Time capsule interview dDamage

J’adore tout ce qui est time capsule, si vous ne connaissez pas le concept, il s’agit d’enfermer ou d’enterrer des objets, des textes, ou n’importe quoi représentatif d’une génération et de laisser le soin à une autre de l’ouvrir, un peu ou beaucoup plus tard. J’aime aussi beaucoup retomber sur ce que j’ai pu écrire quand j’étais gamin, ou sur certains de mes premiers essais de photomontage … Et récemment j’ai eu une grosse surprise en recevant un email.

En avril 2012 j’avais assisté au concert « Nolife indies » organisé par la regrettée chaine de télévision Nolife : https://clem2k.com/2012/04/01/nolife-indies/ et j’avais beaucoup aimé. A la base j’y allais principalement pour 2080, mais j’ai eu le plaisir de découvrir le groupe français dDamage, composé de deux frangins Fred et JB. Leur prestation électro déjantée m’avait bien marqué, leur énergie sur scène, leur musique, tout a réussi à me captiver et à me faire bouger (et pour me bouger faut en vouloir). J’ai tellement accroché que j’ai pris leur cd au merch du concert, et je l’écoute encore aujourd’hui, 10 ans plus tard. A l’époque, donc, je me suis dit que ça serait sympa d’avoir une interview de ces deux frangins pour le site et je les ai contactés, on a échangé un peu à l’époque avec JB et il m’avait répondu que ce serait avec plaisir dès qu’il aurait le temps (et avec les tournées  du groupe et les prods de l’époque je savais que ça serait pas pour tout de suite). Puis le temps passe et j’avoue que même moi j’avais oublié que j’avais envoyé cette demande d’interview.

Le temps passe, jusqu’à cet été où je reçois un mail de JB pour me dire qu’il a retrouvé cette interview et les réponses qu’ils ont pris le temps de m’écrire avec Fred. On se retrouve donc avec une sorte de capsule temporelle avec ce petit fichier word qui date de plus de 10 ans. En une décennie il s’est passé tellement de choses que cette capsule a d’autant plus de valeur à mes yeux. Fred nous a malheureusement quitté en 2018 et dDAmage n’existe plus depuis, et pour JB, retrouver cette interview inédite était assez dingue. De mon côté, on va pas se mentir, le blog clem2k.com est en jachère, internet a évolué et les blogs ne font quasi plus de vues. Je le conserve en ligne tout simplement parce que ce site, à la base, je l’ai créé en 1998 pour moi, et c’était pas fou fou (mais j’avais envie d’avoir mon domaine, et je l’ai conservé depuis). Si vous voulez voir l’évolution, web archive a capturé le site depuis 2003 … Bref je ne poste plus trop, et c’est plus pour nous que pour les vues que le site existe toujours … Quand JB me contacte cet été, donc, je ne peux que vouloir poster cette interview.

Avant d’en venir à ce texte, j’aimerai juste dire que j’en ai appris un peu plus sur dDamage que je ne connaissais que par ce concert, un cd acheté au merch, et un autre sur bandcamp plus tard … JB en plus d’être un musicien accompli, est aussi aujourd’hui écrivain, et il a sorti un premier roman « Sales Chiens ». Je ne peux que vous conseiller la lecture, l’histoire est touchante, drôle malgré les galères et drames décrits. C’est très bien écrit, tellement que l’on ressent la pression et la tension que le groupe a pu subir pendant les tournées, on vit la frustration liée aux entourloupes (voire putasseries) liées à la production musicale professionnelle, on espère que la galère qu’on est en train de lire sera la dernière d’une longue série … Si vous aimez la musique indé, lisez le ne serait-ce que pour comprendre ce que certains artiste peuvent vivre. Et vous découvrirez aussi le chien le plus attachant de la littérature : oui même plus que croc-blanc …

Sales chiens sur amazon

Je tiens à préciser que rien n’est sponso dans cet article, je vous le conseille parce que j’ai adoré, c’est tout.

Et bien entendu je ne peux que vous conseiller de faire un tour sur le bancamp de dDamage pour de l’électro indie de qualité : https://music.ddamage.org/ 

Voilà, après une intro comme on en a jamais vue, une interview inédite de dDamage, datant de 2012.


– Bon je vais vous faire la question bâteau et standard : vous pouvez vous présenter les gars siouplait ?

Jb : Hello. dDamage. Duo français de musique électronique. Avec mon frère Fred, nous sommes officiellement actifs depuis 2000. Nous avons sorti six albums et une flopée de maxis sur des labels du monde entier comme Tsunami-Addiction (France), Planet-Mu (Angleterre), Tigerbeat6 (USA), Tigerbass (USA/Allemagne), Cock Rock Disco (Allemagne), Murder Channel (Japon), Intikrec (Japon), Shanshui (Chine) et d’autres encore que j’oublie.

Fred : Nous avons travaillé avec beaucoup de gens de la scène hip-hop indé aux USA (Shapeshifters, Anticon…), mais également avec des personnes de la scène rock (John Spencer Blues Explosion, The Horrors, Jack Dangers, Meat Beat Manifesto, Angil) ou des pontes de la musique électronique (Bomb the Bass, Black Devil Disco Club).

Jb : Notre parcours est fruit de rencontres, de collaborations, de voyages autour du monde et d’évolution constante de notre vision de la musique. Depuis 10 ans, nous avons pas loin de 800 concerts autour du monde à notre actif.

– Une journée de production de son chez les dDamage ça se résume comment ? 

Jb : En général, on travaille la composition en séparé, chacun chez soi. Puis on se retrouve avec Fred pour terminer dans mon appart (qui est un home studio) pour assembler nos idées et peaufiner ensemble. En ce qui me concerne, la journée de production idéale commence par un réveil à 17H et je réécoute d’entrée ce que j’ai fait la veille. Ensuite, je mange et je recommence à travailler jusqu’à 5H ou 6H du matin. Et puis ensuite je retourne me coucher pour mater des dessins animés ou des séries jusqu’à trouver le sommeil. Ca m’arrive de faire cette boucle pendant 3 ou 4 jours de suite parfois.

– Le chiptunes, ça vous branche bien apparemment, qu’est-ce qui vous attire vers ces sonorités ?

Jb : Tout ce qui est lié à notre adolescence. Atari ST, NES, Amstrad, PC Engine, Sega Megadrive, Super Famicom, Gameboy, Lynx et encore plein d’autres que j’oublie. Mais c’est juste une composante de nos influences. On a énormément baigné dans une culture rap/electro/funk durant nos années d’adolescence, et puis rock (plus tard, plus dans les années 90). On est influencé par les sonorités de jeux vidéo, les musiques de jeux vidéo, mais c’est à prendre au même titre que l’influence que le rap ou l’électro ou le rock ont eu sur nous. dDamage c’est un laboratoire expérimental où se confrontent toutes ces influences sans pour autant qu’on se plie à des logiques de « formats musicaux ». En gros, un des meilleurs exemples que nous ayons pour représenter nos influences, c’est la musique de Bomb the Bass, qu’on a découvert à la fin des années 80. Un morceau comme « Megablast » sur l’album « Into the Dragon », c’est à la fois un tube de rock, de house music, il y a des parties de rap, et au final le morceau est mondialement connu car c’est la bande originale de Xenon 2 sur Atari ST et Amiga.

Fred : Xenon, Ghost N Goblins, Le 5eme Axe, pas mal de sons m’interpellent au niveau symphonique, ca peut sembler étrange mais j apparente beaucoup le chiptune à la musique IDM qui se fracasserait à de la musique concrète et classique, passées dans des composants électroniques à neutron.

– Quand j’écoute certains de vos titres je me retrouve plongé dans un imaginaire de jeu vidéo, est-ce que vous êtes des gamers ? (perso je parie sur oui lol)

Jb : Perso je suis vraiment un joueur acharné, mais je viens de l’univers de l’Arcade et du retrogaming. Je ne joue que très peu aux jeux actuels, par contre j’ai une Coregrafx2 avec un SuperCdRom2 en ma possession, ainsi que 172 jeux originaux. Egalement, je suis possesseur d’une Nintendo64, une Gamecube, une PS1, une Super Famicom, plusieurs GameBoy ainsi que 2 NES (qui sont bendées pour faire de la musique avec !).

Fred : Je suis un gamer depuis petit. Arkanoïd en salle de jeux à Châtelet entre autres est le seul jeu que j’ai réussi en une pièce, ca a été un moment intense, un pièce de 5 francs. J’ai aussi réussi Arkanoïd à Alfortville dans un bar, à la fin tous les « grands » me mataient car c’était le boss de fin, j’ai failli me pisser dessus. Autrement, par le passé, bcp avec mes frères et sœurs sur Mario Kart & Mario Golf sur Nintendo. Idem que Jb PC Engine, Amstrad, Amiga Falcon, PC… Mais today c’est surtout FIFA et PES, aussi des jeux de billards… Je pourrais citer les vieux jeux qui restent des classiques comme Shenmue, que j’ai découvert grâce à Hitekk de la Caution. C’est un monde infini le gaming, retro futuristiquement parlant. Je trouve que certains morceaux de dDamage sont chiptune. Voilà un morceau clippé récemment par Sulumi :

https://www.vice.com/fr/article/rnbx88/sulumi-interview-vice-records-chine

– A quoi vous jouez ? Plutot retro, casual, hardcore, shmup, arcade, rpg … ?

Jb : Majoritairement Shoot them up, Beat them all, jeux de plateforme. Un peu de jeux de réflexion. Sinon on se fait régulièrement des tournois de Bomberman et également des tournois de Mario Kart (toutes les versions sans exception !). Je viens vraiment de l’univers de l’arcade, je suis obsédé par certains jeux uniquement dans des optiques de scoring violent.

Fred : En ce moment, PES et FIFA, 8BallPool, Marvel vs Capcom, NBA2K, par le passé c’est compliqué. Beaucoup, beaucoup de jeux divers, surtout Mario Golf, des jeux de sports…

– Une machine fétiche ? Un jeu fétiche ? Totalement subjectif hein, même Derrick sur PC hein on juge pas ici 😉

Jb : En ce qui me concerne, ma plus grande passion, c’est l’univers PC Engine, je suis un grand collectionneur et je ne désespère pas un jour de posséder une LT. Niveau « jeu fétiche » je suis incapable de répondre, je change d’avis très régulièrement.

Fred : Double Dragon, Arkanoïd, R-Type, au choix, PES et FIFA pour la vie je pense.

– A quand un bon shoot’em up avec un soundtrack made in DDamage ? (je trouve que ça collerait plutôt pas mal)

Jb : Ahahahaha !!! Mais pas de problème !!! Si t’as des potes développeurs tu nous les présente et on lâchera des morceaux avec plaisir !!!!!

Fred : bientôt, j’aimerais vraiment ardemment, dans le style de Shex Savage, fait avec le japonais Shex, également clippé… Une grosse dédicace à notre frère de chip-son 2080 aka Walid l’Indien/

 

– Si mes lecteurs veulent vous découvrir ou vous écouter en live, vous vous produisez ou et quand prochainement ?

Jb : Nous venons de terminer une tournée de 5 mois (France, Europe Japon) qui était intense mais aussi très fatigante ! Donc là, on va se reposer un peu et reprendre la musique. Donc, les futurs concerts on verra plus tard !!

Crédits photos : Sébastien Charlot.

[IRL] Crowfunding « Retour A La Case Mémoire » (vous reprendrez bien du canard ?)

Affiche du film

Vous aimez les canards Disney ? Vous aimez les histoires de Carl Barks, leur mythique papa, et de Don Rosa ? Vous aimez les court-métrages ? Alors, vous êtes sur la bonne page ! Et dans le cas contraire, restez quand même, on va essayer de vous faire changer d’avis.

Le 17 mai 2022 avait lieu au bar Player One de la rue Saint Denis le lancement en avant-première du crowfunding pour le court-métrage de « Retour à La Case Mémoire », inspiré d’une des créations de Don Rosa. Outre le fait de découvrir ce bar geek que je conseille tellement il y en a partout et pour divers goûts, c’était l’occasion de rencontrer une partie de l’équipe : réalisateurs, comédiens, accessoiriste, compositeur. Certains accessoires de tournage comme la veste d’Edgar/Picsou ou sa montre à gousset étaient présentés ainsi que les affiches, des dessins de personnages et les magnifiques figurines d’Andrea Herreman, qui font partie des récompenses possibles du crowfunding.

Costume d’Edgar/Picsou
La recréation de la légendaire montre à gousset de Picsou

Nous avons pu approfondir notre connaissance de l’univers Canards grâce à un quizz pas particulièrement facile mais où nous nous sommes bien amusés, autour d’un verre. Des lithographies exclusives d’Alice Rovai ont été offertes aux gagnants. Les goodies disponibles, carte postale et badges, sont d’excellente qualité.

Très belle lithographie.
Affiche du film

Le projet

Ce futur court-métrage est le fruit de plusieurs passionné⸱e⸱s qui veulent créer en film live une des histoires de Don Rosa, avec des acteur⸱rice⸱s à la place des célèbres canards. Cette idée a germé dès ses 16 ans dans l’esprit d’un des deux réalisateurs, Hugo MATHIAS, idée qu’il a développé plus longuement il y a 4 ans après sa première rencontre avec Adrien BOUQUIER. C’est là que fut débuté le premier jet du scénario, dont l’idée était de retranscrire au mieux l’esprit général de la bande dessinée originale de Don Rosa sans faire un simple copier-coller. Tous les deux sont déjà aguerris à la réalisation.
Il y a un an, le scénario a été repris avec l’aide d’un scénariste professionnel, Jean CHAFFARD-LUCON, afin de combler les lacunes du précédent. Entourés d’une équipe compétente de costumier⸱e⸱s, accessoiristes, dessinateur⸱ice⸱s et comédien⸱ne⸱s, les 2 compères souhaitent à présent aller plus loin et réaliser le film de leurs rêves ! Si vous souhaitez en avoir un avant-goût, un trailer est disponible sur leur chaine YouTube ici. L’histoire : « Edgar Merill, redoutable homme d’affaire et grand collectionneur, vient de se faire dérober son bien le plus précieux par Archibald, son ennemi de toujours. Le voilà alors lancé avec son neveu Damien, dans une course-poursuite rocambolesque, au rythme d’étranges pertes de mémoire… » Si les noms ont changé, l’esprit original reste.

Qu’est-ce qu’on gagne à participer au crowfunding ?


Celui-ci est ouvert jusqu’au 01 juillet 2022. Outre le fait de permettre la réalisation complète du court-métrage si l’objectif est complété, il y a bien entendu des récompenses. Les contreparties proposées sont variées et alléchantes: le film sur divers formats, dessins originaux et limités, figurines faites mains dont des personnages peu représentés comme Hortense ou les parents de Picsou, invitation à l’avant-première, affiche signée, échiquier en 2 exemplaires seulement dont 1 détenu par Don Rosa lui-même !

Figurines faites main

Je ne peux que vous conseiller d’aller y faire un tour dès que possible. Je ne suis bien sûr pas objective, ayant moi-même craqué pour un duo Donald-Gontran façon cuivre (absolument aucun lien avec une quelconque collection que j’effectuerais).

Vous pouvez suivre le projet et l’équipe sur Facebook et Twitter.

Galerie photo
(mes photos de l’évènement étant de piètre qualité, vous n’en trouverez quasiment pas de l’équipe)

 

Le donjon de Naheulbeuk – L’amulette du désordre

Testé sur switch

Disponible sur : PC Windows, Mac, PS4, Nintendo Switch

On va faire simple, vous ne connaissez pas le « donjon de Naheulbeuk », filez directement ici et revenez ensuite lire cet article … Voilà, pour les autres voici mon avis sur le jeu. J’ai attendu longtemps qu’il arrive sur Switch car je joue peu sur PC.

Petit préambule sur la version switch :

Assurez-vous d’avoir la dernière version

Aujourd’hui, je peux recommander le jeu sur switch, mais à sa sortie j’étais vraiment colère … Le jeu est sorti dans un état lamentable : bugs de sons irritants, bugs de collisions, et pire du pire, crash du jeu environ toutes les 5 à 10 minutes une fois arrivé dans le “vrai jeu”. Le tutoriel et les premiers niveau sont relativement simples et sans trop d’ennemis, ils se déroulaient sans trop de soucis : par contre une fois le jeu vraiment débuté et qu’on avait plus de 3 ennemis à l’écran et 4 persos dans le groupe, les problèmes sont apparus.  J’ai vraiment crisé, c’est avant tout un jeu de fans, et se rendre compte qu’il est sorti “pas fini” était vraiment frustrant. Pour mon cas, j’ai attendu la version switch, j’aurais pu attendre les 2 mois qu’il a fallu aux devs pour corriger les plus gros problèmes. Mais non, le jeu est sorti quand même et j’ai pris ça comme un gros doigt à mon intention … Bref, ratage complet pour la sortie, mais sinon est-ce que j’aime ce jeu et est-ce que je le recommande ?

Si vous aimez les T-RPG et/ou Naheulbeuk FONCEZ !

Oui bordel, c’est ça le pire, le jeu est génial !!! C’est un des meilleurs tactical RPG auquel j’ai pu jouer depuis Fire Emblem Path of Radiance (sur Gamecube).
L’univers du donjon de Naheubeuk est présent à chaque seconde, on pourra faire quelques reproches sur les doublages dont toutes les voix ne sont pas faites par PoC, mais franchement c’est du chipotage, le doublage est excellent à mon goût. L’écriture est parfaite, on a une histoire de la même veine que celles qu’on connait, on retrouve plein d’éléments connus, et je ne spoilerai ni sur l’histoire ni sur les vannes, je vous laisse ce plaisir … Mais sachez que l’on retrouve notre relation entre l’elfe et le nain telle qu’elle est dans la série. J’ai apprécié aussi les petites références à la pop culture glissées par ci par la au détour d’un dialogue ou d’un écran de chargement.
Côté tactical RPG, rien ne manque : le tour par tour, le quadrillage au sol (désactivable), les upgrades de perso, un inventaire de folie, la gestion du poids du matos, les blessures des persos, les potions, … Tout est là, en bonne quantité, et on sent que rien n’a été laissé au hasard (sauf les tirages de dés pour résoudre une action 🙂 )
Les compétences sont variées et on a envie de toutes les essayer (je vous conseille la “potion de l’oubli” en fin de partie pour pouvoir changer votre façon de jouer). L’équipement permet de compléter les compétences que l’on attribue à notre équipe, il y a plein de petits mécanismes qui permettent vraiment de varier la façon de jouer. Cerise sur le gateau, un dernier membre d’équipe sera à choisir parmi 3 disponibles, et j’ai refait le jeu plusieurs fois pour voir qui je préfère … Verdict : la paladine !
A la fin de l’histoire vous pourrez embrayer sur les aventures du DLC. Si vous appréciez autant que moi, je pense qu’à la fin du DLC vous en redemanderez d’autre tellement c’est bon de partir dans une aventure avec des compétences bien bourrines. Niveau difficulté, vous n’aurez aucun problème si vous êtes habitués des T-RPG et pourrez commencer en mode difficile, sinon le mode “conte” permettra aux novices de s’initier au genre, et d’apprécier l’aventure. Pas besoin d’être un fan de T-RPG pour y jouer, mais Artefacts Studio et Dear villagers ont su faire plaisir aux fans de T-RPG …
Le jeu est magnifique, même sur Switch, les décors assez variés et tous de bon goût, avec mention spéciale pour les divers WC rencontrés au cours des étages qui ont tous un look particulier. D’habitude je n’aime pas les jeux qui bavardent et je lis les dialogues puis je passe les doublages audio, mais là c’est un pur plaisir de les laisser. J’ai aussi tendance à désactiver les animations de combat mais pas cette fois, c’est un vrai plaisir de voir le barbare balancer son épée/poteau de ligne électrique, ou l’ogre défoncer un ennemi. Tout est bien ajusté pour qu’on ait du fun non stop. Le seul petit reproche que je pourrais faire ce sont les “pièges” du décor que l’on peut détecter avec le voleur en leader du groupe : le voleur est tellement lent, qu’on ne le met jamais en leader, et du coup on se mange les quelques pièges disséminés dans le décor (et ça gâche de la potion), c’est relou mais c’est le jeu, ma brave Lucette …
Voilà je pense que vous l’aurez compris, j’adore ce jeu, il rentre dans mon top RPG of all times, juste après Fire Emblem Path of radiance, Tactics Ogre et Final Fantasy Tactics. ce qui est une très bonne place 😉

[IRL] Salon Fantastique, édition Alchimie 2019

Je vieillis. Et avec l’âge, je tiens moins longtemps dans les parcs d’attraction ou les conventions et je supporte de moins en moins la foule. Ca n’aide pas pour faire des articles sur ce site, d’où mon absence assez prolongée depuis… la dernière édition en fait ! Je vous le dis, ce n’est pas beau de vieillir…
Cette année, le festival Salon Fantastique avait lieu du 31 Octobre au soir, afin de fêter Halloween au sein du salon avec des concerts et un concours de costume, au 02 Novembre. Je n’ai assisté qu’au 1 et 2 novembre.
Aux quelques personnes qui prendront le temps de lire ce billet,  vous pourrez remarquer des coïncidences entre ce billet et ceux des précédentes éditions. C’est normal, c’est une convention assez « familiale », où l’équipe générale, les stands et l’ambiance ne varient guère.
Vous pouvez retrouver mes précédents billets ici : https://www.clem2k.com/tag/salon-fantastique/.
Points positifs
Animations intéressantes sur la Petite Scène (devenue la Scène Littéraire) et la Grande Scène
J’ai particulièrement apprécié, parmi les conférences auxquelles j’ai assisté sur la Scène Littéraire, celle « Thriller, fantastique et horreur : les peurs exploitées sont-elles les mêmes à travers les époques ? ». Pour la Grande Scène, je n’ai pas fait grand-chose mais j’ai bien aimé le Blind Test du geek par Vincent Grenier et la présentation des Joker alternatifs par Christophe Colin.

Conférence « Les versions alternatives du Clown Prince du crime »

Grande nouveauté cette année : la plupart des animations de la Grande Scène étaient traduites en direct en langage des signes pour les personnes sourdes et malentendantes. Une très bonne initiative !
La traductrice LFPC

Des invités de grande séries fantastiques
La plupart sont des personnages secondaires :

  • Guillaume Brillat et Bô Gaultier de Kermoal de Kaamelott
  • Tom Wlaschiha alias l’Homme Sans Visage de Game of Thrones
  • les doubleurs français de Game of Thrones Constantin Pappas, Alice Orsat et Guillaume Orsat.

Ils ont attiré pas mal de monde. Le prix de l’autographe + selfie pour Tom Wlaschiha était vraiment raisonnable (25 euros), j’ai failli me laisser tenter.

Panel Guest Kaamelott

Une grande variété dans les stands disponibles
Alcools anciens, bijoux, livres auto-édités, dessins et tableaux, baguettes faites main, objets décoratifs, armes factices, etc : encore un très vaste choix. Idéal avec Noël dans 2 mois pour préparer les cadeaux. 🙂

Plus de stands de nourriture au sein du salon
Etant donné que toute sortie est définitive, il est toujours important de pouvoir se substanter. Pour cela, le choix ne manquait pas pour cette édition :  sandwich raclette à l’extérieur, sandwichs et pâtisseries plus classiques proposées par l’équipe de bénévoles du salon, pâtisseries anciennes (au moins 2/3 stands), bonbons naturels, gaufres salées et sucrées, bubble tea à l’azote liquide. La plupart des offres étaient abordables. Pour ma part, j’avais amené mes propres repas et j’ai surtout craqué pour du sucré : je n’ai pas vraiment apprécié le bubble tea, que ce soit de par la consistance donné par l’azote liquide ou le goût que j’ai trouvé assez fade. J’ai par contre encore une fois adoré l’espèce de brioche fourré au chocolat, généralement cuite peu avant votre passage et dans laquelle le chocolat était encore fondant.
Le bubble tea fumant à l’azote liquide

Encore des fantastiques décors
La convention est jalonnée de panneau de direction aux rues aux noms  de dragon, comme l’année dernière, et les 2 scènes étaient encore une fois décorées par des énormes peintures de Sophie IRVIN.  Mention spéciale pour celui de la Scène Littéraire avec tous ses détails et ses petits dragons adorables. Les décors étaient proposés en carte postale cette année, malheureusement tronqués (une suggestion que j’ai faite pour l’année prochaine 🙂 ).
Magnifique décor de la Scène Littéraire

Les bénévoles sont fantastiques !
Ils se décarcassent comme tous les ans pour animer le salon et faire que tout fonctionne ! Je salue ici leur travail.
Points négatifs

  • Pas de programme disponible pour l’Arène cette année. A part en se renseignant auprès de chaque stand de combat, il était impossible de savoir quand étaient les démonstrations.
  • Dès 11h00 le vendredi ou le samedi, il devenait encore très difficile de circuler dans les allées dès que des personnes stationnaient devant un stand pour regarder les produits ou discuter avec les vendeur.se.s.
  • La Scène Littéraire souffrait parfois d’un son insuffisant pour couvrir le brouhaha ambiant alentour ce qui empêchait de comprendre ce que disait les intervenants (je pense ici à la conférence Lovecraft du vendredi matin).
  • L’affiche n’est pas très solide. Pensez à la prendre en dernier pour les prochaines éditions, car elle a très vite de disgracieuses lignes blanches si elle n’est pas transportée sans heurt.
  • J’ai eu l’impression qu’il y avait moins de costumes impressionnants ou jolis cette année.

Bref, toujours une bonne expérience, altérée par mon état physique de fatigue générale. J’espère faire un peu plus de billets en cette fin d’année avec l’exposition Vampires à la Cinémathèque Française et surtout celle Tolkien à la BNF.
L’année prochaine, le Salon Fantastique sera en partenariat avec la convention Japan Party au Salon Floral de Paris les 29 et 30 août 2020. Pour plus d’information, n’hésitez pas à les suivre sur leur Twitter (@SFantastique) ou Facebook (https://www.facebook.com/SalonFantastique/).
Pour terminer, une rapide galerie de cette édition

 
 
 
 
 
 

[IRL] Salon Fantastique, édition "Dragon" 2018

Je disais dans mon précédent billet qu’il y a des salons où on ne va que s’il y a des raisons particulières. De mon point de vue, le Salon Fantastique en est l’opposé. Je me suis donc rendue de nouveau à Porte de Champeret le 02 et 03 novembre pour assister à cette nouvelle édition sur le thème du Dragon.

Cela fait la troisième ou quatrième édition à laquelle je participe et j’ai pris le parti de ne pas relire mes précédents billets avant d’écrire celui-ci, même si je devine que les critiques seront à peu près les mêmes.

J’ai commencé ma journée de samedi sur la Grande Scène pour voir un accordéoniste, Phileas Rogue, qui reprend les thèmes de jeux vidéo à l’accordéon. Etait-ce l’instrument, l’heure d’ouverture ou le fait que les personnes préféraient faire les boutiques pendant qu’il n’y avait pas grand monde ? Le pauvre avait autant de spectateurs que je n’ai de personnes, hors relecteur, qui liront ce billet, soit pas bézef. C’est bien dommage car il était vraiment bon. Néanmoins, je les comprend aisément car samedi oblige, les allées étaient déjà bien remplies dès 11h00.

GeeKonzert, par Phileas Rogue

J’ai ensuite assisté

  • à une présentation de la fan-fiction un peu maladroite bien qu’intéressante par Alixe, le mot « Fantasie » étant celui qui m’a le plus gêné,
  • à une table ronde sur l’évolution de l’horreur et du fantastique de Stephen King à aujourd’hui,
  • une présentation des dragons dans les comics par Christophe Colin, un passionné de comics,

« Les personnages de dragons dans les comics » Christophe Colin

  • une dernière table ronde très intéressante sur les œuvres de Lovecraft et ce qu’elle définissent de lui.

Un détour involontaire par le Stand de Donjon Legacy m’a valu d’avoir un bisou du créateur et de l’acteur après que j’aie annoncé que j’avais été une des contributrices de la saison 2 sur Ulule.

Stand de Donjon Legacy et son créateur, Guilhem

Comme d’habitude, le samedi a souffert d’une force affluence qui, malgré l’agrandissement des allées, a rendu la circulation très  difficile. Mais bon, comme le dit lui-même le personnel du festival, on ne peut pas non plus pousser les murs.


Le Dimanche, j’avoue avoir moi aussi sauté la présentation de la nouvelle Websérie Les Evadés du Temps pour faire tranquillement mes achats. J’ai passé un très bon moment avec des amis du stand d’escrime Montjoie ainsi que sur le stand de Donjon Legacy où j’ai pu découvrir en avant-première, avec la marionnettiste, des nouveaux personnages de la saison 2 et ils vont en jeter, croyez-moi, surtout la nouvelle marionnette qui est juste splendide.

Stand Montjoie

J’ai assisté cette fois-ci à moins d’animations :

  • la fin du Quizz par RadioNoLife (c’est trop court !),
  • le court spectacle de danse « La Prêtresse Onirique »

« La prêtresse onirique » par Esmaralda

  • le concours de costumes d’Harry Potter un peu moins bien que l’année dernière, mais avec quand même des créations originales vraiment réussies, la présence des persos du Donjon de Naheulbeuk pour un crossover et plus d’une minute de chorégraphie de pectoraux en rythme sur la musique d’Harry Potter par le barbare !

Concours de costumes Harry Potter

  • la conférence « Monstres et créatures fabuleuses, de l’imaginaire de l’auteur au crayon de l’illustrateur » avec des illustrateurs, un auteur et une éditrice qui a permis de voir ce parcours du point de vue de chacun.

Etant en train d’errer sans but dans le salon à ce niveau-là, la fatigue m’ayant rattrapée, je m’éclipsais après les résultats du concours de costumes.

Alors, le bilan de cette année ?

Encore quelques points négatifs, pour la plupart liés à la configuration des lieux :

  • La Petite Scène située à côté d’un stand et d’une allée et qui souffrait donc parfois du brouhaha environnant,

Petite Scène

  • La Grande Scène qui souffrait parfois du froid car située encore proche de la sortie, et où les intervenants étaient de temps en temps interrompus par les annonces car l’accueil est situé au même endroit,
  • La Taverne Maudite et ses délicieux cocktails qui n’était pas présente cette année,
  • Le stands de fruits séchés qui a réussi à infiltrer le salon !

Et mince….

Dans les points positifs, on retrouve encore

  • Les mêmes produits de qualité pour la majorité d’entre eux, avec de la variété dans ce qui est proposé (livres, bijoux, accessoires de costumes, boissons, peluches, activités…).

  • De même, entre les dédicaces, les jeux de rôle, les différentes activités, animations ou table ronde, il y en avait encore pour tous les goûts.
  • Mention spéciale à la décoration dragon particulièrement poussée cette année avec des affiches tout au long des allées et des pancartes de noms de rues inspirées de nos amis à écailles. Et encore une fois, un fantastique travail de Sophie IRVIN sur les panneaux de la Petite Scène et Grande Scène, aidé de Mathieu COUDRAY pour l’affiche officielle et NO GHOUL NO COOL pour les différentes affiches et illustrations de rue du salon.

  • Le personnel et les organisateurs sont efficaces et toujours à l’écoute quand nécessaire.
  • A part quelques cafouillages, le planning était respecté et la majorité des activités ou animations ont commencé à l’heure annoncée. Ca peut paraître pas grand-chose mais c’est vraiment rare dans ce type de conventions

Participer au salon devient un peu pour moi comme participer une fête familiale annuelle : on découvre quelques nouveaux venus et on retrouve les petits-cousins et les oncles ou tantes qui nous sont chers. Car ici, ce n’est pas seulement les stands, les associations, les organisateurs ou quelques artistes qui reviennent, ce sont aussi les visiteurs que l’on reconnait au détour d’une allée (mention spéciale au jeune couple de la demande en mariage de la précédente). Contrairement à la famille, on est toujours heureux de les revoir et d’accueillir les nouveaux venus.

L’année prochaine, le salon se déroulera du 31 octobre au 02 novembre, sur le thème de l’Alchimie et une grande soirée spéciale pour Halloween, et soyez certain que je serai à nouveau au rendez-vous ! Les billets sont d’ailleurs déjà en vente à prix libre ici, pour soutenir le salon : https://www.salon-fantastique.com/

Galerie

Je conseille surtout d’aller voir les photos prises par les photographes du salon, disponibles sur la page de l’événement, et nettement plus réussies que les miennes, particulièrement sur les cosplays et costumes parfois vraiment fantastiques : https://www.facebook.com/pg/SalonFantastique/photos/?ref=page_internal


 

Salon Paris Manga et Sci-Fi Show : 9 ans après

9 ans. Cela faisait 9 ans que je n’avais pas fréquenté Paris Manga, n’ayant pas du tout apprécié le salon à cette époque : les mêmes boutiques qui vendaient les mêmes choses, le monde qui faisait qu’on pouvait à peine se déplacer et que la seule fois où je me suis arrêtée pour regarder un étal, j’ai perdu (définitivement) mes amis dans la foule… L’expérience que je conservais était particulièrement mauvaise. Ce 20 octobre 2018, Tom Welling oblige, j’y suis retournée pour la première fois.

Parmi les points positifs, certains membres du personnel étaient sympathique et compétents, c’était très agréable d’avoir affaire à eux.

Les invités étaient variés : youtubers, illustrateurs, comédiens de doublage, acteurs, la plupart tournant autour de la culture japonaise et de celle des comics ou du fantastique. En ce qui concerne ceux internationaux, on visait les comédiens principaux des séries de l’époque (Charmed, Smallville) avec une mention particulière pour Parker Lewis Ne Perd Jamais où quasiment toute l’équipe d’époque était réunie.

Les séances de questions-réponses avec les invités étaient intéressantes, en tout cas celles que j’ai pu voir soit un catcheur canadien, Sami Zain, et celles de l’équipe de Smallville (Tom Welling, Michael Rosenbaum et Laura Vandervoort). Point négatif pour les personnes ne parlant pas anglais, la traduction était incomplète et tardait souvent à venir.

Niveau stands et animations, je n’ai pas trop eu le temps de m’y intéresser mais ils étaient plutôt variés. On regrettera les non pas 1 mais 2 stands de fruits séchées et la majorité de produits non-officiels.

Enfin, on retrouve le type d’ambiance des conventions, où on est entouré de personnes aux mêmes passions que nous et avec qui on se retrouve facilement à passer l’après-midi avec plaisir.

Cependant, le salon a un très gros point faible qui gâche énormément l’expérience. Je ne parlerai pas du monde ou de la difficulté à circuler dans certaines allées comme d’un point faible, ni du fait de devoir payer pour beaucoup de choses, car nous sommes là dans les impondérables d’un festival fréquenté. Non, le point faible, c’est l’organisation.

Déjà il nous a fallu près d’une demi-heure pour pouvoir rentrer dans le salon, alors que nous étions arrivés plus d’une heure et demie après l’ouverture. C’est long, surtout que l’entrée du salon 7.2 de la Porte de Versailles n’est pas la plus glamour qui soit.

Enfin, une fois arrivés dans le salon, nous cherchons d’office l’endroit où faire la queue pour le photoshoot d’Abraham Benrubi, mais quasiment rien n’est indiqué en-dessus des différents espaces. Les premiers membres du personnel ont été incapable de nous dire où c’était ou comment se passait le photoshoot alors qu’ils étaient juste à côté. Après avoir récupéré les tickets avec l’aide d’un autre membre du personnel et ayant compris que nos contremarques ne suffiraient pas, nous avons encore dû demander devant l’espace photoshoots laquelle des 2 files étaient pour l’acteur, celui-ci étant séparés en 2 pièces différentes avec chacune 2 files.  Rien n’était indiqué pour séparer les files billets V.I.P. et normales ou sur les horaires et les personnes en photoshoot de chacune. Lors de mon attente pour celui de Tom Welling, j’ai d’ailleurs été confronté à UN V.I.P. ayant attendu dans la mauvaise file. De même, personne ne savait comment et où récupérer les photos, à part ceux ou celles ayant déjà fait le salon. Et, me concernant, je n’ai pas apprécié le fait de me faire appuyer fortement sur l’épaule puis pousser pour mon passage avec Tom Welling : je suis une grande fille, je sais quand attendre et quand y aller. Je comprend que c’était lié au fait qu’il y avait beaucoup de monde pour ce photoshoot et peu de temps, mais je n’aime pas qu’on me touche.

Même souci d’organisation avec les séances de Questions-Réponses, il y a eu 10 minutes de retard pour la fin de celle de Parker Lewis Ne Perd Jamais, puis 30 minutes pour celles de Sami Zain et par conséquent Smallville.

Autre souci mineur, les toilettes les plus proches de l’entrée étaient fermées, obligeant à traverser les allées les plus fréquentées pour aller à celles du milieu, les accès sur les côtés étant bloqués.

Mon bilan: Paris Manga et Sci-FI Show, c’est toujours un Japan Expo en mini, avec les avantages et les défauts de ce dernier. Or, je ne vais plus à Japan Expo pour ces mêmes raisons. Je n’ai pas apprécié plus que cela ma visite de la convention et je n’y serai pas allée sans la photo de Tom Welling. Me concernant, Paris Manga et Sci-Fi Show est une convention à laquelle je ne retournerai que s’il y a des photoshoots ou dédicaces qui m’intéressent, contrairement à d’autres conventions, et où j’éviterai au maximum les déplacements dans le salon.

[IRL] Inauguration du "comics's café" Comics Corner sur Paris

Le mercredi 1er mars  a eu lieu la journée d’inauguration sur Paris, non loin de la célèbre boutique de jouets rétro Luluberlu un Comics Café nommé le Comics Corner.

 

Retour rapide sur la génèse du projet : il y a un peu plus d’un an se déroulait sur Ulule un projet d’espace de lecture et d’échange dédié à l’univers des Comics. Ce type de structure existait déjà pour les mangas sur Paris : des lieux type bibliothèque spécialisée, où les lecteurs peuvent lire les ouvrages, généralement accompagnés de boissons et de snacks, et où le paiement se fait à la durée de temps passé dans l’établissement. En plus de cela, l’établissement permet l’achat de comics et de goodies associé. Le projet a été financé à 120% . Pour en savoir plus, je vous invite à visiter la page liée au projet : https://fr.ulule.com/comics-corner/

L’espace ouvrait fin 2017 mais ce n’est que cette semaine qu’a eu lieu l’inauguration de la boutique, située au cœur de Paris et non loin de République, pour les contributeurs.

De petite surface, elle est sur deux étages, le rez-de-chaussée étant réservé pour la vente de goodies et le sous-sol aménagé avec de nombreux comics, principalement du DC et Marvel, bien que les indépendants aient aussi une petite place, et de confortables sofas ou fauteuils. La décoration reste sur le thème de la pop culture : peintures de l’Etrange Noël de M.Jack ou Pirates des Caraïbes, bouclier de Captain America sortant du mur, panneau d’avertissement de l’asile d’Arkham. Si j’apprécie les comics, je ne suis pas non plus une grande connaisseuse mais j’ai vu quelques-uns de X-Men ou de Deadpool qui me tentent bien, sans compter les séries que j’ai abandonné faute de place et/ou par baisse d’intérêt (All New X-Men, Marvel Girl) ou celles que je souhaiterai tenter (Preacher).

La boutique propose aussi des ateliers dessins et sculpture.

Pour les amateurs de comics parisiens manquant de place et/ou de budget, cet espace est une belle alternative pour profiter quand même d’œuvres incontournables de ce domaine.

Adresse boutique : 25 boulevard Voltaire, 75011 Paris

Pour contacter la boutique pour plus d’information : contacts@comiccorner.fr

Page Facebook : https://www.facebook.com/lecomicscorner/

[IRL] Projection équipe exclusive "Le Mystère Picsou"

Il y a maintenant un peu plus d’un an et demi, une amie m’envoyait un évènement Facebook apparu dans son fil en me disant « j’ai vu du canard Disney, je me suis dit que ça pourrait t’intéresser ». Un petit tour sur la présentation et les mots « Don Rosa », « documentaire » et « Picsou » m’avaient déjà convaincu. Après près d’un an et demi, j’ai eu la chance de voir ce documentaire quasiment achevé…
 
Historique rapide du projet
Pour rappel, après plusieurs déboires , dont une faillite du studio devant produire leur documentaire, la petite équipe décide de participer au concours de The Audience Award pour gagner la récompense de 10.000 € et avancer un peu le film. J’en ai déjà parlé à cette époque dans l’article ICI en vous incitant à voter quotidiennement. Grâce au soutien de fans dont ils ignoraient l’existence et un retournement de situation de dernière minute, l’équipe gagna le premier prix. Cependant  elle s’aperçut que ce ne serait pas suffisant et décida, un peu à contrecœur suite à une mauvaise expérience, de faire un kickstarter et d’appeler à la générosité des fans pour récolter l’argent manquant. Quelle ne fut pas leur surprise de récolter au lieu des 25.000 $ demandés un peu plus de 65.000 ! S’il y avait encore besoin, ils ont su que leur documentaire était attendu.

Le prospectus par lequel tout a commencé…

Le film
Vendredi 22 décembre avait lieu sur Paris la projection Equipe de « Le Mystère Picsou », à présent quasiment finalisé. Seuls les plus gros donateurs sur Kickstarter , dont nous ne faisions pas partie, avaient le droit d’y assister. Mais la chance était avec nous car nous avons participé à un concours permettant de gagner 2 places et avons gagné ! J’ai donc pu assister vendredi dernier sur grand écran, au très sympathique cinéma des Ursulines, à la projection du film finalisé à 90%.
Bien entendu, je ne pourrai pas vraiment être objective : le travail de Don Rosa sur la jeunesse de Picsou a bercé ma fin de jeunesse, j’adore ses dessins, son style narratif et ce qu’il a fait des personnages en général.

Le film est séparé en 12 parties. Celles-ci commencent généralement sur un entretien de Don Rosa travaillant sur un des 12 dessins créés spécialement pour les besoins du film, avec 2 vues, une de dessous avec le dessin en train d’être encré et/ou colorisé sur une plaque en verre afin de pouvoir voir les détails, et une de dessus. Elles reviennent sur le parcours de Don Rosa de son enfance jusqu’à l’arrêt de son activité de dessinateur et les conventions.
Celui-ci est ensuite suivi de présentation d’autres personnes de tous les pays ayant tout autant été influencées par l’univers des comics Picsou et/ou l’artiste : historien norvégien, producteur américain, étudiante finlandaise, directeur de magazine français… Un portait déjà efficace en est fait sur le site officiel, je vous renvoie donc vers CELUI-CI si vous souhaitez plus d’information.
Niveau image, mis à part quelques plans un peu flous (pellicule oblige), elle est effectivement de toute beauté.  Je comprends pourquoi Morgan Gicquel et son équipe tenait tellement au 16mm pour bien restituer les couleurs et les traits des dessins.
Don Rosa est une personne attachante et l’entendre raconter son parcours avec quelques anecdotes inédites est vraiment plus que plaisant. On s’immisce un peu dans sa vie, son bureau, sa collection de canards et sa plus qu’impressionnante collection de comics. On (re)découvre l’homme et surtout l’influence qu’il a eu malgré lui sur de nombreuses personnes avec ses œuvres. C’est vraiment le documentaire rêvé pour tout fan de ce dessinateur et de son œuvre et il aurait vraiment manqué au monde s’il n’avait pas été réalisé (j’avais prévenu que je ne serai pas très objective…).
Je ne connais pas le documentaire « le Mystère Picasso » dont il est inspiré et mes cours de cinéma sont bien trop loin pour que je fasse une analyse filmique, d’autant plus que je ne suis pas restée dans ce domaine ensuite. Certains plans comme celui où, pour la partie où Don Rosa raconte son opération de l’œil et la fin de sa carrière, le dessin s’efface au lieu d’apparaître sur la feuille étaient vraiment bien trouvés et m’ont touché.
J’attends avec impatience de recevoir le blu-ray en 2018 afin de pouvoir le voir finalisé et suis vraiment heureuse que le projet aie pu finalement se réaliser.
Félicitations à toute l’équipe et merci à toutes les personnes ayant permises à ce film de voir le jour. J’espère que l’équipe arrivera à que celui-ci soit diffusé sur Netflix comme elle le souhaite afin que le plus grand nombre puisse en profiter.

[IRL] Edition 6 de Le Salon Fantastique "Magie et Merveilles" : promesses tenues ?

Ce début de mois de novembre correspondait au retour de Le Salon Fantastique pour une deuxième édition annuelle, cette fois-ci à l’Espace Champerret, son lieu habituel. Nous vous avions déjà parlé de ce salon lors  de sa précédente édition . Cette fois-ci, il n’était pas venu seul car il partageait son espace avec Ohayo Paris et Le Salon Du Jeu.

Contrairement à la plupart des visiteurs, j’ai découvert le salon lors de son édition 5.1 dans un lieu qui ne lui était pas familier. Qu’en était-il de son emplacement habituel ?

Parce qu’il existent, autant les évacuer de suite : je vais commencer par les défauts du salon.

Points négatifs de cette édition

L’espace trop petit

Le plus gros point noir du salon de mon point de vue : celui-ci m’a semblé plus réduit qu’au Paris Event Center, une seule aile de l’Espace Champerret étant exploitée comme pour le Paris Comics  Expo. Il est vrai cependant que lors de l’édition 5.1, certains stands, les arènes et la majorité des points alimentaires étaient dehors, ce qui n’était pas l’idéal pour eux vu le temps plutôt froid qu’il faisait mais libérait de la place au sein du hangar. Ici, tout le monde, à part le stand de hot-dog, étaient bien au chaud, mais les allées plutôt étroites rendaient assez vite la circulation difficile. L’avantage est que j’avais fait la Comic Con la semaine dernière et que ça restait quand même plus agréable, les gens ne se bousculant pas trop et évitant de rester au milieu du passage sans raison.

Le salon fonctionnant surtout avec des bénévoles et les cotisations des stands, sans gros sponsors, son budget ne lui permet sans doute pas d’avoir plus grand.

Ce défaut en entraîne un autre : pour les personnes venues uniquement pour les boutiques, le tour du salon se faisait très (trop ?) rapidement.

La sonorisation

Tout ce petit monde dans un espace restreint fait qu’il règne un brouhaha permanent, pas forcément fort mais pouvant être dérangeant pour la compréhension des conférences ou Questions/Réponses de la Petite ou la Grande Scène, ces espaces n’étant pas fermés. Le problème ne s’est pas trop posé pour les conférences de la Petite Scène auxquelles j’ai assisté mais a été un véritable souci pour les Questions-Réponses de Chris Rankin du samedi où on entendait mal les questions et les réponses de l’acteur. Certains cosplayeurs ayant choisi de faire leur prestation au micro ont rencontré le même problème.

Chris Rankin (Percy Weasley)

La restauration

Contrairement à l’édition 5.1, le choix était beaucoup plus restreint et, d’après les échos que j’en ai eu, moins qualitatif pour tout ce qui était déjeuner.

Stands isolés

Je pense ici au stands près de la sortie, qui m’ont semblé nettement moins fréquentés que les autres des allées.

Stands près de la sortie

Points positifs de cette édition

Le prix toujours petit

Le salon était gratuit pour les personnes déguisées, ce qui incitait d’ailleurs les personnes à venir costumées ou en tenue médiévale et donnait vraiment la touche « Magie et Merveille » de ce salon qui en portait le nom. Les entrées de soutien étaient quant à elles peu excessives, puisqu’il ne fallait débourser que 8 euros pour le samedi ou le dimanche

Même au sein des stands, les prix restaient corrects. Cerise sur le gâteau : le fait de proposer l’affiche en grand format , encore une fois illustrée avec brio par Mathieu Coudray, à seulement 2 euros. De quoi ramener un joli souvenir à accrocher.

La variété des stands

Au niveau des stands, on retrouvait peu ou prou les mêmes que lors de l’édition 5.1, généralement centrés sur l’univers fantastique ou médiéval ou, dans le cas de ceux d’Ohayo Paris, des mangas ou animés. La plupart des stands étaient constitués d’artistes ou d’artisans proposant des créations ou des articles pas forcément communs : bijoux, miniatures, objets de décorations,  habits,  boissons,  pâtisseries, matériaux professionnels pour cosplay, tee-shirts personnalisés, dessins à la demande… On retrouvait aussi de nombreux éditeurs indépendants venus proposer leurs écrits. Il n’y avait au final que quelques stands revendeurs : articles sur les fées ou les dragons plus communs, stand de boutique type « L’Armoire Geek », ou le stand de posters plastifiés qui reste à mes yeux le plus gênant, ceux-ci ne semblant pas du tout officiels.

Mes coups de cœur :

  • La Taverne Maudite et ses bières et boissons à l’hydromel
  • Asteria Karavan, encore magnifique
  • L’Encre de Cthulhu et ses adorables Cthulhu en peluche
  • Resine Miniature pour la finesse de ses miniatures pour jeux de rôle
  • Akiko’s World pour ces adorables bijoux et marque-pages personnalisés

L’Encre de Cthulhu

Mon stand de boissons préférés

 

Variété des animations

Au niveau de l’arène, on pouvait encore une fois s’initier au Quidditch, aux combats de cannes ou sabre-laser et à l’escrime ancienne pour ne citer qu’eux.  La Petite Scène était plus ou moins réservée aux conférences, tandis que la Grande Scène accueillait de son côté les Questions-Réponses avec Chris Rankin, les spectacles des sorc… hypnotiseurs Hypno Eleven, les défilés dont les concours de cosplay, les concerts des Geek Singer ou les plus grosses conférences comme celle de Noob.

Petite Scène

Grande Scène

Initiation à l’escrime ancienne par Montjoie

A cela doivent être ajoutés les stands de jeu du Salon des Jeux qui permettaient de tester de nombreux jeux de société et celui de rétrogaming, ainsi que tous les auteurs ou dessinateurs en dédicace.

Thibault Colon de Franciosi (illustrateur)

Il était par conséquent assez facile de remplir sa journée au sein du salon, voire celles-ci n’étaient pas assez longues (il aurait fallu un retourneur de temps pour pouvoir profiter de toutes les activités).

 

La présence de Chris Rankin

Grâce à l’Armoire Geek, ce festival se parait d’un invité d’honneur de choix : Chris Rankin alias Percy Weasley dans la saga Harry Potter. Entre les séances de Question-Réponse et la possibilité d’obtenir son autographe et/ou une photo avec lui pour une quinzaine d’euros par prestation, il était vraiment accessible. Concernant les prestations payantes, j’ai accompagné le samedi un ami qui faisait les deux et l’organisation était correcte.

Chris Rankin (Percy Weasley)

Les cosplays souvent magnifiques

Mes coups de cœur étaient les 2 mascottes création personnelles, le Nain de Naheulbeuk et le Deadpool steampunk aux détails de cosplay très poussés mais des images valent mieux qu’on long discours : je vous invite à aller voir la galerie dédiée plus bas.

Mascottes originales (et vraiment chou)

Cosplay très impressionnant car il contient de nombreux détails (Hello Kitty et My Little Pony sur les épaulettes, inscriptions sur l’arme…)

L’intégration réussie des 2 autres salons

Plus qu’une nouveauté, je parlerai plutôt d’une intégration officielle. L’édition 5.1 en avait déjà fait une ébauche, mêlant des espaces pour les jeux de rôle et des boutiques de particuliers plus axées sur le manga et l’univers japonais. Ici, chacun a ses allées consacrées, mais sans que cela choque parmi le reste du salon.

L’ambiance

Malgré le manque de place, la plupart des gens restaient souriants, entamaient une discussion avec leurs voisins ou patientaient dans les allées. Les artistes comme Mathieu Coudray sont accessibles, on peut discuter avec eux, voire les féliciter pour leur travail. Lors d’une entracte, l’équipe a remercié sur scène un des organisateurs en lui offrant un cadeau surprise, un moment émouvant. A l’issue de la prestation d’une cosplayeuse, nous avons même eu le droit à une demande en mariage sur scène lors du concours cosplay Harry Potter ! Un des très agréables et jolis moments que l’on pouvait vivre au sein du festival.

Moment émotion : toute l’équipe du salon a offert un cadeau à Nat pour le remercier du temps qu’il consacre à la mise en place du salon.

Une émouvante demande en mariage sur la scène. <3

Bilan

Me concernant, je suis très contente d’avoir participé à cette édition où j’ai passé de très bons moments. Bon, je n’ai toujours pas participé à un spectacle d’Hypno Eleven en tant que « victime » et je n’ai pas goûté les pains fourrés au chocolat du stand « Flaveur des Sens » qui sentaient si bons. Oui, il y a eu parfois quelques petits soucis techniques, mais ça prêtait à sourire plutôt qu’autre chose. J’ai vu des amis, passé un bon moment avec les artistes voire d’autres visiteurs et encore une fois apprécié cette ambiance particulière de convention que j’aime tant, ici mâtinée de fantastique un peu partout. J’ai d’ailleurs bien fait d’en profiter car l’édition de 2018 est encore incertaine. L’équipe souhaitant se réserver pour « frapper un grand coup » pour l’édition 2019, le format de l’édition 2018 pourrait être allégé, voire modifié.

GALERIES PHOTOS

En cas de souci avec une photo, n’hésitez pas à nous contacter et nous ferons le nécessaire

Animations, artistes et conférences

Boutiques

Cosplays et costumes (dont concours)

[IRL] Comic Con, 3ème édition

Après une première édition décevante et une deuxième édition couverte par un ami, la 3ème édition de ce Comic Con Paris était pour moi celle décisive : couvrirons-nous à nouveau ce festival ou non ?

Je m’y suis rendue le dimanche 29 octobre 2017, jour de la masterclass sur Le Mystère Picsou, documentaire sur lequel j’ai déjà écrit un billet sur ce blog.

Ma journée au Comic Con

(Pour les plus pressés, vous pouvez aller directement à la partie « Bilan » 😉 )

8h45 : Arrivée dans la file d’attente pour une ouverture à 9h30. Une personne à côté de moi me raconte qu’elle a pu entrer le vendredi sans problème avec 2 pistolets factices dont elle avait colorié le bout  mais pas le samedi avec une épée factice en mousse (la sécurité y a mis un fil rouge après vérification). Elle me raconte aussi qu’elle avait payé pour avoir l’autographe d’un acteur et que le lendemain, celui-ci avait allongé ses horaires de signature et la faisait gratuitement. Il a été dédommagé, mais on voit qu’il y a encore quelques problèmes d’organisation.

9h30 : Ouverture des portes. Des gens se précipitent, sans doute pour être sûrs d’avoir un ticket pour la signature des 3 jeunes acteurs de Stranger Things qui ont été confirmé il y a quelques jours. Je rentre tranquillement et profite que le salon soit encore bien vide pour prendre quelques photos des stands. Malheureusement, je ne peux en profiter car je souhaite aller dans la file d’attente pour la masterclass. En discutant avec mes voisins, j’apprends qu’ils ont fait plus de 3h00 de file d’attente pour avoir une signature de Don Rosa et pouvoir discuter un peu avec lui. Je repense à mes moins de 2 heures en Allemagne et Flandres et soupire de soulagement intérieurement. Je me dis, et ce ne sera pas la dernière fois de la journée, que je commence à être vraiment trop vieille pour ces c*****.

10h15 à 11h15 : Bonne Masterclass, animée et traduite par Fred Benudis. Les invités étaient Don Rosa, M. Gicquel et L. Gidrol (producteurs) et F. Henriksen (réalisateur). Pas trop de couac (ha ha) dans la traduction, à part sur des titres spécifiques de bandes dessinées pas évidents à traduire.

F.Henriksen, L.Gidrol, M. Gicquel, Don Rosa, F.Benudis

11h15 : Le salon s’est malheureusement bien rempli en 1h45. Je me fraye un chemin jusqu’au stand Funko pour acheter la Funko Pop de Picsou exclusive salon puis fais un tour. Les stands sont pour la plupart dans la thématique : peluches, vêtements et posters (pas forcément officiels), produits dérivés, jeux dont jeux vidéos (un stand), jeux rétro jouables, créations artistiques. Le salon a gagné en place par rapport à la première édition, l’espace jeux de société jouables ayant disparu et les mezzanines servant à présent pour l’Artist Alley, les associations et les revendeurs de comics anciens. L’Artist Alley  est d’ailleurs un point fort du festival avec des artistes talentueux et fort sympathiques : j’ai passé un très bon moment avec l’artiste freelance Kevin E. Meinert qui venait tout droit d’Amérique (lien vers sa page Facebook pour ceux et celles qui voudraient en savoir plus) !


Kevin E. Meinert

Malheureusement, pas de lithographie de Don Rosa pour moi : celles-ci sont de préférence réservées aux personnes venant pour la dédicace. Je comprends et, ayant déjà deux lithographies signées de l’artiste, je passe mon tour mais je suis quand même un peu déçue.

Malgré ça, il n’est pas midi, ce n’est pas le jour le plus chargé, mais il est déjà difficile d’accéder aux stands ou d’avancer. Je n’ai même pas essayé d’aller sur les stands les plus populaires, la file d’attente me semblant trop longue par rapport à leur intérêt.

12h00 : la file d’attente pour la séance de 30 minutes avec les acteurs de Stranger Things de 13h00 est déjà bien remplie ! Après un déjeuner sur le pouce, suite de visite du salon autant que possible puis après avoir trouvé enfin la salle Workshop, petite attente pour une conférence sur les jouets.

13h00-14h00 : Conférence « Les jouets et la pop culture ! La Pop culture et les jouets ! » avec R. Cheval et S. Faucourt et animée par Enlil Albanna de Skript (partenaire du salon). Conférence que j’ai trouvé pour ma part intéressante de par les nombreuses anecdotes sur la commercialisation des jouets Star Wars et ceux des autres séries qui ont suivi ensuite. Une bonne surprise pour moi de découvrir que R. Cheval est le Youtuber de la chaine ArkeoToys que j’aime beaucoup : j’ai pu le remercier pour son travail et même avoir une photo avec lui. Point noir : des personnes quittent la conférence en cours de route, d’autres passent leur temps sur leur portable, d’autres mangent… J’ai malheureusement l’impression que les animateurs n’étaient pas loin de la vérité en disant que les gens qui étaient là n’avaient juste pas pu rentrer au panel Stranger Things…

R.Cheval (ArkeoToys), E. Albanna (Skript) et S. Faucourt

14h00-15h30 : dernier tour du salon dont l’extérieur qui contient une mini-expo Lego, un escape game et les stands de nourriture. Dédicace du livre « Le Livre des Prénoms Geek et Pop » par l’auteur Nicolas Bonnefoy et le dessinateur Andry Rajoelina au stand Hachette Heroes, auquel j’ai le plaisir de retrouver les vendeurs de ma boutique de comics Central Comics venus aider. Très bon moment à ce stand, les gens (artistes, vendeurs) étant tous vraiment agréables.


Nicolas Bonnefoy et Andry Rajoelina

Bilan

Les différents points dont je ne peux juger parce que non testés

  • Accès aux dédicaces ou aux photos des stars séries du Comic Con
  • Accès aux panels des stars séries du Comic Con
  • Qualité des animations Netflix, Canal +, etc
  • Organisation et conférences dans la salle principale
  • Stands de nourriture (rapport qualité-prix)

Les points positifs

  • Meilleure organisation pour les conférences auxquelles j’ai pu assister.
  • Meilleure répartition des espaces dédiés aux photos, aux autographes et à l’Artist Alley grâce à l’ouverture totale des mezzanines.
  • De belles rencontres avec les artistes ou les participants du salon.
  • Variété des stands : habits, peluches, produits dérivés, livres, créations, jeux de société (voir galerie photo).
  • Exclusivité salons sur certains stands : Funko Pop, Panini Comics.
  • Quelques jolis cosplays travaillés.
  • Moins de stands qui ne semblaient pas avoir leur place par rapport à la première édition, ajout des revendeurs de Comics qui étaient cruellement manquants dans la première édition.
  • Un espace détente avec des sièges permettant de s’asseoir ailleurs que par terre dans un coin reculé.

Les points négatifs

  • Salon encore bondé alors que c’était le dimanche, c’est-à-dire pas le jour principal. Difficultés énormes à circuler dans les allées ou sur les côtés.
  • Peu de cosplays vraiment travaillés le dimanche.
  • Des incongruités dans l’organisation : la Cosplay Zone reléguée à l’extérieur à côté des espaces alimentaires et qui avait donc peu de monde pour ses présentations, une mini-exposition Lego derrière 2 barrières ce qui fait que l’on ne voyait rien.
  • Des vedettes de salon difficilement accessibles que ce soit pour les panels ou les signatures non-payantes (beaucoup d’attente).
  • Des stands vedettes avec beaucoup trop d’attente : le stand du film « Happy Birthdead », la photo Netflix « Stranger Things » avec les vélos, les stands de Canal + ou Syfy lors des concours, le stand Yoo Moov Stations avec du VR Quest…
  • Non, un stand de fruits séchés n’est PAS indispensable dans un salon geek ! Sans blague, vous avez un partenariat avec eux ou quoi ?!

En quelques mots

Je suis partagée. Au final, je n’ai pas fait les activités reines du salon ni vu aucun acteur-rice de série mis en avant sur le site. J’ai passé un bon moment et il y a clairement du mieux par rapport à l’édition de 2015. Je suis contente de ma journée, mais je n’ai pas trouvé tant de stands qui attiraient mon intérêt et il y a toujours ce problème de trop de monde pour pas assez de stand. S’il y a une 4ème édition, j’hésiterai encore, même si un peu moins, surtout que le billet reste quand même élevé (22€ pour la journée du dimanche).

GALERIE

(Nous contacter en cas de question ou de problème avec une photo)