[SORTIE] La Japan Touch Haru / Geek Touch, c'est ce week-end à Lyon-Eurexpo !

unnamedIl n’y a pas que la vraie vie dans la vie, mais là ça vaut le coup de sortir 😉
Si vous êtes à Lyon ou dans le coin, nous vous conseillons la Japan Touch Haru / Geek Touch à Lyon-Eurexpo.

POUR LA TROISIÈME ANNÉE CONSÉCUTIVE, LE RENDEZ-VOUS DES MORDUS DE JEUX VIDÉO, COMICS, SÉRIES TV OU MONDES IMAGINAIRES EST DONNÉ ! LA JAPAN TOUCH HARU REVIENT LES 9 ET 10 AVRIL 2016 À LYON, ET VOIT DOUBLE AVEC LE LANCEMENT D’UN TOUT NOUVEAU SALON COMPLÉMENTAIRE : LA GEEK TOUCH. ORGANISÉS PAR ASIEXPO EVENTS, CES DEUX SALONS PROPOSENT DEUX JOURS DE « GEEKERIES » EN TOUT GENRE SUR 12 000 M2 RÉPARTIS EN QUATRE PÔLES POUR QUATRE UNIVERS PARFAITEMENT DISTINCTS.

LA JAPAN TOUCH HARU EN CHIFFRES :
– 12 000 m2 dédiés à la culture geek asiatique et anglosaxonne
– Plus de 120 exposants
– Une centaine d’animations et invités
– 15 000 visiteurs pour l’édition 2015
– 3 concerts en un même lieu
– 1 spectacle en avant-première
– 2 concours sur le thème des cultures geek

La Japan Touch Haru a été créée il y a trois ans par l’association Asiexpo œuvrant à la promotion des cultures asiatiques depuis plus de 17 ans. L’association, devenue aujourd’hui SAS, s’illustre dans un premier temps dans le domaine du cinéma, à travers l’organisation d’un festival de cinéma asiatique, la coproduction de films asiatiques, mais aussi à travers l’édition de livres et DVD asiatiques. Constatant le succès de ces initiatives, Asiexpo se lance dans la création de salons, et crée en 2000 le salon Japan Touch qui accueille, pour sa première édition, 200 visiteurs. Quinze ans plus tard, le salon est devenu l’une des références dans le domaine des cultures asiatiques et voit, chaque année, quelque 36 000 visiteurs arpenter ses allées. En 2014 est créé, en complément de la Japan Touch, le Salon de l’Asie afin de sensibiliser davantage le public aux cultures asiatiques hors Japon. Enfin, afin de distinguer culture pop et cultures asiatiques, la Japan Touch Haru est créée en 2013 et complétée en 2016 d’un tout nouveau salon : la Geek Touch.

Allez-y !!!!!!!!!!!!!!!!

[SORTIE] Expo Batman (Galerie SAKURA)

La Galerie Sakura met le chevalier noir en pleine lumière !
 
30 artistes livrent leur version du plus sombre des chevaliers

La Galerie Sakura prend de sacrées bonnes habitudes ces derniers temps. Comme de proposer des expositions de qualité, alors que l’entrée reste gratuite, un véritable luxe de nos jours. Après celle qui avait pour thème Star Wars qui a recensé plus de 100 000 visiteurs et dont nous vous avons déjà parlé ICI, mi mars avait lieu le vernissage de la toute nouvelle expo. :
« Des Chauves Souris et des Hommes »; intitulé que très adapté et finement formulé. Ce voyage artistique vous dépose directement à Gotham City. Ou dans sa banlieue. Ou même en vacances avec Batman. Vous y trouverez forcément votre bonheur. Plus de 100 œuvres réparties sur les 250 m² de  fidèles à l’univers du célèbre personnage, celles complètement fantaisistes ou encore celles archi déjantées, il y a de quoi passer d’une émotion à l’autre à la rapidité d’un battement d’aile de pipistrelle. De plus, si vous n’avez pas le budget pour vous offrir les tableaux proposés, et que vous êtes un mordu de Batman, vous pourrez peut-être investir dans le livre exclusif en édition limitée à 500 exemplaires ou même avec une lithographie, à partir de 30€, histoire de rentrer chez vous avec un bout de cette très jolie exposition.
Merci à la Galerie Sakura pour cette invitation et pour ce chouette moment. Le seul bémol étant comme souvent réservé au « public » des vernissages, population au comportement vampirique, assoiffé de rhum (la marque à la chauve souris, ca tombe bien) venant plus souvent pour dévaliser le bar tels des mammifères hématophages suspendus à la buvette, et rester à bavasser en plein milieu du chemin ou pile devant l’œuvre qu’on a envie d’admirer. Heureusement, les chiroptères s’envolent tant bien que mal vers d’autres grottes dès la fin du vernissage et la galerie reprend alors son quotidien plein de surprises, de fantaisie et de culture, qui mérite sincèrement que vous y passiez d’un coup de Batmobile.

 

Des Chauves-souris et des hommes

Du 12 mars au 15 juin 2016

Galerie Sakura

21, rue du Bourg Tibourg – 75004 Paris M° Hôtel de Ville / Saint-Paul

Entrée libre et gratuite du mardi au vendredi de 12 h à 20 h, les samedis et dimanches de 11 h à 20 h.

 

[TEST SOFTWARE] Portrait PRO 15

DVD case with a blank cover and shiny blue DVD disk, Vector

La retouche photo je trouve toujours ça génial, ce qui est encore mieux c’est quand on ne peut pas la déceler … La retouche de portrait est tout de même une des plus difficiles pour monsieur ou madame tout le monde. J’ai beau connaitre un peu photoshop je n’ai jamais réussi à faire quelque chose de crédible sur un portrait. J’avais déjà testé il y a quelques temps la version 11 de Portrait pro et les résultats étaient plutôt pas mal même si on avait un « effet cire » sur la peau qui laissait entrevoir les retouches (ancien test ici) . La nouvelle version vient de sortir avec son lot de nouveautés ( si vous voulez les retrouver en détails rendez-vous ici : http://www.portraitprofessional.com/photo_editing_software/new_in_v15/ ). En gros le développeur a rajouté des effets de maquillages vraiment crédibles si on prend le temps de faire les bons réglages, une correction de distortion vraiment des plus efficaces (même plus simple que dans photoshop), et surtout une détection des visages vraiment améliorée qui permet de travailler beaucoup plus vite qu’avant !

2ffc7046-2dbe-45d8-ad47-afe7614d05dcSi on veut trafiquer une photo soit parce qu’on a raté la prise de vue, soit pour être à son avantage il suffit quasiment de lancer les réglages automatiques du logiciel et le résultat est très naturel, sans chercher à travestir la vérité on peut juste se mettre en valeur :

Avec des réglages par défaut et donc en moins de 5 minutes, le résultat est frappant sans être trop trompeur
Avec des réglages par défaut et donc en moins de 5 minutes, le résultat est frappant sans être trop trompeur

En quelques minutes on peut gommer certains défauts, après j’avoue que c’est le genre de logiciel que j’adore, un peu comme ces applis délirantes sur nos smartphones où on peut se travestir ou rajouter des filtres … Ici on peut se changer la couleur des yeux (il faut y passer pas mal de temps pour que le résultat soit crédible) ou bien remodeler complètement le visage. Si on fait ça a la va vite c’est rigolo de voir se transformer, mais par contre on voit qu’il y a un trucage, sur la photo suivante j’ai volontairement exagéré tous les paramètres et le résultat même si il est rigolo n’est pas crédible.

En allant trop loin dans les réglages on voit que la photo est retouchée
En allant trop loin dans les réglages on voit que la photo est retouchée

La détection automatique des visage de cette version 15 est carrément fantastique, je me souviens que sur la 11 j’avais du passer du temps à tout placer correctement parce que le logiciel était pas parfait, sur cette version la détection était parfaite sur toutes les photos que j’ai utilisées, du coup ça vous fera gagner un temps fou !

Détection des visages

Si vous avez un événement dont vous voulez garder une trace sans aucun défaut, comme des photos de mariage, une photo de votre chéri(e) que vous voulez afficher sur votre bureau au travail, ou si juste comme moi ça vous amuse, je vous conseille d’aller tester le logiciel (un free trial est dispo sur le site de l’éditeur : http://www.portraitprofessional.com/download/ )

Côté défauts, il faut juste signaler qu’il ne faut pas forcer sur les effets, au maximum les effets ne font plus « naturels », il vous faudra faire des réglages fins ou bien alors laisser le mode automatique faire le travail. Après niveau cheveux il est très difficile de changer complètement la couleur de vos cheveux de façon crédible si la photo source n’est pas parfaite. J’ai fait quelques tests pour changer ma couleur de cheveux, mais aucun n’est présentable : ma photo source (celle ci-dessus) ne permet pas au logiciel d’identifier facilement mes cheveux. Faut dire que je n’ai pas facilité la tâche au logiciel 😉 Si on excepte les cheveux franchement le truc est top …

Si vous aussi vous utilisez photoshop (elements dans mon cas), un plugin du logiciel est disponible et fonctionne très bien, pour ma part j’ai vraiment trouvé l’intégration très simple …

plugin

En résumé : très simple d’utilisation, détection des visages qui vous facilitera la vie, et mode automatique qui donne de très bons résultats. Un logiciel qui retouchera vos photos présentant des imperfections au niveau des visages. Si vous avez une photo imparfaite au niveau de la lumière c’est lightroom qu’il vous faut, si vous voulez retoucher des visages c’est PortraitPro 15 qu’il vous faut !

[TEST] 3DS Bravely second : end layer

CTR_SECOND_TS_FRAEt voilà il est enfin là … Je vais juste essayer de vous donner envie sans trop vous en dire, histoire de ne pas vous gacher le plaisir de la découverte que j’ai eu les premières heures de jeu …

Alors déjà une chose, si vous n’avez jamais joué à Bravely Default, arrêtez tout de suite de lire cet article, courrez chez votre revendeur habituel (ou lancez le téléchargement si vous arrivez à supporter le dématérialisé) et passez les 100 prochaines heures à jouer à Bravely Default ! Non pas besoin de dormir ! Prévoyez tout de même un casse dalle ou deux et si vraiment vous en avez besoin faites une pause ou deux ! Allez zou, filez !!!

Voilà c’est bon ? Vous êtes de retour ? Ok on peut commencer ! Bravely Second neN3DS_BSEL_scrn_battle_004 réinvente pas la roue, il prend tout ce qui a fait le succès du premier (ou presque, on y reviendra) et l’actualise pour nous donner quelques heures de jeu de plus. Ce jeu c’est un peu comme la chambre d’ado que vous avez laissé chez vos parents. Quelques années plus tard vous y revenez, pas grand chose n’a changé, vous redécouvrez les posters que vous aviez oubliés, vous redécouvrez la cuisine de maman, et vous vous y sentez bien … On est en terrain connu : le système de combat, la carte, les classes et compétences secondaires, tout y est … Certaines classes ont disparu, d’autres sont arrivées, on s’y retrouve. Sur les combats un peu répétitifs des nouveautés appréciables : on peut enchaîner de suite plusieurs combats (sans récup des points Brave) et un bonus multiplicateur vous est octroyés en cas de succès. Niveau combat on peut enregistrer des techniques et les appliquer en mode automatique : on devient spectateur mais ça permet d’aller plus vite sur les montées de niveau … pratique au début mais c’est vite lassant de n’être que spectateur. Autre nouveauté que je trouve assez pratique c’est la possibilité d’enregistrer des configurations de classes/compétences/équipements : en gros en fonction de qui vous affrontez vous avez plus besoin de vous retaper toute la config du groupe et c’est assez sympathique, je sens bien que ça va être super utile pour les « new game + » …

N3DS_BSEL_scrn_fields_008Après on retrouve tout ce qui a fait le charme du jeu : les streetpass qui sont vraiment utiles dans ce jeu : pour les combats surtout et pour la reconstruction de Norende … pardon de LA LUNE ! Oui cette fois-ci c’est la lune que l’on doit reconstruire, bon c’est pas original mais au moins le principe de Norende qui envoie du matos disponible au marchand est toujours là et on a toujours l’impression que c’est un des rares jeux qui exploite bien le streetpass. Dans les trucs qu’on retrouve et qui font moins plaisir par contre c’est les micros paiements bien dégueulasses pour avoir accès à plus de « Bravely seconds » … Pour tout ce qui est graphisme on retrouve la touche originale qui a fait tout le charme du premier opus, voire certaines villes sont encore plus travaillées.

Si jamais vous aviez trouvé des défauLts (haha) à Bravely Default, vous allez les retrouver, pour ma part l’histoire gentillette mais prévisible du premier m’a bien accroché, les combats répétitifs ne me gênaient pas, bien au contraire, ça me rappelle les jeux de mon enfance. Parlons de la musique : on retrouve les thèmes bien connus de BD, mais pour tout ce qui est nouveau en musique ce n’est pas aussi inoubliable que le premier, c’est pas désagréable mais pas fantastique. En ce qui concerne les personnages, je déplore assez l’absence de Ringabell qui était mon petit préféré, mais d’autres viendront vous conter leurs histoires …

En gros je pense que le jeu va remplir mes heures de transports en commun, et que je vais enchainer les New Game+ comme pour le premier. Si vous aviez aimé Bravely Default, n’hésitez pas pour Bravely Second : end layer !

CTR_SECOND_CE_Box_Content_FR_151109Maintenant la question se pose de l’édition collector ou pas … Je me suis jeté dessus comme un toutou sur un bout de bois lancé par son maître, mais si vous n’êtes pas fan de musique de jeuFIGURINE_BRAVELY_RETOUCH vidéo ou d’artbook je ne vous la conseillerai pas. La statuette cette fois-ci est présentable, pas comme la figurine moisie de la collector du précédent. L’artbook est fantastique mais est ce que cela justifie le prix ? Si vous avez les moyens, et que vous êtes fan foncez, sinon foncez sur le jeu c’est un investissement qui vaut son prix !

Attesté coup de coeur de clem2k.com

"Vampire en toute intimité": un documentaire qui a du mordant !

VAMPIRES EN TOUTE INTIMITE-DVD Blu-rayEn 2006, Jemaine Clement et Taika Waititi, réalisateurs néo-zélandais, réalisent un court-métrage ,  What we do in the Shadows (littéralement : « Ce que nous faisons dans l’ombre »), sur une colocation de vampires . Ils reprennent l’idée en 2014, cette fois-ci pour un long-métrage du même nom. Dans une petite maison cohabitent Vladislav (interprété par Jemaine Clement et inspiré de Vlad l’Empaleur alias Dracula), Viago (interprété par Taika Waititi et inspiré de Louis dans Entretien avec un Vampire), Deacon (inspiré de Lost Boys) et le doyen Petyr plus discret (inspiré par Nosferatu). On assiste, toujours avec beaucoup d’humour, à l’apprentissage de la vie vampirique par le nouveau vampire Nick, à l’arrivée du nouveau colocataire humain, leurs sorties en ville, leurs « chasses », les heurts avec les loups-garous… Documentaire oblige, les événements filmés à l’épaule sont régulièrement entrecoupés par des passages où chaque vampire commente ou explique la situation. Les effets spéciaux savent se faire oublier et les situations sont filmées de façon tellement réalistes qu’on finit par croire à l’existence de cette colocation. Le tout est surtout très drôle, le film jouant sur les différents stéréotypes des vampires et sur la difficulté pour eux de s’intégrer au monde moderne. C’est à mon avis le seul film où vous verrez un vampire faire la vaisselle ou le ménage : même Edward Cullen ne s’était pas adapté à ce point !

Passons à présent à la version française : effectuée par Nicolas Charlet et Bruno Lavaine, celle-ci se veut une adaptation inédite mais fidèle. Les 2 compères, plus connus sous le nom de Nicolas et Bruno, ont écrit le scénario adapté du roman 99 Francs (un de mes films et livres préférés), réalisés l’adaptation française de The Office (Le Bureau) pour Canal + ou encore réalisés récemment  Le Grand Méchant Loup , un divertissement assez honnête. Mais ce sont aussi des habitués du détournement : c’est à eux que l’on doit Message à caractère informatif, où ils doublaient de façon parodique des films institutionnels ou encore Amour, Gloire et débat d’idées où ce processus était appliqué à une telenovela vénézuélienne. C’est ce procédé qui est appliqué pour What we do in the Shadows, renommé Vampires en toute intimité pour la version française.

Adaptation française oblige, la petite ville devient Limoges, Viagio devient Aymeric, Vladislav devient Geoffroy (ce que je regrette car l’on perd l’allusion claire à Vlad/Dracula), Deacon devient Miguel et Petyr, Bernard. Pour ce détournement, les deux compères s’adjoignent les services d’Alexandre Astier dans le rôle de Vladislav/Geoffroy, qui colle parfaitement au rôle, Fred Testot dans le rôle de Deacon/ Miguel et Bruno Salomone dans le rôle de Nick/ JC. Le doublage est bon, même si fait de façon « détournement » et donc peut-être un peu plus marqué dans le parodique que l’original. On s’y fait cependant très vite. Je n’ai eu l’occasion de voir que des extraits de l’oeuvre en version originale pour le moment (même si je compte bien me rattraper très vite) et il m’est donc difficile de faire un comparatif réel de ce point de vue de là, d’autant plus que la majorité du comique vient d’un comique de situation. En ce qui concerne l’équipe du site, en tout cas, nous avons bien accroché aux dialogues français et au film en général.

Le film a d’abord été mis en disposition en E-cinéma le 30 octobre 2015 (il n’est plus disponible sur ce circuit de diffusion). Depuis le 27 janvier, il est disponible en DVD, bluray et VOD et distribué par Wild Side. Nous vous conseillons vivement son achat : ce documentaire imaginaire apporte sur les vampires un coup de frais salutaire. Qui plus est, si vous êtes comme moi fan de ses créatures aux dents pointues, vous ne pourrez qu’apprécier les différentes allusions aux oeuvres existantes. C’est réellement notre coup de coeur de début d’année !