[IRL] Comic Con Paris 2015, une semi-déception

La Comic Con française était rattachée à Japan Expo de 2007 à 2008 sous le nom de Kultima puis de 2009 à 2013 sous le nom qu’on lui connaît. Depuis, elle a décidé de prendre son indépendance afin de pouvoir prendre plus d’importance sans être dans l’ombre de Japan Expo.

IMG_0241L’édition de cette année a donc eu lieu aux Halles de la Villette à Paris, du 23 au 25 novembre 2015. Elle était organisée par Reed Expositions France et ReedPOP (organisateur des Star Wars Celebration et de nombreux Comic Con à travers le monde), en collaboration avec JTS Group (qui gère aussi Japan Expo).

Ayant assisté au festival le vendredi et le samedi, nous vous proposons de retrouver notre avis sur cette première édition ci-dessous.

Points positifs

 Les invités

Cette édition était parrainée par Louis Leterrier, réalisateur de L’Incroyable Hulk, présent au festival, et accueillait des invités tels que Frank Miller (scénariste de 300 ou Sin City), Shawn Ashmore (Iceman dans les films X-Men), James Marsters (Spike dans Buffy contre les Vampires), Eric Balfour (Duke Crocker dans la série Haven) ou Jeff Mann (artiste chez ILM). On pouvait aussi y retrouver de nombreux artistes de comics français ou américains, Joan Sfarr ou encore l’équipe de French Nerd et autres bloggers ou youtubers. Maisie Williams, actrice de Games of Throne, attendue le samedi et le dimanche, a malheureusement été obligée de décliner au dernier moment suite à une urgence, alors qu’elle était une des têtes d’affiches du festival. Son absence a été préjudiciable au festival, certaines personnes ne s’étant déplacées que pour elle et étant du coup reparties dès leur arrivée.

Les artistes étaient tous aussi gentils les uns que les autres. On voyait qu’ils étaient heureux d’être là (malgré leur état de santé pour certains) dans leur comportement avec leurs fans. Eric Balfour était adorable avec ces fans, tout comme Louis Leterrier, Joan Sfarr, Franck Miller ou encore Shawn Ashmore. Tous faisaient des photos avec leur fans, sauf Shawn Ashmore, à qui on l’a interdit faute de temps, même s’il semble plus logique que ce soit par rapport au fait que le studio photo de la convention vendait la photo avec lui 30€ (ça aurait donc été au détriment des fans qui avaient ouvert leur porte-monnaie).

 Système de dédicaces

Les dédicaces étaient toutes gratuites et se faisaient à l’aide d’un système de tickets, un seul pouvant être pris par personne et par passage afin de ne pas défavoriser les autres personnes dans la queue (il fallait refaire la queue pour avoir un ticket pour un autre artiste). La plupart de ces artistes étant en dédicace payante sur d’autres salons, c’est une très bonne initiative. Quant au système de ticket, il permettait aux gens de pouvoir se rendre dans la file d’attente seulement 30 minutes avant le début et d’être sûrs d’avoir leur dédicace.

Armures de l’exposition « Batman, sous le masque et la cape »

Pour ceux ou celles n’ayant pas pu assister à cette exposition éphémère, on pouvait y retrouver les armures revisitées par différents artistes.

Personnel du salon

Le personnel était efficace et se débrouillait bien, surtout compte-tenu des conditions (fréquentation du salon trop élevée et absence inattendue de Maisie Williams obligeant à revoir une bonne partie du planning alors que le salon venait d’ouvrir).

Ambiance et cosplays

On retrouvait dans ce festival cette ambiance particulière où, pendant les files d’attente, les visiteurs discutent entre eux de leur passion sans se connaître et où ils passent du coup un bon moment grâce à ces rencontres éphémères. On y retrouve aussi des amis, de manière attendue ou inattendue.

Mention spéciale pour les cosplayeurs, surtout le samedi, où on pouvait croiser énormément de bons cosplays. Vous pourrez d’ailleurs en retrouver quelques uns dans la galerie de l’article. La plupart étaient vraiment bons dans leur rôle, dont certains Deadpool se comportant (effet du masque aidant) vraiment comme le personnage.

Points négatifs

Stands du salon

Niveau boutique, l’essentiel de l’espace étant pris par la scène principale, il y avait à peine une vingtaine de commerçants : sucreries et boissons, imitations d’armes, produits geek tels que les Pop ou figurines, comics (les Humanoïdes Associés, Panini Comics ou Glénat Comics), vêtements mais aussi, plus incongrus, stands de maquillage (Hello Kitty et Nyx). Ces derniers proposaient des maquillages gratuits, eux aussi pris d’assaut. A côté de ces stands se tenaient ceux de professionnels tels que Canal Sat ou Microsoft Surface ou d’associations sur Perry Rhodan, Buffy, Star Wars (l’habituelle et toujours éposutouflante 501st Légion)…

Il était très rapide d’en faire le tour et aucun des stands ne proposaient vraiment d’exclusivité comme on peut en trouver dans d’autres Comic Con mondiaux. De plus, la plupart des employés des stands ne parlaient qu’anglais, ce qui était un obstacle pour une partie des visiteurs.

Fréquentation du salon

 Le public était globalement d‘une trentaine d’année, dont certains parents avec enfants.

Le vendredi, le festival ne se tenait que l’après-midi et il semble avoir été dépassé par le nombre de personnes attendues. Il fallait près d’une heure pour pouvoir rentrer dans le festival et celui-ci était tellement blindé qu’il était quasiment impossible de circuler dans les allées. On avait l’impression d’être sur les quais de Châtelet les Halles en heures de pointe. Malgré toute ma bonne volonté, il me fallait à certains moments bousculer les autres visiteurs pour pouvoir avancer.

Le samedi, la circulation était curieusement un peu plus aisée, le nombre de personnes attendues étant normalement supérieures à vendredi, la billetterie n’ayant même pas pu ouvrir du fait de l’absence de places supplémentaires disponibles. Mais il y a de fortes chances que ce soit lié aux personnes étant parties ou n’étant pas venues suite à l’absence de Maisie Williams ou encore ayant revendues leurs places suite à leur déception le vendredi, comme cela a pu se voir sur les réseaux sociaux.

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Durée des conférences trop courtes

Je n’ai pu assister qu’à une seule conférence avec Jeff Mann, malheureusement beaucoup trop courte (45 minutes, traduction comprise), ce qui n’a permis que de survoler l’animation chez ILM, sans même pouvoir vraiment parler de l’animation numérique. Le sujet était « ILM, de Star Wars à Jurassic Park » mais ces films n’ont même pas été traités. La salle de conférence était agréable mais une conférence d’au moins une heure aurait été préférable vu l’ampleur du sujet et l’intérêt que le public y portait.

 Temps d’attente

Au final, on passe plus de temps à faire la queue qu’autre chose. Le samedi matin, malgré le fait d’être arrivé dans les premiers (plus d’une heure avant l’ouverture), il m’a fallu faire 1h20 de queue pour avoir un ticket de dédicaces, la file étant déjà pleine des tickets VIP et 3 jours qui rentraient une demie-heure avant à mon entrée dans le salon. Les dédicaces les plus limitées en nombre comme celles de Frank Miller n’étaient ainsi jamais disponibles pour les billets normaux, celles-ci étant épuisées dès le début. Cependant, 1h30 plus tard, il fallait moins de 5 minutes de queue pour obtenir les tickets qui restaient comme Joan Sfarr.

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M’étant présentée 10 minutes avant une conférence, il n’y avait plus de places disponibles et tous les visiteurs présents pour celle d’après se sont retrouvés placés dans un petit amphithéâtre devant la salle de conférence près d’une heure. Si vous arriviez 30 minutes avant la conférence, vous n’aviez par conséquent aucune chance de pouvoir y assister. D’après d’autres visiteurs, c’était pareil pour les panels et autres animations ayant lieu dans la salle principale.

Bref, c’est comme Disneyland : 1 heure de file d’attente pour peu de minutes de plaisir.

On peut aussi ajouter les escaliers permettant d’accéder et de partir des dédicaces, n’ayant aucune signalisation concernant le sens de circulation et les employés qui devaient demander en permanence aux visiteurs de redescendre parce que ce n’était pas le bon. La personne d’ailleurs chargée de distribuer les tickets de dédicaces était comme Harry Potter : sous l’escalier.

EN CONCLUSION

Ce festival souffre de la comparaison avec d’autres festivals mieux organisés. On sent que ce n’est pas de la mauvaise volonté (les artistes invités étaient intéressants et sympathiques, tout comme les sujets abordés) mais les différents problèmes d’organisation gâchaient clairement l’expérience. Le prix du billet était du coup trop cher par rapport aux nombres d’activités ou au nombre limité de stand proposés ou faisables étant donné les trop grandes files d’attente par activités. Rappelons-nous cependant que ceci n’est que leur première édition en solo, il est donc fort probable que la seconde édition soit meilleure et nous lui laisserons par conséquent sa chance.

[IRL] Concert "Danny Elfman's , Music from the Films of Tim Burton"

2015-10-10 16.58.08Qui ne connait pas Tim Burton ou n’a jamais vu un de ses films ? Depuis près d’une trentaine d’année,   il a imposé son univers fantastique à la patte si particulière, gothique et stylée, dans un certain nombre de films devenus des classiques : Beetlejuice, Batman, L’Etrange Noël de M. Jack, Edward aux mains d’argent ou Mars Attack pour ne citer que ceux-là. Cependant, un film n’est rien sans une bande-son adaptée. Et pour cela, il pouvait compter sur son comparse depuis tout autant d’année : le compositeur Danny Elfman.

C’est aux bandes originales de films provenant de ces collaborations que Overlook Events a décidé de consacrer une série de concert dans le mythique Grand Rex de Paris, sur une durée de 3 jours s’étalant de samedi 10 octobre à lundi 12 octobre 2015. C’est l’orchestre et les choeurs Lamoureux, composé de 90 musiciens et 45 choristes, qui interprétent sur scène avec une intensité et un talent remarquable les plus grands moments des films suivants, le tout sous l’égide du chef d’orchestre John Mauceri, qui a lui-même délà collaboré avec Danny Elfman : Pee-Wee’s Big Adventure, Beetlejuice, Sleepy Hollow, Mars Attack, Big Fish, Batman/Batman : le Défi, La Planète des Singes, Les Noces Funèbres, Dark Shadows, Frankenweenie, Edward aux Mains d’Argent, L’Etrange Noël de M. Jack et Alice aux Pays des Merveilles. 

Interprétations musicales

Que dire sur le concert sur lui-même ? L’interprétation des différents titre était fabuleuse. Elle était parfaite, entraînante et mélancolique selon l’effet voulu. Si je devais utiliser une image, je dirais que c’était du nectar pour les oreilles. Il est toujours impressionnant de voir et d’entendre plusieurs dizaines de musiciens qui, en unissant la sonorité si particulière de leur instrument (cuivre, clavier, instruments à cordes, thérémine et voix), donne naissance à des mélodies classiques sublimes. Les quelques guests de la soirée n’étaient pas en reste : Sandy Cameron a une maîtrise du violon électrique et un débit musical époustouflant que l’on a pu découvrir sur Edward aux Mains d’Argent. Quant à Danny Elfman, il était sur scène pour notre plus grand bonheur pour interpréter personnellement les chansons de Jack , le personnage dont il est la voix dans L’Etrange Noël de M.Jack ainsi qu’en bonus la chanson de Boogie Woogie avec le chef d’orchestre John Mauceri dans le rôle du Père Noël. Outre le fait que c’était exceptionnel de pouvoir ainsi voir en vrai le célèbre compositeur interpréter ses propres compositions, il ne se contentait pas de chanter, il était Jack que ce soit dans son costume ou son jeu de scène. Cela se voyait que c’était aussi jubilatoire pour lui que pour nous. Un des meilleurs moments musicaux de ma vie !

En ce qui concerne les extraits vidéos qui accompagnaient ces performances, je suis moins convaincue. Ils étaient composés d’extraits des films et de dessins préparatoires de Tim Burton mais ne couvraient pas toute la durée des compositions. Il manquait souvent ne serait-ce qu’un dessin fixe pour rappeler aux spectateurs le moment auquel se référait l’extrait musical. Dans mon cas, je n’ai vu la plupart des films qu’une seule fois et cela m’aurait été utile. J’ai supposé que c’était pour que le public puisse mieux se concentrer sur la musique en elle-même et sur l’orchestre.

La deuxième partie du spectacle n’était pas exempte de menus problèmes sur les écrans vidéos (apparition de petits messages informatiques) ou dans la balance sonore (augmentation subite du son) qui ont vite été réglés.

Indépendament de l’organisation, je ne remercie pas la personne ayant pris des photos durant tout le spectacle avec un appareil à l’ancienne ayant un son pas du tout discret de déclencheur ni le couple de parents qui étaient persuadés que leur enfant serait sensible à la beauté de la musique (raté, vu les nombreux commentaires de celui-ci).

Merchandising et animations

Côté activités pour occuper les spectateurs, Overlook Events avaient engagé des comédiens déguisés en Edward et en extraterrestre de Mars Attack pour poser avec eux, ce qui était une très agréable initiative.

Concernant le merchandising, l’espace était beaucoup trop petit par rapport aux spectateurs, surtout que la plupart des produits vendus (posters, cartes postales, carnets, tampon, parapluie…) étaients exclusifs à la tournée et par conséquent recherchés par les fans, nombreux comme vous vous en doutez. Il m’a fallu un peu plus que la durée de l’entracte pour pouvoir acquérir le programme complet en payant en liquide, les personnes payant en Carte Bleue devant attendre plus longtemps encore, le personnel et les appareils n’étant pas assez nombreux.

Verdict

Indépendamment des très rares problèmes, liés aux soucis techniques non prévisibles lors d’un spectacle et de mon jeune voisin de derrière (qui rentre dans la même catégorie), j’ai été complétement conquise par ce concert excellent et les musiques interprétées avec maestria. J’ai passé un moment plus qu’agréable et je le referai avec plaisir si cette tournée venait à revenir en France dans le futur. Je ne regrette absolument pas le prix de mon billet et je vous conseille fortement de vous rendre au concert de lundi si vous en avez la possibilité.

[D’habitude, par respect pour les artistes, je ne mets jamais de photos des concerts sur ce site mais la définition des photos prises par mon téléphone est tellement basse que je fais une exception, vu qu’il est difficile de reconnaitre qui que ce soit.]

[IRL] "Game of Thrones : l'exposition" à Paris

2015-09-10 15.12.41Après son passage à Londres, Stockholm, Tel Aviv, Madrid, Berlin et Amsterdam, l’exposition gratuite Game of Thrones se tient pour quelques jours seulement à Paris, dans le prestigieux Carroussel du Louvre. Les places se vendaient (façon de parler) chères pendant les réservations. Nous avons néanmoins obtenu le Graal sacré (sans lapin blanc aux yeux rouges pour me sauter dessus, comprendra qui pourra). Voici pour vous, fidèles lecteurs et lectrices, le compte-rendu de notre visite de cette exposition itinérante.

Dès l’arrivée dans la place de l’exposition, nous sommes acceuillis, HBO et Orange oblige, par des publicités des différents programmes des 2 chaînes. Après un rapide contrôle d’identité (comme je le disais, les places étaient difficiles à réserver vu le peuple attendu) et un peu en avance, nous patientons dans une file à l’entrée d’une petite salle où, déjà, des tentures aux couleurs des différentes maisons donnent le ton.

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L’exposition en elle-même n’est pas bien grande ( 3 salles ouvertes dont une dédiée à l’ascencion du Mur) mais assez complète.

Du niveau de l’exposition en elle-même, on retrouve de nombreux accessoires cultes de la série :  les oeufs de dragon, les différentes armes et épées dont Aiguille et Grand-Griffe, la couronne de Joffrey Lannister ou encore les différents bijoux portés dans la série. On retrouve aussi près d’une vingtaine de costumes, ce qui permet de voir de plus près les détails qui y sont apportés par la costumière et son équipe. Certains costumes ou accessoires étaient d’ailleurs exclusifs à l’exposition parisienne. Les costumes sont présentés devant des panneaux agrémentés de photos, principalement de la dernière saison. Les différents mort de la série sont honorés sur un panneau « Valar Morghulis », faisant ainsi office de spoiler géant pour quiconque n’ayant pas vu les 5 saisons avant de faire l’exposition.

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A côté de l’exposition se tiennent plusieurs activités vraiment sympathiques. Il y a plusieurs espaces photo dont le trône de fer (en plastique) bien entendu incontournable, une silhouette pour se comparer avec La Montagne (qui n’a rien d’impressionnant pour moi, le rédacteur Clem2k faisant la même taille) ou le selfie avec le marcheur Blanc. Il y a aussi 3 activités interactives où vous pouvez vous faire brûler vif par un dragon ou vous faire transformer en marcheur blanc. Ces 2 activités nécessitent de s’être pré-enregistré sur le site de l’exposition, la vidéo et les photos parvenant directement sur le mur de votre espace personnel. La dernière activité, non des moindres, est l’ascencion du Mur en 4D. Dans une cabine à l’aspect de l’ascenceur du Mur en réduit, vous en revivez l’ascencion à l’aide de la technologie Oculus Rift. Complément coupé du monde par l’appareil et un casque audio, un ventilateur vous soufflant de l’air en parallèle, l’expérience est immersive. Les graphismes de l’Oculus Rift sont moyens mais c’est vraiment une excellente idée et l’expérience 4D est vraiment agréable. Afin de vous faire patienter pendant le temps d’attente pour ces activités (de 20 minutes maximum dans mon cas), différents écrans proposent des making-of : costumes, journée du tournage de la série ou applications des différents effets spéciaux.

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A la sortie de l’exposition, vous retrouvez bien sûr une petite boutique de quelques mètres avec de nombreux produits en vente dans les magasins spécialisés et quelques produits exclusifs de l’exposition comme des tee-shirts ou des mugs.

Pour conclure, cette initiative de HBO et Orange est vraiment excellente, étant donné que tout cela est proposé gratuitement. A quelques exceptions près, le personnel est souriant, enthousiaste et efficace malgré la pression et la fatigue que peut engendrer ce type d’exposition. C’était vraiment une très belle expérience.

Comme un dessin vaut mieux qu’un long discours, voici une sélection de photos.

[SORTIE] "The Art of Brick" ou l'Art des Lego par Nathan Sawaya

Depuis mi-mai et jusqu’à fin août se déroule au Parc des Expositions de Versailles de Paris l’exposition des oeuvres de Nathan Sawaya. Je ne connaissais pas cet artiste jusqu’à que ce que je voie un reportage sur ses créations à la télévision. Le prix d’entrée m’a un peu refroidi (18, 50 pour une entrée normale) mais je m’y suis finalement rendue en compagnie d’amis. Je ne l’ai pas regretté !

2015-07-25 15.04.15Premier avertissement : mieux vaut réserver son billet avec créneau horaire une semaine à l’avance. L’exposition est fréquentée par énormément de visiteurs dont des familles et cela permet de s’assurer de pouvoir rentrer à heure voulue. Deuxième avertissement : prévoyez un appareil photo ou un portable chargé car, au contraire de nombreuses expositions actuellement, vous pouvez prendre des photos sans flash tout le long de l’exposition. Vous trouverez d’ailleurs au cours de cet article une sélection de celles que j’ai pu prendre durant ma visite.

Tout au long de l’exposition, les oeuvres sont accompagnées de petits films ou de commentaires dans lesquels Nathan Sawaya s’expriment et par lesquels on comprend qu’il s’agit pour lui d’une passion, d’une façon pour lui d’exprimer ses sentiments et ses idées, de la même façon qu’un sculpteur va les exprimer dans ses statues ou un peintre sur ses toiles. L’artistes encourage les visiteurs à laisser aller leur créativité et ne pas se laisser enfermer.

L’exposition se découpe en plusieurs parties : la première est composée d’oeuvres diverses sans thème distinct, suivie par la partie « Expression Humaines » dans laquelle l’artiste met en exergue les corps ou certaines parties du corps. Il est possible de s’y prendre en photo à côté d’un penseur à taille humaine.

La seconde partie « Jardin de sculptures » est constitué de reconstitutions d’oeuvres d’art célèbres (statues, peintures et même vitrail) toutes tout aussi époustouflantes les unes que les autres. Ma préférence va ici à la reproduction de « La nuit étoilée » de Vincent Van Gogh et à celle du vitrail de la cathédrale de Chartres, faite en Lego transparent laissant passer la lumière comme un vrai.

La 3ème partie, « Blue », est très courte (une nageuse immergée) et amène à ma partie préférée,  « Condition Humaine ».  Celle-ci commence par des reconstituons de photos en Lego puis des métaphores des sentiments ressentis par les êtres humains et tout particulièrement par l’artiste tout au long de la vie. C’est aussi celle pouvant être la plus perturbante pour une partie du public car elle présente entre autres des êtres incomplets, en morceaux ou se déchirant eux-mêmes.

2015-07-25 15.30.51Elle est suivie de l’exposition des photos réalisées en collaboration avec le photographe Dean West, qui a inséré dans ses photos ambiance amérique des années 60 des éléments en Lego construits par Nathan Sawaya, souvent indétectables au premier coup d’oeil. Celles-ci sont particulièrement belles et accompagnées des éléments en Lego ayant servis pour chaque photo.

L’exposition se conclut par la partie « Dinausorum », là encore constituée d’une seule oeuvre mais la plus magistrale : la reproduction d’un squelette de dinosaure de près de 2 mètres de long ayant requis 80.000 pièces et un été complet !

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Si vous souhaitez vous faire plaisir à la boutique souvenirs, arrêtez vous aux produits propres à l’exposition et non aux sets classiques de Lego, gonflés au niveau du prix par rapport aux boutiques Lego classiques. Pour ma part, je conseille le catalogue de l’exposition qui permet de retrouver la majorité des oeuvres et les commentaires de l’exposition. Seul regret : les photos issues de sa collaboration avec le photographe n’y sont pas présentes. Sans doute n’ont-ils pas obtenu les droits.

Bref, un excellent moment que je vous conseille chaleureusement.

[SORTIE] Vice-Versa, le nouveau chef d’œuvre Disney/Pixar

Ce dimanche 31 mai 2015 avait lieu 2 évènements importants : la fête des mères; mais surtout l’avant-première au Grand Rex, situé à Paris, de Vice-Versa (Inside Out), le nouveau film d’animation de Disney/Pixar.

Prévu en sortie française le 17 juin 2015, ce film avait déjà bénéficié d’une pr2015-05-31 10.07.17ojection en V.O en avant-première au festival de Cannes, auquel étaient conviés John Lasseter lui-même mais aussi Pete Docter et les voix françaises : Charlotte Le Bon pour Joie, Gilles Lellouche pour Colère, Mélanie Laurent pour Dégoût, Pierre Niney pour Peur et Marilou Berry pour Tristesse.

Pour cette avant-première parisienne ouverte au public, le film était présenté en en exclusivité dans sa version française. Deux des voix françaises, Charlotte Le Bon (Joie) et et Marilou Berry (Tristesse), étaient présentes pour nous présenter le film, ce qui était une bonne surprise. Nous avons eu le droit en exclusivité au teaser du prochain Pixar, Le Voyage d’Arlo (les aventures d’un dinosaure et d’un jeune garçon) ainsi qu’au court métrage Lava qui sera présenté avant le film (pour ne pas en dire trop, une mignonne petite chanson autour d’un volcan).

Voici en quelques mots le scénario du film vice-Versa : « Au Quartier Général, le centre de contrôle situé dans la tête de la petite Riley, 11 ans, cinq Émotions sont au travail. À leur tête, Joie, débordante d’optimisme et de bonne humeur, veille à ce que Riley soit heureuse. […] Lorsque la famille de Riley emménage dans une grande ville, avec tout ce que cela peut avoir d’effrayant, les Émotions ont fort à faire pour guider la jeune fille durant cette difficile transition. Mais quand Joie et Tristesse se perdent accidentellement dans les recoins les plus éloignés de l’esprit de Riley, emportant avec elles certains souvenirs essentiels, Peur, Colère et Dégoût sont bien obligés de prendre le relais. » (J’ai coupé volontairement le résumé officiel car je pense qu’il en dit un peu trop.) Le spectateur suit donc deux histoires en parallèle dans le film : celles des émotions dans le cerveau de Riley et ce que cela engendre sur les réactions et les actions de Riley.

Concernant le film en lui-même, c’est une excellente surprise, un des meilleurs Pixar depuis Wall-E qui fait partie de mes préférés. Bien entendu, en tant que fan du studio depuis leur premier long-métrage, je suis loin d’être objective. Néanmoins, je considère qu’on retrouve dans ce film la double-lecture qui avait peu à peu disparu des récents Pixar : je pense par exemple à Monster University, même si je l’apprécie énormément. En effet, les enfants les plus jeunes y verront des personnages mignons et rigolos ainsi qu’un univers coloré et se reconnaitront dans le personnage de Riley, petite fille bouleversée pas son déménagement à San Fransisco. Quant aux adultes, ils seront sans doute plus sensibles au côté allégorique du film très bien maîtrisé. Pixar a représenté dans ce film tout ce qui modèle un être humain psychiquement : l’imagination, le stockage des données à plus ou moins longs termes, la création et l’entretien des centres d’intérêt, l’inconscient et même la création des rêves. C’est original et bien traité. Les situations vécues par Riley et les Emotions tout au long du film m’ont plusieurs fois fait penser à certaines situations que j’avais moi-même vécu.

Le character design des personnages permet de reconnaître très facilement les Emotions, présentes dans chaque être vivant (les scènes du générique de fin sont d’ailleurs hilarantes). Le travail des comédiens de doublage français est excellent, ils donnent vie aux personnages de manière formidable en s’appropriant parfaitement le caractère de chaque Emotion. J’avoue être assez impatiente de pouvoir comparer avec la version originale. Tristesse est par exemple désopilante dans sa dépression perpétuelle, Joie dans son positivisme exacerbé et le personnage de l’ami imaginaire est aussi bon dans son design que dans son interprétation vocale.

Niveau scénario, rien à redire : les péripéties, les rires, les pleurs, la morale, les petits caméo du prochain long-métrage de Pixar, tout est là. Niveau graphisme, le film d’animation est très beau et il est amusant de faire la comparaison avec le premier long-métrage d’animation du studio, Toy Story, pour voir le chemin parcouru.

En conclusion, oui, ce billet est rempli de superlatifs et d’adjectifs positifs, mais c’est parce que je pense sincérement que c’est un des meilleurs Pixar existants. Je ne peux que vous conseiller chaleureusement d’aller le voir, seul, avec des amis, vos enfants, votre chéri(e), les enfants des autres, votre chien, votre plante verte, votre pire ennemi(e) ou votre doudou, mais allez le voir si vous voulez passer un bon moment.

[SORTIE] Geekopolis 2015 : succès 3.0 ?

Une convention, surtout en région parisienne, ça commence par ce petit jeu de repérer sur le quai du métro ou du RER les autres visiteurs. Dans notre milieu, c’est assez aisé : les sacs à dos Marvel, les Tee-shirts Star Wars, les bonnets Nintendo, ne trompent pas. Il y a toujours quelques traîtres qui ne portent aucun signe particulier, mais ils sont en minorité.

C’est par ce petit rituel que j’ai commencé ma deuxième édition, 3ème pour le festival, de Geekopolis. Pour celles et ceux qui souhaiteraient en savoir plus sur la précédente édition, je vous renvoie vers le compte-rendu de ma visite de l’année dernière : [SORTIE] Ma première fois à Geekopolis.

 

Un espace plus grand et mieux organisé

 

Dès l’entrée à Porte de Versailles, les améliorations par rapport à l’édition précédente sautent aux yeux : le salon est passé du pavillon 7, relativement petit et long à atteindre, au pavillon 3. Il a gagné ainsi beaucoup de places dans les allées, ce qui était un des reproches de l’édition précédente. De plus, l’entrée au sein du festival se fait en moins de 10 minutes en période d’affluence, ce qui est particulièrement remarquable. D’autres salons du même type ferait bien de suivre cet exemple.

 

Passé le hall recouvert de portaits de méchants de différents univers, le thème de cette 3ème édition, on se retrouve dans un espace central permettant d’accéder aisément aux  5 univers et aux différentes salles d’atelier, de projection et de spectacle.

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Pour celles ou ceux qui ne connaîtraient pas l’organisation de Geekopolis, celui-ci est divisé en 5 sections distinctes:

  • Avalon pour l’univers Fantasy
  • Little Toyko pour tout ce qui touche au Japon (manga et animés, arts traditionnels)
  • Teklab pour les nouvelles technologies dont les jeux vidéo récents et la robotique
  • Metropolis pour l’univers comics, séries ou films, principalement américains
  • Nautilus pour l’univers steampunk (Geekopolis étant à ma connaissance un des rares salons à consacrer autant de place à ce thème)

Ajoutez à ces 5 sections une zone de jeux dans laquelle les visiteurs peuvent s’essayer à différents jeux de société récents, un espace important dédié aux dédicaces, des salles de conférence dans d’autres bâtiments, de belles scènes pour les spectacles et une dizaine de salles de projection et d’ateliers.

Lors de l’édition précédente, il n’était pas aisé de se repérer dans le salon et certaines zones nécessitaient de passer par d’autres pour y accéder. C’est ici totalement réparé : non seulement les plans sont fréquents et les sections bien séparées, mais il était facile de retrouver l’accueil grâce à la bannière en hauteur.

 

Des activités variées et à l’heure

 

On retrouvait encore cette année la richesse du festival, dans les thèmes proposées bien entendu, mais aussi dans les activités. Visite du salon et des stands, conférences, spectacles, ateliers, dédicaces : le visiteur n’avait que l’embarras du choix. Pour vous aider à visualiser la densité des activités proposées, je vous invite à consulter le guide du festival : http://www.geekopolis.fr/index.php?p=planning.

Me concernant, en  2 jours dans le festival, j’ai

  • fait 6 fois le tour des différents stands existants
  • participé à un quizz geek collectif (durant lequel mon manque de réflexe m’a fait cruellement défaut)
  • joué à des jeux vidéo rétro
  • testé l’oculus rift
  • assisté à un combat de cannes et à une initiation à la danse orientale
  • croisé entre autres Cthulhu, un dragon, une centaure, M.Jack, Wolverine et une charmante bête à fourrure (voir photo ci-dessous)

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  • eu 2 dédicaces et dessin de la part de Philippe Cardona sur mes albums de “Rolqwir”
  • assisté à un concert exceptionnel et dément du groupe de rock zombie Magoyond  avec participation de Pen of Chaos
  • parlé de Saint Seya et de musique avec des gens que je connaissais pas
  • écouté des réinterprétations a capella d’airs de jeux vidéo et oeuvres visuelles connus par Negitachi
  • revu Nao, le robot d’Aldebaran, en vrai et rencontré Aria sur le stand de Caliban, qui a tenu à prendre une photo avec moi bien que je n’étais pas rassurée (voir photo ci-dessous)

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  • croisé Marcus, le Joueur du Grenier, l’équipe de Noob, du Visiteur du Futur ou de Pen of Chaos dans les allées
  • vu un concours de cosplay amateur
  • découvert la maquette du jeu de rôle PC basé sur l’univers du Donjon de Naheulbeuk

Et je dois en oublier…

Certes, quelques d’activité se répètent chaque année : le Troll Ball, le combat de cannes justement, l’escrime de GN… Mais ce n’est pas le cas dans les ateliers ou les conférences, dont la plupart était axé sur les méchants, en honneur au thème de cette édition. Et quand bien même, le nombre d’activités possibles est tel qu’une semaine complète ne suffirait sans doute pas à en faire le tour.

Certaines d’entre elles étaient d’ailleurs largement plus plébiscitées (le concours de cosplay de dimanche) que d’autres (le quizz geek de samedi), la fréquentation des salles et la longueur des files d’attente étant fluctuante. La convention offrait la possibilité de pouvoir réserver sa place pour certaines activités ou certains spectacles jusqu’à une semaine avant, ce qui est une option très utile, particulièrement lorsque la majorité d’entre elles se chevauchent.

On peut ajouter à cela les nombreux cosplayeurs, pro ou amateur, ainsi que la plupart des participants de la section Nautilus dont les costumes steampunk étaient cette année encore superbes. Pour les chasseurs de photo, il y avait beaucoup à faire. A noter que les cosplayeurs m’ont semblé plus nombreux le dimanche que le samedi.

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L’autre point fort dans l’organisation du festival et qui lui fait honneur est la ponctualité.  Contrairement à un autre  festival que je ne citerai pas (mais que les habitués reconnaîtront), toutes les activités que j’ai faite ont commencé à l’heure donnée dans le programme. La seule qui était en retard l’était de 5/10 minutes et a terminé plus tôt que ce qui était prévu. cette ponctualité est d’autant plus importante qu’énormément d’activité ont lieu en même temps ou à la suite et que cela organise de la part du visiteur une bonne organisation.

Le petit bémol que j’apporterais est que les salles de conférence étaient relativement éloignées, puisque dans d’autres bâtiments, que cela obligeait à partir avant la fin en cas d’activités dans le bâtiment principal, même avec les réservations. Par ailleurs, celles-ci sont assez petites, ce qui a posé problème lors de certaines très attendues comme, par exemple, la présentation du jeu “Donjon de Naheulbeuk” où la salle avait atteint sa capacité maximale une demie-heure avant le début.

 

Plus grand IRL, moins dense en apparence

 

Le fait de ne pas piétiner trop dans les allées était vraiment appréciable, surtout comparée à l’édition précédente. Ce gain de place a permis au festival d’étoffer aussi le nombre de stands. D’où cette remarque que je me suis faite (et je ne suis pas la seule à avoir eu cette impression) : pourquoi le salon m’a semblé plus petit que l’année dernière ? Le samedi matin, il m’a fallu moins de 20 minutes pour faire le tour complet du salon (sans s’arrêter sur les stands, s’entend). Nous en sommes arrivés à la conclusion que cet effet était lié à la circulation beaucoup plus aisée que la précédente édition et au fait que les stands n’étant plus les uns sur les autres, le salon était plus aéré et par conséquent donnait plus un aspect de vide. Cela s’est un peu moins ressenti le dimanche où la fréquentation a été plus élevée.

Cette impression pouvait aussi être dû au fait qu’il y avait moins la découverte des stands, la plupart d’entre eux étant déjà présents lors de l’édition précédente. Par ailleurs, tout comme certains autres visiteurs, j’ai trouvé qu’il y avait un peu plus de stands professionnels que l’année précédente, même si le ratio reste acceptable.

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Les points de restauration propres à chaque espace, bien que variés, étaient généralement pris d’assaut à quasiment toute heure de la journée. Comme dans toute convention qui se respecte, les prix étaient un peu élevés, mais les visiteurs pouvant à leur guise sortir et rentrer dans le salon, il y avait la possibilité de manger en extérieur.

Autre fait non négligeable : le salon a mis à disposition des personnes ayant apportés leur propre nourriture un espace dédié avec chaise et table, sur lequel on  pouvait se reposer et assez grand pour qu’il ne soit pas trop difficile de trouver une place. Un autre point d’organisation tout à leur honneur, cette initiative étant loin d’être automatique dans d’autres salons ayant pourtant l’espace libre nécessaire.

EN BREF

Ce fut une excellente édition, encore meilleure que la précédente. Un grand bravo pour l’organisation irréprochable et la variété des activités proposées. Si Geekopolis continue sur cette vois, il pourrait bien devenir un salon incontournable.

[IRL] Paris Comics Expo 2014

Paris Comics Expo est un évènement regroupant fans de la culture comics, artistes et commerçants qui fête cette année son troisième anniversaire.

Le festival n’est vraiment pas très grand : un peu plus de 5. 000 m². Comparé à ceux dont j’ai l’habitude (Japan Expo, Geekopolis…), il m’a paru minuscule et j’ai été un peu déçue sur le coup par rapport au prix du billet journalier. Dans de bonnes conditions comme celles du dimanche matin, on en fait le tour en un peu moins de vingt minutes en prenant son temps.

A noter que j’ai eu la chance de profiter du festival dans de très bonnes conditions, le public n’étant pas au rendez-vous à l’ouverture le dimanche matin, les 10h00 en ayant échaudé plus d’un. Cela m’a permis de pouvoir approcher tranquillement les artistes et cosplayers. D’après les artistes présents la veille, le festival était tellement encombré le samedi qu’il était quasiment impossible de circuler dans les allées.

Mais la force du festival est dans sa diversité. Bien sûr, il y a les artistes : un des invités vedettes de cette édition était Tim Sale, connu pour ses oeuvres autour du personnage de Batman. Au total, j’ai pu apercevoir près de 50 dessinateurs en dédicace ainsi que des acteurs comme Kenneth Backer, interprète de R2D2. Ce festival est effectivement l’occasion pour les collectionneurs d’autographes de découvrir de nouveaux artistes ou d’obtenir le précieux sésame de la part d’un artiste célèbre dont les venues en France sont rares.

Plusieurs stands d’associations étaient présents, représentant de nombreux univers chers au fans: Star Wars avec entre autres la 59ème Légion et le fabuleux R2 Builder dont les R2 radiocommandés m’ont épaté, Jurassic Park avec Cuzco Animatronics et son incroyable T-Rex, Walking Dead avec les décors de En-Phaz productions, Ghostbusters avec Ecto-1 et Ghostbusters France ou encore Stargate avec l’association SG4F.  Cette immersion était prolongée par les nombreux cosplayeurs présents sur le salon.

Des activités étaient proposées par plusieurs stands : par exemple, Urban Comics proposait pour les plus jeunes des ateliers dessins et maquillage sur le thème de My Little Pony, le stand d’Anigetter, présents dans de nombreuses conventions et qui exposait ses nouvelles créations (papercraft, origami…), permettait aux gens de s’initier aux origamis de super-héros et le stand de La Petite Muse proposait une initiation au dessin. Niveau animation, sur la scène du festival, quizz et concours de cosplay permettaient aux visiteurs de se divertir et d’admirer le travail des cosplayeurs, souvent très poussé de ce que j’ai pu en voir. Pour en apprendre plus sur l’univers des héros et des comics, le programme de conférence était assez complet : j’ai assisté à celle sur Alan Moore animé par l’équipe de Comic Box et je l’ai beaucoup apprécié. Les visiteurs pouvaient aussi profiter de petites expositions autour du cosplay ou du comics.

Enfin, les boutiques étaient assez variées : produits de collection anciens à ceux plus récents, goodies, comics, tee-shirts, vêtements et même cupcake ou bière avec verre décoré.

Bref, je suis un peu déçue par cette convention que j’imaginais beaucoup plus grande mais, si l’on fait dédicaces, conférences et animations, elle permet de passer un très bon moment dans une ambiance conviviale et agréable avec de vrais passionnés.

 Parce qu’un dessin vaut mieux qu’un long discours, je vous laisse voir cela plus en détails dans la galerie photo ci-dessous.

[IRL] Video Games Live : quand les jeux vidéo résonnent de concert

J’ai pu assister le 05 novembre dernier au concert de Video Games Live en France, dans la mythique salle de spectacle du Palais des Congrès de Paris. De passage à Paris pour la 3ème fois, cet événement était attendu de pied ferme par les fans, le dernier concert dans notre pays datant de près de 4 ans. De mon point de vue, celui-ci a réussi son retour.

Tout d’abord, qu’est-ce que Video Game Live ? Pour ceux qui ne le sauraient pas, Video Games Live est un spectacle créé par Tommy Tallarico et Jack Wall, tous deux compositeurs pour les jeux vidéo, voilà près de 10 ans. Il mélange musiques de jeux vidéo jouées en direct par un orchestre symphonique et un choeur avec,en arrière fond, une vidéo d’extraits des jeux synchronisée sur la musique et des effets de lumière mettant dans l’ambiance (dans le cas de celui de Paris en 2014, effets de projecteurs de tour de vigie pour Metal Gear Solid ou de vitraux pour Final Fantasy).

C’est aussi une occasion pour les fans de jeux vidéo de tout bord de se réunir dans une ambiance conviviale. C’est d’ailleurs dans cet optique qu’une petite exposition de jeux jouables du type Chrono Trigger, Dragon’s Lair ou Street Fighter 2, tous sur machine d’origine, était organisée par Mo5.com, afin que le public puisse s’y adonner avant le spectacle ou pendant l’entracte.

L’édition de Paris 2014 a alterné vidéos parodiques et/ou musicales de jeux vidéo avec des interventions sympathiques et rythmées de Tommy Tallarico (qui a participé tout au long du spectacle en interprétant la guitare électrique des différents morceaux), celle des invités surprise et, bien entendu, plus d’une vingtaine de morceaux interprétés soit par l’orchestre symphonique, les choeurs et Tommy Tallarico soit par le groupe Random Encounter qui reprenait de façon magistrale de façon rock et avec accordéon des thèmes comme ceux de Zelda ou de FF7 (« Fight On !).

Les invités  surprise de cette édition étaient donc le groupe Random Encounter, le compositeur Austin Wintory et la chanteuse Riva Taylor. Nous avons pu aussi assister à des petits messages vidéo de Kojima Hideo, créateur de Metal Gear, et du créateur de Sonic.

Concernant les oeuvres interprétées par le Budapest Hungarian Virtuosi Chamber Orchestra, il y a eu Castlevania, Metal Gear Solid, Sonic, Monkey Island, Assasin’s Creed Black Flag et Assasin’s Creed Unity avec la chanson phare du titre chantée en direct par son interprète Riva Taylor, Journey conduit par son compositeur d’origine Austin Wintory, Megaman, WOW, Skyrim, Street Fighter 2 (les airs de Guile, Ken et Ryu). Les plus belles interprétations furent celles de Halo alliant morceau classique avec de la guitare électrique, Silent Hill 2 (même si celle effectuée en direct par Yamaoka Akira lors des 5 ans de Nolife restera forcément inégalée),  « One Winged Angel » de FF7, Shadow of the colossus et Chrono Trigger/Chrono Cross. Dans un autre registre, les airs très rock d’Earthworm Jim étaient un régal à écouter.

Le concert s’est terminé sur un karaoké de « Still Alive », la chanson de fin de Portal, interprétée par Riva Taylor. L’air est beaucoup moins impressionnant sans les intonations mécaniques de GladOs.

Le concert était magnifique, les effets visuels et les vidéos tournant en arrière-fond totalement dans l’esprit, y compris pendant les entractes : je pense au « Now Loading » pendant l’entracte et à l’écran Trophée X-Box « Encore unlocked : « Put your hand together » » pour le rappel.

Le concert n’était cependant pas exempt de bémols : dans les chansons jouées en direct, le playback trop présent donnait une impression de dédoublement de la voix très désagréable et gâchant les morceaux. Autre problème indépendant de la volonté de l’organisateur du spectacle : pendant la seconde partie, un des haut-parleurs de gauche s’est mis à grésiller, gâchant un peu certains morceaux. Cela ne m’empêchera pas de revenir avec plaisir pour la prochaine édition.

Afin de (re)trouver un peu l’ambiance du concert, vous pouvez trouver en cherchant sur Youtube des extraits des réinterprétations rock du groupe Random Encounter, dont le medley d’Ocarina of Time, ou un extrait des Vs de Machinima passés durant le concert (ici, Mortal Kombat Vs Donkey Kong, mais il en existe bien d’autres que je vous invite à visionner dont la Frogger Vs GTA).



[SORTIE] Soirée Shoot Them Down !

Notre ami, le site « Le Serpent Retrogamer » organise, en partenariat avec la salle d’arcade Arcade Coin-op Legacy à Ivry Sur Seine le 28/06/2014 à partir de 20h30 une soirée spéciale SHMUP. Si vous savez ce qu’est un SHMUP et que vous êtes dans le coin il vous faut y aller … Si vous ne savez pas ce que c’est : il vous faut réviser, donc il vous faut y aller ! Le genre en question, le Shoot’em up pour les intimes sera à l’honneur, genre idéal (avec la baston) des salles d’arcade, vous permettra de passer une bonne soirée. Plus de 35 bornes d’arcade, des guests comme DamDam et « Prof » Florent (Les oubliés de la Playhistoire, Omake Books, …) seront présents. Des softs drinks à volonté, concours et lots à gagner, et le tout pour 15 euros … pas mal moi je dis, et j’y serai ! (place limitées, inscriptions sur le lien ci-dessous).

Allez voir le programme ici : http://www.le-serpent-retrogamer.org/evenement-soiree-shoot-them-down-venez-jouer-aux-classiques-du-shmup-en-arcade-le-samedi-28-juin-chez-coin-op-legacy/

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[SORTIE] Ma première fois à Geekopolis

Dans ce compte-rendu, je ne vous énumérerai pas toutes les activités ou animations disponibles à Geekopolis. Déjà, parce que le site web du festival et les communiqués de presse le font beaucoup mieux que moi, ensuite parce qu’il s’agissait de ma 1ère fois dans ce festival (qui a fait 15 000 entrées cette année) et que c’est par mes yeux de béotienne que je souhaite le partager avec vous.
Samedi
A mon arrivée samedi après-midi, je me sens un peu comme un dresseur dans une arène de Pokémon : il faut plusieurs tapis roulants et escalators avant d’arriver sur les lieux de la convention.
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Au sein même de la convention, cette sensation persiste : combien de temps m’a-t’il fallu avant de comprendre qu’il faut que je traverse un rideau noir, soit une sortie de secours, pour pénétrer dans Metropolis, espace que j’ai d’ailleurs découvert plus par hasard qu’autre chose ? Au sein de chaque espace, on se sent comme une souris dans un labyrinthe, allant à gauche puis à droite, jetant un coup d’œil dans ce couloir au fond, sans vraiment savoir exactement où on est. Bien que ça aie été un plaisir de m’égarer, l’apparition des pastilles « vous êtes ici » sur les plans le dimanche n’a pas été malvenue, surtout pour le quartier de Métropolis dont les allées, plus étroites que dans les autres espaces, étaient très vite bouchées.
La proximité des univers fait qu’ils finissent par se mélanger : il n’est pas incongru de croiser le roi Arthur dans le Nautilus ou un personnage de Steampunk au sein d’un stand Star Wars.
Parmi tous les univers présents, le plus beau est véritablement celui dédié à l’univers du steampunk, présent un peu dans les autres festivals, mais ici vraiment mis à l’honneur dans espace dédié. Bien que je n’aie pas d’atomes crochus avec cet univers, les costumes et les décors sont magnifiques. Félicitations tout particulièrement aux stands de la Steam Rocket et à celui du Nautilus qui mettent des étoiles plein les yeux et 3L1C pour sa jolie galerie.
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Je visite tous les espaces tant bien que mal. Dans le quartier Teklab, je m’attarde sur les robots de Caliban et ne jette qu’un œil rapide à l’Occulus Rift ou la harpe sans corde en démonstration. Je fais bien entendu le détour incontournable aux stands de Mo5.com, et de Marcus Fait Son Show  (dont les machines sont fournies par Nemcoshow) qui sont situés côte à côte, histoire de dire bonjour aux copains d’association. MO5.com a axé ces jeux rétro sur la thématique de l’Alien, ce qui me  permet de me ramasser joyeusement à Duke Nukem sur Saturn alors que je connais les niveaux par cœur. Le stand de Marcus Fait Son Show bénéficie quant à lui aussi de la présence de consoles rétro,  de celle de Marcus (ce qui semble assez logique) mais aussi d’une Wii U jouable et d’une fausse game boy géante pour prendre des photos insolites.
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A la fin de cette première visite, mon ressenti est mitigé :
–       d’un côté, le festival me fait penser aux espaces créateurs de Japan Expo (ce qui est un bon point) mais aussi à une succession de boutiques, le monde présent ne permettant pas vraiment de se sentir à l’aise.
–       De l’autre côté,  l’ambiance au sein du festival est excellente : la majorité des gens sont souriants, gentils et ouverts, prêts à discuter de leur passion. De plus, j’ai pu faire quelques bonnes découvertes comme le groupe de rock zombie MagoYond  ou le dessinateur Vinz El Tabanaz dont j’ai adoré le style graphique. Je les recommande d’ailleurs tous les deux chaudement.
En quittant le festival ce samedi, j’aurai pu en rester là. Pourtant, il me reste comme une sensation d’inachevé. Je décide donc de sacrifier de mon sommeil pour revenir le lendemain matin et profiter ainsi mieux du festival et de ses activités.
Dimanche
Arrivant à l’heure d’ouverture au public, j’ai le plaisir de trouver des allées dégagées permettant d’accéder aux stands. Je visite ainsi correctement les espaces Steampunk, Avalon et Nautilus qui étaient difficilement pratiquables la veille. Un de mes regret : malgré mes recherches, je n’arrive pas à remettre la main, ou plutôt l’œil, sur l’exposition dédiée à la série animée à venir du Donjon de Naheulbeuk.
Je profite de l’accalmie afin de me faire tirer les cartes au tarot et m’initier à reconnaître les épices au sein du sympathique stand The Geek Side.
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J’assiste à quelques démonstrations de combats de GN par Les Compagnons de l’Ouest , à la baïonnette par Hycarius et Onyros  puis me fait initier au combat au sabre à laser face à un jedi de Geek And Sword, pauvre padawan que je suis . Tenir un sabre laser lumineux, ça n’a pas de prix.
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La matinée étant presque achevée et la foule commençant à revenir, j’en profite pour faire le tour des rédactions sur place et que j’apprécie pour les féliciter de leur travail : celle de Canard PC sur le stand d’Intel où ils présentent leur PCP Box, Animeland ou encore feu Dixième Planète sur le stand Gentlemen Collectionneurs avec une très belle expo sur « 2001, Odyssée de l’Espace », reprenant l’univers de leur Hors-Série n°2 dont quelques exemplaires étaient d’ailleurs en vente sur le stand.
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Je termine par une micro-conférence sur le sexe chez Tim Burton, présentée par l’association Timburton.net.
Mon bilan sur ce festival est qu’il est plus que complet. Ajoutez aux stands les ateliers, les démonstrations et les conférences : le don d’ubiquité ne suffirait pas pour pouvoir profiter totalement du festival !
Il y a tellement d’autres animations et stands dont je pourrais vous parler : la fresque de vaisseau peinte en directe, l’atelier d’origami, le jeu de rôle, le stand de laser tag, l’initiation au vol de poisson volant, les stands de papercraft, etc. D’ailleurs, je vous conseille d’aller lire en parallèle le compte-rendu du site Hobby Forever que j’ai beaucoup aimé.
La liste des associations ou groupes cités dans ce compte-rendu est loin d’être exhaustive : encore une fois, je ne peux que vous inciter à aller sur le site de Geekopolis  afin d’y consulter la liste des artisans ou des participants. Le choix est tellement vaste que vous y trouverez sûrement une association vous intéressant.
Bref, une très bonne expérience à renouveler l’année prochaine !