la journée de production idéale commence par un réveil à 17H et je réécoute d’entrée ce que j’ai fait la veille. Ensuite, je mange et je recommence à travailler jusqu’à 5H ou 6H du matin. Et puis ensuite je retourne me coucher pour mater des dessins animés ou des séries jusqu’à trouver le sommeil. Ca m’arrive de faire cette boucle pendant 3 ou 4 jours de suite parfois.

– Le chiptunes, ça vous branche bien apparemment, qu’est-ce qui vous attire vers ces sonorités ?

Jb : Tout ce qui est lié à notre adolescence. Atari ST, NES, Amstrad, PC Engine, Sega Megadrive, Super Famicom, Gameboy, Lynx et encore plein d’autres que j’oublie. Mais c’est juste une composante de nos influences. On a énormément baigné dans une culture rap/electro/funk durant nos années d’adolescence, et puis rock (plus tard, plus dans les années 90). On est influencé par les sonorités de jeux vidéo, les musiques de jeux vidéo, mais c’est à prendre au même titre que l’influence que le rap ou l’électro ou le rock ont eu sur nous. dDamage c’est un laboratoire expérimental où se confrontent toutes ces influences sans pour autant qu’on se plie à des logiques de « formats musicaux ». En gros, un des meilleurs exemples que nous ayons pour représenter nos influences, c’est la musique de Bomb the Bass, qu’on a découvert à la fin des années 80. Un morceau comme « Megablast » sur l’album « Into the Dragon », c’est à la fois un tube de rock, de house music, il y a des parties de rap, et au final le morceau est mondialement connu car c’est la bande originale de Xenon 2 sur Atari ST et Amiga.

Fred : Xenon, Ghost N Goblins, Le 5eme Axe, pas mal de sons m’interpellent au niveau symphonique, ca peut sembler étrange mais j apparente beaucoup le chiptune à la musique IDM qui se fracasserait à de la musique concrète et classique, passées dans des composants électroniques à neutron.

– Quand j’écoute certains de vos titres je me retrouve plongé dans un imaginaire de jeu vidéo, est-ce que vous êtes des gamers ? (perso je parie sur oui lol)

Jb : Perso je suis vraiment un joueur acharné, mais je viens de l’univers de l’Arcade et du retrogaming. Je ne joue que très peu aux jeux actuels, par contre j’ai une Coregrafx2 avec un SuperCdRom2 en ma possession, ainsi que 172 jeux originaux. Egalement, je suis possesseur d’une Nintendo64, une Gamecube, une PS1, une Super Famicom, plusieurs GameBoy ainsi que 2 NES (qui sont bendées pour faire de la musique avec !).

Fred : Je suis un gamer depuis petit. Arkanoïd en salle de jeux à Châtelet entre autres est le seul jeu que j’ai réussi en une pièce, ca a été un moment intense, un pièce de 5 francs. J’ai aussi réussi Arkanoïd à Alfortville dans un bar, à la fin tous les « grands » me mataient car c’était le boss de fin, j’ai failli me pisser dessus. Autrement, par le passé, bcp avec mes frères et sœurs sur Mario Kart & Mario Golf sur Nintendo. Idem que Jb PC Engine, Amstrad, Amiga Falcon, PC… Mais today c’est surtout FIFA et PES, aussi des jeux de billards… Je pourrais citer les vieux jeux qui restent des classiques comme Shenmue, que j’ai découvert grâce à Hitekk de la Caution. C’est un monde infini le gaming, retro futuristiquement parlant. Je trouve que certains morceaux de dDamage sont chiptune. Voilà un morceau clippé récemment par Sulumi :

https://www.vice.com/fr/article/rnbx88/sulumi-interview-vice-records-chine

– A quoi vous jouez ? Plutot retro, casual, hardcore, shmup, arcade, rpg … ?

Jb : Majoritairement Shoot them up, Beat them all, jeux de plateforme. Un peu de jeux de réflexion. Sinon on se fait régulièrement des tournois de Bomberman et également des tournois de Mario Kart (toutes les versions sans exception !). Je viens vraiment de l’univers de l’arcade, je suis obsédé par certains jeux uniquement dans des optiques de scoring violent.

Fred : En ce moment, PES et FIFA, 8BallPool, Marvel vs Capcom, NBA2K, par le passé c’est compliqué. Beaucoup, beaucoup de jeux divers, surtout Mario Golf, des jeux de sports…

– Une machine fétiche ? Un jeu fétiche ? Totalement subjectif hein, même Derrick sur PC hein on juge pas ici 😉

Jb : En ce qui me concerne, ma plus grande passion, c’est l’univers PC Engine, je suis un grand collectionneur et je ne désespère pas un jour de posséder une LT. Niveau « jeu fétiche » je suis incapable de répondre, je change d’avis très régulièrement.

Fred : Double Dragon, Arkanoïd, R-Type, au choix, PES et FIFA pour la vie je pense.

– A quand un bon shoot’em up avec un soundtrack made in DDamage ? (je trouve que ça collerait plutôt pas mal)

Jb : Ahahahaha !!! Mais pas de problème !!! Si t’as des potes développeurs tu nous les présente et on lâchera des morceaux avec plaisir !!!!!

Fred : bientôt, j’aimerais vraiment ardemment, dans le style de Shex Savage, fait avec le japonais Shex, également clippé… Une grosse dédicace à notre frère de chip-son 2080 aka Walid l’Indien/

 

– Si mes lecteurs veulent vous découvrir ou vous écouter en live, vous vous produisez ou et quand prochainement ?

Jb : Nous venons de terminer une tournée de 5 mois (France, Europe Japon) qui était intense mais aussi très fatigante ! Donc là, on va se reposer un peu et reprendre la musique. Donc, les futurs concerts on verra plus tard !!

Crédits photos : Sébastien Charlot.

[IRL] Exposition« L’art dans le jeu vidéo – l’inspiration française – »

jeu2Près de Gare de Lyon à Paris,  sur les quais bordant la Seine, se tient le maintenant célèbre musée Art Ludique. Ouvert en novembre 2013, ce musée d’un nouveau genre a multiplié les succès : Pixar, les super-héros Marvel, les productions Ghibli et celles d’Aardman ont fait l’objet, parmi ses murs, d’expositions tout aussi réussies les unes que les autres. La dernière en date, « L’Art dans le jeu vidéo – l’inspiration française- », a commencé fin septembre et se tient jusqu’au 6 mars 2016. Est-elle aussi réussie que les autres ?

Cette exposition regroupe les travaux de plusieurs studios français : Ubisoft, Dontnod, Quantum Dream, Spiders ou Wakfu pour ne citer qu’eux. Les jeux représentés tout au long de l’exposition sont variés : les différents volets d’Assassin’s Creed, Rayman, les Lapins Crétins, Far Cry, Syberia ainsi que Heavy Rain, Remember Me, Wild, Beyond Two Souls, Wakfu

Elle est séparée en plusieurs parties :

  • « L’atelier d’artistes » qui réunit la plupart des croquis et aquarelles de préparation des jeux, ainsi que des entretiens allant en ce sens (dont un assez intéressant de Benoit Sokal)
  • « Dessiner les villes et les cités » qui regroupe principalement des aquarelles numériques de Heavy Rain, Remember Me et Assassin’s Creed, se concentrant sur la manière dont les villes sont traitées à la fois de manière réaliste et fantasmé dans le jeu vidéo (mention spéciale à celle de Néo Paris de Remember Me)
  • « Invitation au voyage », qui reprend surtout les aquarelles numériques des lieux tropicaux ou exotiques de ces jeux
  • « Réécrire l’Histoire », mettant en avant comment le jeu vidéo rend le joueur acteur de grands moments historiques. Cette section contient des aquarelles de Wild, The Technomancer mais surtout d’Assassin’s Creed.
  • « Imaginer de nouveaux héros et créatures » qui reprend en dessin les héros et créatures de jeux vidéo déjà présentés dans les sections précédentes
  • « Hommage au 7ème art » et les parallèles entre l’esthétique de certains jeux et les arts dits traditionnels
  • Enfin «  Magie, poésie, contes et fééries », qui reprend les designs des jeux les plus pastels dont Child of Light, Abrasa (le nouveau Ankama ) ou Seasons After All

Points Positif

Si elle traite de beaucoup de jeux déjà existants dont Beyond Two Souls, cette exposition regroupe aussi les croquis et les aquarelles de jeux pour le moment inédits dont la sortie est prévue pour 2016 : Syberia 3, Seasons after All,  Abrasa, Wild ou The Technomancer, pour ne citer que ceux-là. Cela donne l’impression au visiteur d’être privilégié.

Côté présentation vidéo, elle regroupe des entretiens d’artistes ainsi que des expériences intéressantes comme le sentiment différent que confère la pluie sur un même dessin en fonction de son intensité (Heavy Rain) ou un dispositif vidéo à 180° nous plongeant en échelle 1 dans le Paris de la Révolution Française, inédit à l’exposition (Assassin’s Creed). Personnellement, bien que vraiment sympathique à expérimenter,  ce dernier m’a rendu un peu malade donc attention si vous êtes sujet au mal du transport ou problèmes d’oreille interne de ce genre.

Concernant les oeuvres, ce sont surtout des croquis ou des aquarelles numériques, ainsi que quelques bustes. La plupart sont magnifiques. Le fait d’avoir des aquarelles permet de plus s’arrêter sur les détails que lors du processus de jeu.

Points négatif

Tout d’abord, il manque dans cette exposition un réel fil directeur : toutes les oeuvres sont mélangées et un jeu vidéo se retrouve dans différentes sections. Cela donne une impression de déjà-vu et perd un peu le visiteur.

Par ailleurs, contrairement aux précédentes expositions, celle-ci est difficilement accessible aux néophytes ou même aux personnes n’ayant que peu joué aux jeux vidéo de consoles de salon les plus récents.

Tout d’abord, les oeuvres ne sont pas présentées, ne serait-ce que brièvement. Un néophyte n’a donc pas de point de repère par rapport au thème général du jeu ou même de son style une fois finalisé. En cela, un écran sur lequel passeraient les bandes-annonces des différents jeux présentés afin que le visiteur puisse se faire une idée du produit final ne serait  pas du luxe. Après, le problème se pose vis-à-vis des enfants qui n’ont pas forcément l’âge requis par rapport au PEGI de celles-ci.

De même, dans les sections « Dessiner les villes et les cités », « Réécrire l’Histoire » ou « Hommage au 7ème Art », il manque des images des villes telles qu’elles étaient ou sont réellement ou les affiches de cinéma ou oeuvres d’art ayant inspirées certains lieux ou visuels. Il manque aux visiteurs, surtout le public le plus jeune, les clés pour vraiment saisir l’importance de l’art traditionnel dans la création de l’oeuvre. 

Des oeuvres marquantes comme « Life is Strange » sont sous-représentées, même si l’on peut penser que c’est pour conserver le mystère du scénario de celui-ci.

Enfin, concernant la logistique, certaines oeuvres et certains croquis étaient très bas, à hauteur d’enfant, obligeant le visiteur à se baisser pour pouvoir les regarder.

Bilan

Cette exposition n’est pas désagréable mais on en sort avec une impression d’inachevé. Certaines choses auraient pu être mises en place afin de permettre aux néophytes de l’apprécier, ce qui n’est pas le cas actuellement. On a du coup plus l’impression d’une succession d’aquarelles numériques et de croquis préparatoires sans réel fil conducteur. Il manque même la photo numérique gratuite en fin de parcours à laquelle on s’était habituée , pas grand chose, mais qui permet de conserver un souvenir de la visite de l’exposition, qui se fait souvent entre amis ou en famille. Bref, de mon point de vue, elle n’est pas incontournable.

Pour plus d’informations, je vous invite à vous référer au site officiel du musée : http://artludique.com/jeuxvideo.html

[INTERVIEW] Coup de coeur pour une chaine Youtube : Gorkab

2013-02-27-10.15.29Depuis que je suis gamin j’ai toujours eu de l’admiration pour les images de synthèse, aussi loin que je me souvienne, il y a des films qui m’ont marqué autant par la narration que par la technologie. Je prendrai pour exemple le fabuleux « Terminator 2 : judgement day » qui m’avait bluffé à l’époque, ou encore « le cobaye » qui me présentait un monde virtuel que j’imaginais alors pouvoir exister quelques années plus tard. Aujourd’hui les images de synthèse sont partout, que ce soit pour présenter des sujets abstraits ou pour copier le réel, dans des films d’animation, dans des shows télé, dans les publicités, partout. Après je ne savais pas vraiment dans quelles conditions elles ont été intégrées, quand, comment, … Et puis j’ai découvert la chaîne youtube de Gorkab, une chaîne qui explique comment sont apparues peu à peu sur nos écrans ces images, quelles sont les difficultés qui ont été rencontrées par les précurseurs, ceux qui y croyaient dur comme fer, et le truc fantastique c’est que Gorkab nous présente tout ça de façon dynamique et vraiment TRES bien documentée. La chaîne plaira aux adeptes des films d’animation et de SF, comme aux plus geeks d’entre nous … J’en ai appris plus sur les capacités d’une des machines formidables que j’ai eu la chance de voir « pour de vrai » au Science Museum de Londres, le CRAY

Nous avons eu la chance de pouvoir discuter un petit plus avec Gorkab pour vous en dire un peu plus sur lui et sur ce qu’il fait, afin bien évidemment de vous donner envie de voir ce qu’il fait …

Gorkab, peux-tu te présenter en quelques mots ?
10999392_10153055729211306_1761271629_oSalut ! Et bien je suis Gorkab, de mon vrai prénom Thomas, je suis journaliste et auteur de CGM, qui est l’acronyme de Computer Graphics in Movies, une émission qui traite des origines de l’image de synthèse au cinéma entre 1973 avec le film Westworld de Michael Crichton, et 1993 avec Jurassic Park de Steven Spielberg

Qu’est-ce qui t’a donné envie de faire cette émission ? Un film en particulier ? L’envie de rétablir certains faits méconnus ?
Alors l’envie de faire cette émission a débuté il y a maintenant dix ans, lorsque j’avais eu à présenter un projet dans mes cours de cinéma que je suivais en fac d’anglais. À l’époque, cependant, c’était loin d’être une émission comme celle que j’ai débutée à l’été 2013, mais plus un projet de documentaire qui aurait mis toutes les scènes des films que j’avais trouvé, bout à bout, avec un commentaire audio décrivant la création de tous les effets présentés.

En 2005, c’était bien sûr beaucoup plus difficile que maintenant, particulièrement parce que les sources d’informations étaient beaucoup moins nombreuses, mais aussi parce que certains films n’étaient pas encore sortis en DVD, à l’image de LOOKER, un autre long-métrage de Michael Crichton, sorti en 1981, où le premier corps humain féminin avait été modélisé en images de synthèse. Fort heureusement, des fans avaient numérisé le LaserDisc du film sur Internet, et la scène que je recherchais était déjà disponible si l’on savait où chercher.

Après, je ne pense pas que ce soit un film en particulier qui m’a donné l’envie de m’y mettre. Je pense que j’étais fan d’image de synthèse depuis aussi loin que je puisse m’en rappeler, notamment grâce aux reportages de Canal+ au festival Imagina, mais aussi parce que Disney n’hésitait pas à expliquer à son jeune public comment ils avaient réalisé certains des effets de leurs dessins animés, dans de petits documentaires intégrés sur les VHS vendues dans le commerce.

Ma passion pour ce type d’effet spécial provient très certainement de là, mais je pense aussi que j’en avais marre qu’on ne parle tout le temps que d’Industrial Light & Magic  partout. Ils n’ont pas inventé l’image de synthèse, ni même les premiers animaux numériques, ou encore moins participé à la création de TRON, donc ça me semblait être une bonne idée que d’inviter le spectateur à voir au-delà des sempiternels articles élogieux sur ce seul et unique studio. Visiblement, ça à l’air de ne pas trop mal marcher j’ai l’impression !

Quelle est la vidéo qui t’a donné le plus mal ?
Au fur et à mesure de mon avancement dans les méandres du cinéma d’effets spéciaux, je pense qu’obtenir des informations devient de moins en moins difficile. J’ai de plus en plus de contacts dans le milieu qui sont prêts à m’aider, qui regardent et aiment ce que je fais, donc cette reconnaissance est plutôt appréciable pour ce que beaucoup autour de moi décrivent comme de l’archéologie cinématographique.
Néanmoins, j’ai beau être bilingue Anglais / Français, tous les films que j’ai recensé n’ont pas exclusivement été faits par des Américains ou des Européens, et je pense que c’est là que réside toute la difficulté. Mon neuvième épisode, qui traite des deux premiers animés japonais à avoir usé de l’image de synthèse, est probablement celui qui aura été le plus délicat à écrire à cause de ça. Certes, j’avais reçu l’aide deux amis traducteurs de japonais, mais les documents que je leur avais fournis demandaient tout de même un certain niveau de connaissance du milieu et qu’ils ne possédaient pas à ce moment-là. J’avais quelques restes d’études du Japonais à la fac, ainsi que l’expérience de nombreuses interviews réalisées pour le site Total Manga, mais c’est vraiment notre étroite collaboration qui m’aura permis de trouver toutes les informations que l’on peut voir dans cet épisode.

Ensuite, l’épisode qui m’a donné le plus de mal à réaliser, ce serait pour l’instant le numéro 11, puisque j’avais dû créer des éléments graphiques à partir de l’un des films traités, Explorers de Joe Dante. J’avais dû rotoscoper, c’est-à-dire découper un objet en mouvement dans une vidéo, un morceau de 3D qui tourne sur lui-même pendant 7 secondes, soit environ 170 images. C’était évidemment très long à faire, mais nécessaire pour bien expliquer que l’effet montré n’avait pas été fait d’un claquement de doigt, mais bien avec plusieurs passes, plusieurs assemblages de divers éléments rendus séparément.

J’ai depuis fait pire pour mon épisode 12, puisque tous les plans tournés sur fond vert chez Ginger Force, une chroniqueuse sur YouTube que j’avais invitée pour l’occasion, étaient brûlés. Mes programmes de montage ne distinguaient carrément plus la différence entre nos bras et le fond vert mal éclairé ! Et comme il m’était impossible de refaire le voyage en train jusqu’à chez elle, j’avais dû me résigner à nous rotoscoper partiellement sur quelque chose comme 2 minutes de vidéo, soit environ 3000 images. Une horreur qui donne cependant un aspect vintage, selon l’un de mes abonnés, quand ce n’est pas considéré comme un simple fond vert raté par d’autres. Mine de rien, c’est toujours de l’expérience, et c’est bon à prendre !

Quelles est la vidéo dont tu es le plus fier ? 
La vidéo dont je suis le plus fier, à l’heure où je réponds à cette interview, c’est clairement mon épisode 11 sur les films Explorers, de Joe Dante, et Young Sherlock Holmes (Le Secret de la Pyramide) de Barry Levinson. C’est simple, avec sept anciens des équipes des deux films, dont trois qui avaient joué le jeu de se filmer en vidéo pour faire l’introduction de l’épisode, c’est actuellement ma plus grande réussite pour CGM. Je vais essayer de surpasser ça dans les épisodes à venir, mais c’est clairement pas évident d’avoir autant de monde d’un seul coup comme ça !

Aujourd’hui les CG sont vraiment partout, penses-tu que l’animation traditionnelle a encore un avenir ?
L’animation traditionnelle continuera encore d’exister, je pense, tant que les artistes travailleront avec des crayons. Cependant, créer aujourd’hui un long-métrage d’animation uniquement avec de l’animation traditionnelle, sans l’aide d’images générées par ordinateur ou d’images dont la création est assistée par ordinateur, c’est très difficile voire même impossible. La masse de travail est juste trop importante pour quelque chose qui peut être fait avec une qualité comparable sur ordinateur. Que ce soit Disney avec La Princesse et la Grenouille, sorti en 2009, ou même les derniers films des studios Ghibli, il y a forcément l’outil ordinateur qui est utilisé à un moment ou un autre de la chaîne de production.

Cela n’empêche pas d’avoir des expérimentations de faites avec de l’image de synthèse pour singer l’animation traditionnelle et même aller au-delà de cette dernière. Je pense par exemple à un court-métrage émouvant, Paperman de Disney, qui était projeté avant Wreck-It Ralph en salles en 2012, ou encore le sublime Duet de Glen Keane, produit par Google en 2014. L’animation traditionnelle a vraiment été sauvée par l’image de synthèse à la fin des années 80, et je pense que les deux peuvent cohabiter s’ils sont intelligemment mêlés ensemble.


Paperman par Spi0n

Après le motion capture, on a le performance capture, tu vois comment le futur des CG ? Plus de photoréalisme ? Plus d’inventions ?
L’image de synthèse est en perpétuelle évolution. La performance capture utilisée directement sur les environnements de tournage de Dawn of the Planet of the Apes (La Planète des Singes : L’Affrontement), à savoir en milieu naturel et non constamment dans un studio fermé, représente clairement ce qu’on peut actuellement faire de mieux en termes d’intégration réaliste de l’image de synthèse pour un long-métrage avec des acteurs réels (http://wiki-fx.net/pages/dawn-of-the-planet-of-the-apes/).

Maintenant, je pense que ce sont des réalisateurs qui vont continuer à repousser les limites du possible à mesure que la technologie le leur permet. C’est grâce à James Cameron que le pseudopode d’Abyss a eu un tel impact à la sortie du film en 1989, c’est grâce à Brett Leonard sur son film The Lawnmower Man (Le Cobaye) que l’image de synthèse bon marché a commencé à être utilisée en 1992, c’est grâce à Robert Zemeckis sur Forrest Gump que les spectateurs ont commencé à perdre la notion de ce qu’était le réel de l’irréel et, plus récemment, c’est grâce à Alfonso Cuarón que l’on s’est pris au jeu de la gravité et en 3D !

L’image de synthèse, comme tout effet, n’est rien qu’un tour de magie. Et comme chaque tour de magie, c’est au magicien de nous émerveiller assez pour que l’on en oublie de regarder les ficelles. Il y a de bons magiciens, et il y a les autres, mais l’art du cinéma n’est-il pas avant tout déjà lui-même une illusion ?

Merci à Gorkab de nous avoir accordé ce moment !

Bien entendu, clem2k.com vous conseille d’aller voir (dans l’ordre si possible, ce qu’on a fait) la chaîne Youtube de Gorkab, vous allez apprendre pas mal de trucs, redécouvrir des films que vous avez sans doute adoré avec « commentaires techniques » et vous allez peut-être découvrir des bijoux du cinéma pas forcément connus … Nous étions passés à côté de « The Last Starfighter » et c’est chose réparée grâce à Gorkab 😉

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[NEWS] Gamoniac racheté 2 Milliards $ par Facebook

image001C’est officiel : Facebook rachète www.gamoniac.fr, le célèbre site d’échanges de jeux vidéo pour 2 Milliards de $. Les équipes de Clem2k ont interrogé les heureux fiancés (Mark Z et Stéphane B) qui ont annoncé aujourd’hui ce très gai mariage !
George-Alain – journaliste stagiaire : « Alors, Stéphane, heureux ? »
Stéphane B. – nouveau riche : « Oui mon canard, nous sommes très heureux d’avoir vendu Gamoniac à Mark. Il rachète n’importe quoi (et est donc devenu N’importe Qui) et on est fiers de répondre à ses attentes. Après avoir acheté l’Enculus Rift 2 milliards, il était normal qu’il continue sur sa lancée en payant notre PME de quelques personnes quelques milliards. »
Mark Z. – Alchimiste : « Oui, mon calcul est simple : plus j’achète des boites chères et plus mon cours de bourse augmente. C’est magique. Je transforme du plomb en or … ouai, j’pète le plomb baby… »
 
George-Alain – journaliste stagiaire qui bave : « Oui, mais de là à payer 2 milliards, soit le PIB de a Moldavie, c’est pas un peu beaucoup ? »
Mark Z. – Alchimiste mais seulement le lundi : « En fait, la valeur, on l’a jouée à FIFA sur ps4. Si je gagnais, il m’offrait des mois d’abonnements à gamoniac.fr (1 par but) et si c’était moi, je rachetais Gamoniac pour un milliard par but encaissé. Et j’ai perdu 2 à zéro. »
 
George-Alain – journaliste qui vient de s’acheter FIFA : « Stéphane, qu’allez-vous faire maintenant de ces 2 milliards ? »
Stéphane B. – futur retraité : « Nous allons offrir 10.000 € pour chaque personne qui relaie cet article (ou presque) et pour les nouveaux clients qui s’inscriront avec le code « jaimefacebook », 7 € de réduction pour toute nouvelle inscription à notre système génial d’échanges de jeux vidéo ! A mon avis on va redistribuer tout ça très vite ! »
Mark Z. – américain moyen : « Moi je te donne un conseil : rachète tous les iPhone avec l’appli Flappy Birds dessus, attend quelques semaines et revends les sur Leboncoin – tu verras, tu gagneras plus que 2 malheureux milliards ! »
Stéphane B. – français médiocre : « T’es vraiment un visionnaire Marc, tu vas changer le monde »
 
George-Alain – journaliste mi-homme, mi-molette : « Mark, est-ce que vous allez continuer le système d’échanges de jeux vidéo ou allez-vous changer de modèle ? »
Mark Z. – montagne de sucre :  « Vous le savez, je n’ai pas pu racheter SnapChat, donc je vais utiliser Gamoniac et y greffer le modèle de SnapChat. En gros, vous allez maintenant choisir la durée (entre 1 et 12 secondes) du Gameplay du jeu que vous allez recevoir pour avoir un jeu vraiment intense. Vous mettez le jeu dans votre console et vous pourrez ainsi jouer pendant 12 secondes. Ensuite, vous pourrez renvoyer le jeu pour avoir le jeu suivant et ainsi de suite.
George-Alain – journaliste mi-chou ; michou : « Mais c’est complètement stupide ?? »
Stéphane B. – gagnant de l’Euromillion : « Ils sont forts ces ricains quand même. Bon, je vous laisse – je vais pécher et quant à vous, RDV sur www.gamoniac.fr ».
 

[INTERVIEW] MO5.com, L'interview Paris Games Week !

Il y a quelques temps déjà, le salon Paris Games Week s’est achevé. Pour moi c’était une grande première, étant pourtant habitué aux conventions type Japan expo et Paris manga expo, je dois dire que là j’étais plutôt impressionné!

Pas mal de surprises donc, des jeux vidéos en avant première, des cosplays (cf: les babes de Paris Games Week), des boutiques, mais surtout THE stand sur lequel je voulais absolument aller en premier: celui de MO5.com!

J’y ai rencontré des personnes que j’avais déjà vu, que ce soit en convention ou dans des vidéos (Laurent, Hervé, Nicolas entre autre). Les anciennes machines en fonctionnement tournaient à plein régime sans broncher, de la Vectrex jusqu’aux bornes d’arcades. J’ai eu pour mission d’interviewer une personne pour me faire la présentation de l’association afin de la faire connaître un peu plus. Quel ne fut pas ma surprise quand Continuer la lecture de « [INTERVIEW] MO5.com, L'interview Paris Games Week ! »

[INTERVIEW] – Georges PIGULA nous parle de Sim City

Georges Pigula est actuellement en charge de Sim City, nous avons eu la chance de le rencontrer lors de Paris Games Week pour une petite interview. Malgré le bruit ambiant de PGW, nous avons pu avoir un bel aperçu du jeu, casque sur les oreilles, nous avons pu tester une version PRE ALPHA déjà très aboutie. George Pigula a une belle expérience dans la conduite de projets jeux vidéo, on lui doit des titres comme les Sims 3, des extensions des Sims, Bond, Battlefield, … Si vous avez dans le passé autant d’heures que moi sur Sim City, vous comprendrez l’émotion de se retrouver face au producteur du jeu qui va sortir en février 2013, et je n’ai pas pu m’empecher de lui parler de Godzilla …

 

Dossier Zombie : PART ONE

 

Un dossier Zombie … Pourquoi ? Tout simplement parce déjà je trouve le sujet sympa, et que surtout que les zombies ont la côte en ce moment. Et faut dire que pour une fois c’est une mode qui n’est pas pour me déplaire. J’en ai carrément marre des vampires, surtout ceux qui brillent au soleil au lieu de se consumer … True Blood ça passe toujours, mais je peux plus voir le prénom Edward sans avoir envie de tartiner de l’ail partout et d’aiguiser un pieu ! Et pourtant à la base ce prénom devrait me faire penser à un alchimiste d’état, mais non …Bref, j’ai la chance de connaitre des gens qui en connaissent un rayon dans le rayon zombie, et ils m’ont fait le plaisir de me consacrer un peu de leur temps pour répondre à me questions. On va commencer par Manon, qui est une adepte du maquillage et des événements Zombies, et j’ai d’ailleurs participé avec elle à une Zombie Walk à Rennes qui était très sympa …

Interview de Manon, passionnée de Zombie, et qui participe à des Zombie Walks

 

[Clem] Peux tu te présenter en quelque mots et nous parler de ta passion pour les Zombies

[Manon] Je m’appelle Manon, j’ai 20 ans et je suis étudiante en audiovisuel. Ma passion pour les zombies… Qui résiste à un groupe de cannibales pourrissant faisant « greu » ? Plus sérieusement, j’ai commencé à aimer les zombies quand j’ai appris à maquiller. C’est sans doute l’une des choses le plus fun que j’ai faite et faire le zombie c’est un super moyen de se marrer.

Qu’est-ce qu’une Zombie Walk ???
Une zombie walk, c’est une réunion de zombie. En gros, tout les fans du genre se retrouvent sur un site désigné au préalable, déguisés en zombie. C’est un peu à celui qui aura le costume le plus réussi et l’interprétation la plus funky de zombie. C’est un moment de rencontre et détente. Sait-on jamais on peut trouver le zombie de son après vie. lol.

 

 

Mais du coup … POURQUOI ???

Pourquoi faire ça, quel est le but ?

N’étant pas organisatrice de ce genre d’événements, je vais m’en tenir à des suppositions. Je pense que la majorité des gens trouve le zombie fun, les fans de genre font sans doute ça par hommage aux grands maitres du genre. Niveau but, je pense qu’on est surtout là pour s’amuser vraiment. Après peut-être que dans certaines zombie walk, il y a une question de politique derrière mais bon.

Pourquoi cet engouement ?
Le Zombie est à la mode. On a tout vu dans ce genre et quand je dis tout c’est vraiment tout, des Dawn of the dead en passant par les Resident Evil et Shaun of the dead sans oublier les bijoux du n’importe quoi comme Brutal Relax et consoeurs. Je crois même qu’il y en a un qui existe avec des moutons zombie, on a même un comédie musicale zombie… C’est dire à quel point c’est une mode vraiment. On en voit partout que ce soit dans les jeux vidéo, les films et les séries même parfois dans des pubs (genre celle des East pak) ça doit faire quelque chose comme quatre ou cinq ans qu’on baigne là-dedans donc forcément. Ca explique un peu l’engouement pour ce genre d’événements et puis franchement, c’est vraiment cool de se balader en ville en faisant « greu »…

 

Y-a-t-il un engagement envers la communauté Zombie ?
Bien sûr que oui voyons ! Les zombies sont de gens comme les autres à qui il faut plus de déo le matin. Nous nous battons pour que nos frères et soeurs zombies puissent vivre librement et pleinement leur non-vie. Qui sommes-nous pour leur interdire de manger des cerveaux et mieux encore des cruchettes californienne qui une fois zombifiées ont au moins une bien meilleur diction et une intelligence en hausse? Moi j’vous l’dis, les zombies sont nos amis, il faut les aimer aussi.

Que faut-il pour faire un bon Zombie ?

En terme de déguisement
En terme de déguisement ? Des vêtements troués, tachés de sang, tachés tout court, plus ça a l’air délabré et dégueu,plus ça marche. Après on peut aussi penser à détourner des grand classique genre clown zombie, infirmier, médecin et autre mais plus c’est crade et plein de sang, plus vous ferez un zombie convaincant. Cela dit, sachons tout de même faire preuve d’un peu de bon sens, et d’esthétisme, un zombie, même s’il est sale, a toujours la classe. Pensez aux blessures, perso je fais ça au latex : c’est pas super compliqué et le rendu est super bien. Le teint blafard bien entendu, les yeux cernés, visages émaciés, touche de vert pour la moisissure.

En terme de crédibilité
En terme de crédibilité ? Il ne suffit pas seulement de s’habiller et de déambuler en criant à qui mieux mieux « je suis un zombie ». Voyons, naïfs que vous êtes! Rho! Il faut avoir l’air mort voyons, regard inexpressif, démarche cahotante, tête un peu ballottante, et un bon travail du « greu » du zombie, mes petits amis. On y pense pas assez mais un bon zombie est un zombie qui fait « greu » avec tout sa non-âme.

Comment ça se passe une ZW ?
Une zombie walk, ça se passe un peu comme une manifestation, y a des organisateur qui ont tracé un parcours, on se rejoint tous à un endroit déterminé à l’avance. On suit gentiment le chef de meutes (souvent il a un drapeau) parce qu’on est des gentils zombies. Sur le chemin, il y a des victimes (désignés avec un brassard rouges) qu’on peut attaquer et transformer en zombie. On fait nos zombie dans la ville, on mange des gens et on revient à un endroit où on reste un peu tous ensemble et puis on rentre chez nous. Et parce qu’on est pas que des monstres (comme quoi on a bien le droit de vivre comme lui et toi), on laisse tranquille les gens qui ne veulent pas se prêter au jeu. Après tout, ça ne plait pas à tout le monde et on respecte. Mais c’est toujours drôle de croiser des gens près à jouer le jeu à l’improviste. Monsieur le pousse-pousse de Rennes, we salute you.

Plus précisément, pourquoi aimes-tu les Zombies, pourquoi pas les vampires, ou autre bestiole ?
Mais j’aime les autres bestioles. Mais avouons quand même qu’un défilé de « vampire » par les temps qui courent ressemblerait plus un défilé de midinettes peinturlurées en noir qui crieraient Edward en agitant des poster de leur idols tellement tellement trop cool. Moi j’aime les zombie parce qu’ils sont sales, potentiellement mortels et assez grotesques. Accessoirement, c’est vraiment super cool à maquiller et je crois que je m’en lasserais jamais. Ah oui aussi, t’as déjà vu un zombie faire un monologue de supervilain pendant dix minutes avant de manger le foie de quelqu’un? Ben moi non plus. Efficaces, presque silencieux bref… Je les aime.

Quel film de Zombie t’a le plus marqué et pourquoi ?
Shaun of the Dead. Déjà parce que je suis une méchante fan du réalisateur Edgar Wright. Ce mec est un psychopathe. Ensuite parce que franchement, ce film est un peu fantastique du point de vue parodie des héros de zombie. Où t’as vu jouer qu’on tuait des Zombies à coup de vinyls ? Ben, dans Shaun of the Dead et franchement, c’est trop cool. Ce film est plein de bonnes idées, il est drôle à en mourir et je m’en lasse pas. Dans un autre genre aussi qui m’a pas mal marqué,  c’est quand même Walking Dead, c’est une série je sais [NDLR : pas grave, et même tant mieux, les séries c’est booooon]. Mais punaise, qu’il fait bon voir une série de zombie où on montre que voir des morts debout qui veulent te manger le cerveau, c’est pas forcément bon pour le mental et puis j’aime beaucoup comment ils ont fait ça.

Quel est le jeu vidéo de Zombie que tu préfères et pourquoi ?
Jeu vidéo zombie…? Hum, j’dirais bien Bioshock mais c’est pas des zombies à proprement parlé. Du coup j’vais te dire Resident Evil et sans aucun doute Left for Dead, l’un parce que toute l’histoire sur la création du virus est un peu ouf et l’autre parce que bon, c’est quand même génial de décaniller du zombie à la chaine. Je joue pas beaucoup au jeu vidéo de zombie mais les Resident Evil et Left for dead (enfin pour celui-là surtout le premier) j’ai passé pas mal d’heure dessus.

Tu as une recette Zombie à nous donner (c’est pour la partie culinaire du site !) ???
OULA! Hey, on m’avait pas dit qu’il fallait la jouer Maité… [NDLR : Et ouais ça se passe comme ça chez Clem2k]Bon bon bon…. Qu’est-ce que je pourrais bien vous concocter…. Hum ah tiens! Du faux sang comestible pour pouvoir cracher sur vos potes zombie un lendemain de médecin sans frontière party. Alors pour faire du faux sang, vous prenez du colorant alimentaire bien bien rouge, du sirop au chocolat et un tout petit peu de maïzena. Vous mélangez bien le tout, dosez bien par rapport au nombre de litre que vous voulez. Perso, je rajoute de la confiture de fraise pour les petit morceaux mais honnête c’est dégueulasse. Le chocolat et le colorant avec une cuillère de maïzena et pouf, vous aurez un truc bien bon et bien dégueu à cracher sur les gens.[NDLR : seulement les gens qui veulent bien, bien entendu !]

Merci à Manon, et bientôt dans le dossier un guest de chez guest, un grand fan de jeux vidéo … je ne vous en dis pas plus même si certains d’entre vous se doutent sans doute de qui je parle …

Interview de Philippe DUBOIS, président de MO5.COM

J’ai récemment pu interviewer Philippe DUBOIS, président de l’association MO5.COM. Vous pouvez suivre l’actualité, ou tout du moins une partie de l’actualité de MO5.COM sur clem2k.com, aujourd’hui notre cher président va vous présenter à travers une petite vidéo interview l’association, ses réalisations (dont l’expo qui se déroule en ce moment au grand palais), il va réagir sur un article récent de clem2k.com (https://www.clem2k.com/2011/11/cetait-pas-mieux-avant-a-ce-quil-parait/ : forcément quand un journaliste écrit dans un quotidien à grand tirage que « le jeu vidéo c’était pas mieux avant », sans aucune nuance, sans préciser que c’est un avis personnel, bah nous à MO5.COM ça nous fait un peu bondir) … Philippe va aussi nous parler de sa vision de l’avenir du jeu vidéo, et il va vous conseiller des idées de cadeaux de noël pour bien débuter dans le retro gaming, ou le classic gaming … Je vous laisse en sa compagnie :

 


Rise of Echoes : des musiciens gamers ;)

Aujourd’hui, je voudrais vous présenter un groupe de musiciens qui envoie du lourd : Rise Of Echoes (ROE). Déjà parce que ce sont des potes et aussi parce qu’ils ont leur place dans vos lectures car ils sont comme nous : des gamers ! Niko, guitariste et leader de la formation, et mon bon pote DJ Raïdho ont eu la gentillesse de m’accorder une petite interview …

1 – Salut ROE, pouvez-vous vous présenter vite fait ?
Niko : Salut, on existe depuis presque 4 ans, on fait un petit mélange d’hardcore et d’alternatif et on a la chance d’avoir pas mal tourné sur Paris avec de bons groupes et dans des bonnes salles (Trabendo, Boule Noire). A l’heure actuelle, on recherche aussi activement notre nouveau chanteur. On a sorti un premier EP autoproduit, gratos à cette adresse http://www.jamendo.com/fr/album/68304 , qui est déjà parti à plus de 1000 exemplaires dont 500 téléchargements. Pour finir, Rise à c’est à venir découvrir en Live, alors viens fairela fête avec nous copain lecteur !
DJ Raïdho: Salut Clem2k et ses les lecteurs ! Je ne saurais dire mieux que Niko, juste rappeler aussi que nous sommes sur moult réseaux sociaux (myspace,facebook…) et qu’il ne faut pas hésiter a venir grossir nos rangs, héhé !! On vous attend en live pour mettre le feu!

2 – Rise et le jeu vidéo, c’est une longue histoire ?

Niko: Personnellement, je suis un gros gamer. Je joue à la console depuis mes 6 ans donc je pense pouvoir dire que le jeux vidéo est un très gros kiff pour moi.

DJ Raïdho: Alors moi, j’ai commencé a jouer très jeune, à l’époque sur la vieille Atari chez mes voisins, avec les sortes de manettes carrées et le joystick au milieu, et un Amstrad avec le tout premier Prince of Persia et Pacman, je crois. Depuis j’ai pas arrêté : Nintendo,Super Nes… Des fois, je me dis que je suis un peu accro…

3 – DJ Raïdho, tu mixes, mais que penses-tu des jeux musicaux comme DJ Hero, et autres Rock band ?Dj Raïdho: J’ai effectivement essayé ces jeux mais sans grande conviction au départ. Quand le 1er Guitar Hero est sorti, je me suis vraiment pas jeté dessus. Un pote m’a invité a y jouer un jour, la curiosité a pris le dessus et j’ai testé. Et la je me suis dit : « merde !! j’ai toujours voulu jouer de la gratte comme un dieu et là, c’est presque le cas !!! » Donc j’avoue qu’au final, j’ai pas mal trippé toute une après midi avec. Bon après mon pote a mis le mode 2 joueur et m’a explosé… (rires) !Pour DJ Hero, j’ai pas accroché. A part les sons que je trouvais pas mal, la façon de jouer et tout, c’était pas trop mon truc. Je faisais déjà du DJing quand le jeu et sorti et j’ai même trouvé ça plus facile de scratcher en vrai tellement j’ai galéré à jouer, mdr ! Bref les jeux de musiques sur console, c’est marrant 2 sec mais c’est pas trop mon truc…
4 – Vos jeux et machines fétiches c’est quoi ?
Niko: En jeux fétiches, je reste un grand fan de Final Fantasy 7 et de Goldeneye ! Après, ces derniers temps, je suis surtout sur la 360 a jouer à Dead space 2 qui est vraiment génial et à attendre de me procurer Batman Arkam City et Uncharted 3 sur Play 3.
DJ Raïdho: Comme Niko, j’ai adoré les FF, pas que le 7 mais le 9 qui est génial, et le 10 aussi. Les derniers, en revanche, m’ont plutôt déçu…
Niveau Machine je suis aussi sur la 360. Je reste un gros joueur et touche un peu a tout mais j’ai mes préférences quand même… Les jeux de sports, oot et autres, c’est pas mon truc. Je suis un accro des gros RPG et suis d’ailleurs actuellement sur Elder Scroll:Skyrim qui est magnifique, j’aime beaucoup aussi les jeux d’aventure, beat them all… Bref un peu de tout. En ce moment je suis donc sur Skyrim, Batman Arkam City et je vais choper ce midi le nouveau Assassin Creed. Je précise qu’à côté, j’essaye d’avoir une vie de couple, mdr!
5 – On voit sur la scène indé un bon gros retour du chiptune et de la musique 8Bits (comme 2080), vous aimez ? Vous vous inspirez ?
Niko: J’avoue ne pas forcément m’inspirer de ce type de technique même si certains sons sont impressionnants. Pour le moment c’est un truc que nous, on ne développe pas, on reste sur une approche d’utilisation  des samples classiques. Par contr,e je connais bien 2080 et je conseille fortement
DJ Raïdho : Moi je vais faire mon nul mais avant que tu poses la question, je ne connaissais pas… Du coup, j’ai écouté un petit peu… Je suis tombé sur Strobe, Loonie et Josss. Alors je suis pas un grand fan mais en même temps, j’ai toujours aimé les musique de jeux vidéo : du coup, j’ai bien trippé en découvrant tout ça.
6 – Les jeux que vous attendez c’est quoi en ce moment ?
Niko: Le prochain Batman et Uncharted mais aussi le prochain GTA (j’ai vu un court trailer donc bon …) que j’attends avec impatience
DJ Raïdho: Bon, en ce moment, ils sortent des jeux à tour de bras. Comme je l’ai dit plus haut, Skyrim, Assassin Creed, Batman…Mais bon je les ai déjà,  héhé…Du coup, j’attend rien de ce qui sort dans les semaines a venir. Après, dans l’avenir, comme Niko,  j’attend GTA 5 et Mass Effect 3 aussi… Bref, du gros soft.
7 – Un petit mot pour savoir où on peut vous écouter ?
Guilty leur dernier morceau : [flowplayer src=’https://www.clem2k.com/wp-content/uploads/2011/11/Guilty.mp3′ width=400 height=50 controlbar=show autoplay=false]
Niko:  Bien sûr! Vous pouvez nous retrouver sur myspace www.myspace.com/riseofechoes, sur youtube aussi pour voir nos vidéos live http://www.youtube.com/user/Nikoriseofechoes
et bien sûr sur Jamendo pour avoir gratuitement notre premier EP http://www.jamendo.com/fr/album/68304. Nous avons aussi un très beau site internet réalisé par notre ami de chez pixel player www.riseofechoes.com et puis facebook http://www.facebook.com/pages/Rise-Of-Echoes/116118971345
DJ Raïdho: Le mieux étant de venir nous écouter sur scène, évidemment!!! Enfin, il nous faut un nouveau chanteur quoi… héhé!
Niko: Merci à Clem2K pour ce bon moment et une très bonne continuation à toi.

 

Geek'n Chips

GeeknChips.fr : lancement de la version Beta
Voici une bonne nouvelle ! Un site communautaire de vente/achat qui va aider les gamers et retro gamer comme moi. Pour me fournir jusqu’à aujourd’hui je fais les brocantes j’utilise des sites comme 2xmoincher, leboncoin … et bientôt je vais utiliser geeknchips.fr ! Ce site est un site de petites annonces, il est beau, simple et efficace. Voila le communiqué de presse officiel de lancement :
 
 

Le 20/09/2011 :
Vous aimez le high-tech, les chips et les jeux vidéo ? Alors vous serez comblés par GeeknChips.fr, le nouveau site de petites annonces high-tech et jeux vidéo lancé aujourd’hui en version beta par les équipes de Gamoniac.fr
Ce site vous permettra d’acheter et vendre vos jeux vidéo, votre console rétro, vos composants informatiques, et tout votre matériel high tech aussi simplement que de manger une chips !!!
Au menu des spécificités de GeeknChips.fr :
– Un moteur de recherche « auto-apprenant » : plus il y a d’annonces et de recherches et plus le moteur améliore sa pertinence (notre ami Google n’aura qu’à bien se tenir)
– Une simplicité extrême (leboncoin-coin était notre modèle) pour une utilisation facile y compris pour des Geeks n’ayant pas un QI de 160 (et oui, tout le monde n’a pas lu l’intégrale des frères Bogdanoff)
– Une gratuité totale pour les déposants et les lecteurs des annonces et même un véritable paquet de chips offert dans son formidable emballage plastique non recyclable envoyé chez vous pour votre 50ème annonce.
GeeknChips, c’est un positionnement 100% geek et sans édulcorant ; pour les geeks qui aiment les chips et les bonnes affaires en toute simplicité.
Mais comme tout n’est pas encore parfait malgré les coups de fouets donnés à toute l’équipe de développement, on a besoin de votre aide pour nous aider à :
– Améliorer le site et le rendre plus simple encore
– Trouver les rares bugs restants
– Commencer à déposer des annonces si vous voulez vendre votre Ipad, Megadrive ou Pentium II…
Merci de votre retour critique, acerbe et belliqueux et mangez des chips !!! On compte sur vous pour diffuser cette info et nous aider pour le lancement.
GeeknChips.fr est un nouveau site réalisé par les équipes passionnées, compétentes, efficaces, créatives, pétillantes de naïveté et castorophobes de Gamoniac.fr. Pour toute question ou simplement envie de parler : contact[arobase]gamoniac.fr.
A noter : aucun membre de l’équipe n’a fait de régime ou n’a été maltraité pendant le développement du site.